Durant l’état d’urgence décrété lors de la première vague de la pandémie de la Covid-19, plus exactement en mars 2020, les forces de sécurité avaient été informées de la circulation de fausses autorisations de laisser-passer. Avec des contrôles plus rigoureux, des escadrons de surveillance préposés sur l’autoroute sont tombés sur un chauffeur qui faisait quotidiennement des aller-retour entre Dakar, Thiès et Saint-Louis, avec un laisser-passer comportant des fautes d’écriture.
Cuisiné, le détenteur, Mor Talla Syll avait révélé aux enquêteurs que le document lui a été vendu par G. J. Pène qui sera arrêté et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans un document administratif. Le prévenu G. J. Pène a contesté devant les juges de la deuxième chambre correctionnelle les faits qui lui sont reprochés. « On m’a dit qu’il s’agit de faux laissez-passer, mais ce n’est pas vrai. Le cachet n’est pas faux. Les documents m’ont été donnés par l’ancien Directeur de la Sécurité Publique avant même l’état d’urgence. Je disposais d’un laissez-passer permanent. Les autres, je les offrais à mon tour à des connaissances car je suis un grand talibé mouride. Je le faisais gratuitement. Je n’ai pas besoin de les vendre car je suis chef de quatre entreprises », a soutenu le prévenu Pène pour sa défense.
A la question de savoir les nombreuses pièces d’identité trouvées chez lui, il répond qu’il n’y en avait que trois et ce sont celles de ses neveux. Revenant à la charge, le procureur de la République lui a fait savoir qu’outre les documents, huit personnes dont un Pakistanais ont été entendues et celui-ci a confié aux enquêteurs avoir payé 150.000 FCfa. « Je n’ai jamais vu de Pakistanais. Je travaille dans les carrières et je reçois beaucoup de documents. Pour M. T. Sylla, cela fait plus de 10 ans que je le connais », a soutenu le prévenu.
Cependant, le procureur de la République lui a dit que ses discussions sur WhatsApp et les reçus de transferts sont des preuves accablantes. Il s’y ajoute que dans le procès-verbal d’enquête, il dit être un facilitateur en démarche administrative. À ce titre, il fréquentait le bureau du Directeur de la sécurité publique qui lui offrait gracieusement des laissez-passer vierges qu’il revendait. C’est pourquoi, le procureur a demandé que les prévenus soient déclarés coupables et condamnés à six mois ferme. Convaincu par les dénégations de G. J. Pène, Me Cheikh Sy a plaidé la relaxe de son client.
Le Procureur de la République a demandé que les prévenus soient déclarés coupables et condamnés à six mois ferme. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 28 janvier prochain. Il a accordé la liberté provisoire aux prévenus, rapporte Le Témoin.
Cuisiné, le détenteur, Mor Talla Syll avait révélé aux enquêteurs que le document lui a été vendu par G. J. Pène qui sera arrêté et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux dans un document administratif. Le prévenu G. J. Pène a contesté devant les juges de la deuxième chambre correctionnelle les faits qui lui sont reprochés. « On m’a dit qu’il s’agit de faux laissez-passer, mais ce n’est pas vrai. Le cachet n’est pas faux. Les documents m’ont été donnés par l’ancien Directeur de la Sécurité Publique avant même l’état d’urgence. Je disposais d’un laissez-passer permanent. Les autres, je les offrais à mon tour à des connaissances car je suis un grand talibé mouride. Je le faisais gratuitement. Je n’ai pas besoin de les vendre car je suis chef de quatre entreprises », a soutenu le prévenu Pène pour sa défense.
A la question de savoir les nombreuses pièces d’identité trouvées chez lui, il répond qu’il n’y en avait que trois et ce sont celles de ses neveux. Revenant à la charge, le procureur de la République lui a fait savoir qu’outre les documents, huit personnes dont un Pakistanais ont été entendues et celui-ci a confié aux enquêteurs avoir payé 150.000 FCfa. « Je n’ai jamais vu de Pakistanais. Je travaille dans les carrières et je reçois beaucoup de documents. Pour M. T. Sylla, cela fait plus de 10 ans que je le connais », a soutenu le prévenu.
Cependant, le procureur de la République lui a dit que ses discussions sur WhatsApp et les reçus de transferts sont des preuves accablantes. Il s’y ajoute que dans le procès-verbal d’enquête, il dit être un facilitateur en démarche administrative. À ce titre, il fréquentait le bureau du Directeur de la sécurité publique qui lui offrait gracieusement des laissez-passer vierges qu’il revendait. C’est pourquoi, le procureur a demandé que les prévenus soient déclarés coupables et condamnés à six mois ferme. Convaincu par les dénégations de G. J. Pène, Me Cheikh Sy a plaidé la relaxe de son client.
Le Procureur de la République a demandé que les prévenus soient déclarés coupables et condamnés à six mois ferme. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 28 janvier prochain. Il a accordé la liberté provisoire aux prévenus, rapporte Le Témoin.