L’affaire remonte au mois de septembre dernier. Un policier a été arrêté par des gendarmes à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) pour trafic de migrants. Placé sous mandat de dépôt, le limier séjourne depuis lors dans une prison à Mbour. Seulement, si la hiérarchie a été suivie en ce qui concerne la justice militaire, l’ordre d’arrestation devait d’abord venir du ministère de l’intérieur.
L’information a été cachée au grand public parce que la procédure légale établie en la matière n’a pas été suivie. Mais des sources de Senenews, ont confirmé qu’un policier qui facilitait le trafic de migrant à l’AIBD a été arrêté et placé sous mandat de dépôt par des gendarmes il y a de cela trois mois.
Seulement, suivant les infractions de droit commun, tous les corps militaires et paramilitaires travaillent sur la base du code de procédure pénale et tous ces corps bénéficient d’une immunité. Cependant, pour la plupart du temps, la police faisait preuve d’indulgence en disant à ces éléments de répondre à Dame justice si le besoin se présente.
Toutefois, si l’on se réfère à la procédure établie par le code militaire, pour qu’un policier soit poursuivi, il faut un ordre de poursuite émanant du ministre de l’intérieur et si c’est le cas d’un gendarme, l’ordre doit être délivré par le ministre de la défense. Ces procédures sont définies par l’article 60 du code de justice militaire et si ces formalités ne sont pas respectées, toute la procédure pénale est considérée comme nulle.
Néanmoins, en cas de flagrant délit, les éléments du corps militaire et paramilitaire ne sont nullement protégés par leur immunité. Là, c’est au procureur de la République de décider de la suite à donner à l’enquête.
Ce qui n’a pas été le cas pour ce policier qui a été mis au gnouf depuis trois mois par les gendarmes officiant à l’AIBD. Depuis son arrestation, non seulement la procédure n’a pas été respectée mais aussi, aucune suite n’est donnée à ce dossier.
L’information a été cachée au grand public parce que la procédure légale établie en la matière n’a pas été suivie. Mais des sources de Senenews, ont confirmé qu’un policier qui facilitait le trafic de migrant à l’AIBD a été arrêté et placé sous mandat de dépôt par des gendarmes il y a de cela trois mois.
Seulement, suivant les infractions de droit commun, tous les corps militaires et paramilitaires travaillent sur la base du code de procédure pénale et tous ces corps bénéficient d’une immunité. Cependant, pour la plupart du temps, la police faisait preuve d’indulgence en disant à ces éléments de répondre à Dame justice si le besoin se présente.
Toutefois, si l’on se réfère à la procédure établie par le code militaire, pour qu’un policier soit poursuivi, il faut un ordre de poursuite émanant du ministre de l’intérieur et si c’est le cas d’un gendarme, l’ordre doit être délivré par le ministre de la défense. Ces procédures sont définies par l’article 60 du code de justice militaire et si ces formalités ne sont pas respectées, toute la procédure pénale est considérée comme nulle.
Néanmoins, en cas de flagrant délit, les éléments du corps militaire et paramilitaire ne sont nullement protégés par leur immunité. Là, c’est au procureur de la République de décider de la suite à donner à l’enquête.
Ce qui n’a pas été le cas pour ce policier qui a été mis au gnouf depuis trois mois par les gendarmes officiant à l’AIBD. Depuis son arrestation, non seulement la procédure n’a pas été respectée mais aussi, aucune suite n’est donnée à ce dossier.