senego
Nos confrères de L’Observateur de souligner que le procureur de la République près le tribunal régional hors classe de Dakar, Serigne Bassirou Guèye, va devoir désigner un officier de police judiciaire de son choix pour lui confier l’enquête judiciaire.
Ce dernier va sans doute devoir réfléchir, voire se concerter avec certaines autorités, quant au choix de l’auxiliaire de justice en question car la division des investigations criminelles (Dic), bien que suffisamment outillée pour mener des investigations sur les affaires de grande importance, comme c’est le cas ici, pourrait cependant être considérée comme étant juge et partie à la fois, si le procureur lui adressait un soit–transmis pour ouvrir l’enquête.
Des policiers devant auditionner d’autres policiers dans une affaire aussi grave peut soulever moult interrogations quant à la neutralité des enquêteurs, quel que soit le degré de professionnalisme et la probité morale des hommes qui officient.
Ensuite, nos confrères notent qu’il sera assez délicat de faire entendre un officier supérieur, le directeur de la police nationale, en l’occurrence, par un de ses subordonnés.
D’autre part, si le procureur porte son choix sur la section de recherche (l’équivalent de la Dic dans la gendarmerie nationale) pour enquêter sur les déclarations du commissaire Keïta, c’est l’élite de la police nationale qui devra faire face à l’éternel rival en uniforme. Là également, des supputations allant dans le sens d’offrir aux gendarmes l’occasion de « casser » du policier vont fuser de partout, et ce, aussi bien au sein de la police qu’au niveau de l’opinion publique.
D’autres observateurs pourraient même penser que les gendarmes soient de mèche avec le « frères » d’armes pour torpiller l’enquête afin que la crédibilité de l’État soit sauve. En d’autres termes, les gendarmes pourraient voler au secours des policiers et faire porter l’affaire au trafiquants de drogue de nationalité nigériane, Raymond Ike Akpo, pièce maîtresse de ce puzzle.
Dans l’un comme dans l’autre des cas, le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye est face à un énorme dilemme.
Ce dernier va sans doute devoir réfléchir, voire se concerter avec certaines autorités, quant au choix de l’auxiliaire de justice en question car la division des investigations criminelles (Dic), bien que suffisamment outillée pour mener des investigations sur les affaires de grande importance, comme c’est le cas ici, pourrait cependant être considérée comme étant juge et partie à la fois, si le procureur lui adressait un soit–transmis pour ouvrir l’enquête.
Des policiers devant auditionner d’autres policiers dans une affaire aussi grave peut soulever moult interrogations quant à la neutralité des enquêteurs, quel que soit le degré de professionnalisme et la probité morale des hommes qui officient.
Ensuite, nos confrères notent qu’il sera assez délicat de faire entendre un officier supérieur, le directeur de la police nationale, en l’occurrence, par un de ses subordonnés.
D’autre part, si le procureur porte son choix sur la section de recherche (l’équivalent de la Dic dans la gendarmerie nationale) pour enquêter sur les déclarations du commissaire Keïta, c’est l’élite de la police nationale qui devra faire face à l’éternel rival en uniforme. Là également, des supputations allant dans le sens d’offrir aux gendarmes l’occasion de « casser » du policier vont fuser de partout, et ce, aussi bien au sein de la police qu’au niveau de l’opinion publique.
D’autres observateurs pourraient même penser que les gendarmes soient de mèche avec le « frères » d’armes pour torpiller l’enquête afin que la crédibilité de l’État soit sauve. En d’autres termes, les gendarmes pourraient voler au secours des policiers et faire porter l’affaire au trafiquants de drogue de nationalité nigériane, Raymond Ike Akpo, pièce maîtresse de ce puzzle.
Dans l’un comme dans l’autre des cas, le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye est face à un énorme dilemme.