C’ est en décembre 2019 que la procédure qui a mené à l’arrestation de Djidjack Diouf, Coudy Kane, Petit Mbaye, Abdoulaye Diouf Kébé, Babacar Diongue et Kaly Soumaré a été initiée. Informés de l’existence d’un réseau de trafic de migrants, les enquêteurs ont entamé une investigation. Ainsi, ils ont appris la tenue d’une réunion par le supposé gang, le 5 février 2020, dans un cybercafé. S’étant invités à la rencontre, les flics vont procéder à l’arrestation de Mamadou Mbaye dit ‘’Petit Mbaye’’, Abdoulaye Diouf Kébé et Babacar Dione.
Quant à Djidjack, il a été appréhendé à Saly. Il en est de même pour la comptable de l’ambassade d’Italie. L’enquête a permis de mettre la main sur 68 passeports, 200 photocopies de passeports, des livrets de famille et des polices d'assurance, entre autres.
Au cours de leurs investigations, les enquêteurs tombent sur des échanges de photos de passeport et d'audio entre Petit Mbaye, Kébé et Babacar Dione. Après de multiples renvois, les prévenus ont eu l’opportunité, hier, de clamer une nouvelle fois leur innocence.
Manager d’artistes depuis 15 ans, Djidjack soutient : ‘’C'est le promoteur du spectacle qui s'occupe des visas et des billets d'avion. Je n'ai jamais remis de l'argent ou un document à Coudy Kane pour l’obtention d’un visa.’’
Coudy Kane le conforte dans ses allégations. A en croire la dame qui travaille à l’ambassade d’Italie depuis 1986, même pour un membre de sa propre famille ou de son cas, le dossier est à la discrétion du consul.
Cependant, Petit Mbaye la contredit en soutenant qu’il a eu à solliciter ses services à deux reprises. A savoir pour vérifier le dossier de son père qui était malade et celui d’un de ses cousins.
‘’Mes activités se limitent à la vente de véhicules et de terrains’’, a-t-il murmuré. N’ayant pas comparu à l’audience, Babacar Dione et Kaly Soumaré risquent deux ans de prison, dont un an ferme, si le juge suit le réquisitoire du parquet. Il en est de même pour Abdoulaye Diouf Kébé.
Le maître des poursuites estime que ceux-ci méritent une peine dissuasive. Par contre, après avoir requis la relaxe de Djidjack Diouf et de Coudy Kane pour les chefs de fraude documentaire et d’usage de faux, le substitut du procureur de la République s’en est rapporté à la sagesse du tribunal en ce qui concerne le délit de trafic de migrants. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe.
Maitre Abdoulaye Tall trouve que son client est victime de sa notoriété. Selon l’avocat, aucun élément du dossier ne permet d’entrer en voie de condamnation en ce qui concerne son client. D’autant plus qu’on ne peut pas retenir le trafic de migrants, à son avis. Parce que, dit-il, il y a l’absence de candidats.
Maitre Amadou Aly Kane se demande, lui, pourquoi sa cliente Coudy Kane est citée dans cette affaire, alors qu’elle ne s’est jamais concertée avec aucun de ses co-prévenus. Après avoir demandé la restitution de ses deux téléphones portables, il a demandé qu’elle soit renvoyée des fins de la poursuite. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 10 mai prochain.
EnQuete
Quant à Djidjack, il a été appréhendé à Saly. Il en est de même pour la comptable de l’ambassade d’Italie. L’enquête a permis de mettre la main sur 68 passeports, 200 photocopies de passeports, des livrets de famille et des polices d'assurance, entre autres.
Au cours de leurs investigations, les enquêteurs tombent sur des échanges de photos de passeport et d'audio entre Petit Mbaye, Kébé et Babacar Dione. Après de multiples renvois, les prévenus ont eu l’opportunité, hier, de clamer une nouvelle fois leur innocence.
Manager d’artistes depuis 15 ans, Djidjack soutient : ‘’C'est le promoteur du spectacle qui s'occupe des visas et des billets d'avion. Je n'ai jamais remis de l'argent ou un document à Coudy Kane pour l’obtention d’un visa.’’
Coudy Kane le conforte dans ses allégations. A en croire la dame qui travaille à l’ambassade d’Italie depuis 1986, même pour un membre de sa propre famille ou de son cas, le dossier est à la discrétion du consul.
Cependant, Petit Mbaye la contredit en soutenant qu’il a eu à solliciter ses services à deux reprises. A savoir pour vérifier le dossier de son père qui était malade et celui d’un de ses cousins.
‘’Mes activités se limitent à la vente de véhicules et de terrains’’, a-t-il murmuré. N’ayant pas comparu à l’audience, Babacar Dione et Kaly Soumaré risquent deux ans de prison, dont un an ferme, si le juge suit le réquisitoire du parquet. Il en est de même pour Abdoulaye Diouf Kébé.
Le maître des poursuites estime que ceux-ci méritent une peine dissuasive. Par contre, après avoir requis la relaxe de Djidjack Diouf et de Coudy Kane pour les chefs de fraude documentaire et d’usage de faux, le substitut du procureur de la République s’en est rapporté à la sagesse du tribunal en ce qui concerne le délit de trafic de migrants. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe.
Maitre Abdoulaye Tall trouve que son client est victime de sa notoriété. Selon l’avocat, aucun élément du dossier ne permet d’entrer en voie de condamnation en ce qui concerne son client. D’autant plus qu’on ne peut pas retenir le trafic de migrants, à son avis. Parce que, dit-il, il y a l’absence de candidats.
Maitre Amadou Aly Kane se demande, lui, pourquoi sa cliente Coudy Kane est citée dans cette affaire, alors qu’elle ne s’est jamais concertée avec aucun de ses co-prévenus. Après avoir demandé la restitution de ses deux téléphones portables, il a demandé qu’elle soit renvoyée des fins de la poursuite. L’affaire mise en délibéré, la décision sera rendue le 10 mai prochain.
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