Suite à une information faisant état d’un trafic de drogue au sein de la famille Diagne, les policiers du commissariat de Grand-Dakar élaborent un plan pour appréhender les auteurs. Ce, en louant les services d’une indicatrice qui commande du crack chez le nommé Cheikh Diagne. Celui-ci mord à l’hameçon. Il est ainsi arrêté au moment de livrer la marchandise.
Sa sœur, Maguette Diagne, qui tentait de fuir après avoir encaissé les 40 mille FCfa issus de la vente, a été également appréhendée. Comme si la saisine de 1,15 g et 2,70 g de crack par-devers lui, ne suffisait pas, Cheikh Diagne essaie d’amadouer les policiers, en leur offrant 200 mille FCfa pour préserver sa liberté.
Il a été coffré pour offre ou cession de drogue et tentative de corruption. Sa sœur, qui est aussi poursuivie pour le délit d’offre ou cession de drogue, a révèlé aux enquêteurs, le nom de leur fournisseur, Mamadou Camara.
Tous les trois ont fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Présenté comme un dealer notoire et un multirécidiviste, Cheikh Diagne conteste être trafiquant de drogue devant les magistrats. Mais il avoue n’avoir détenu qu’une pipe.
‘’Les policiers ont menacé de m'embarquer, si je ne dénonçais pas Aziz qui est mon fournisseur’’, a-t-il déclaré. Alors que devant les policiers, il avait allégué que c’est Aziz qui lui avait donné deux boules de crack. Après avoir consommé l’une, il a vendu l’autre à 40 mille FCfa.
Il nie avoir tenu de tels propos et explique : ‘’Je n'ai jamais dit cela. C'est une certaine Dieynaba Tine qui m’a appelé en me disant que son fournisseur est injoignable. Nous avons acheté auprès d’Aziz’’, dit le prévenu. La police n’a pas pu mettre la main sur ce fameux Aziz.
Quant à Maguette Diagne, elle conteste les faits qui lui sont reprochés. ‘’Les 40 mille FCfa qu'il m'a remis, étaient destinés à ma mère. C'était pour la dépense quotidienne’’, s'est défendue Maguette Diagne.
Elle a nié avoir tenté de s'enfuir au moment de son arrestation et a dénoncé leur co-prévenu, Mamadou Camara. Celui-ci, présenté comme le fournisseur de la dame, a soutenu avoir été arrêté alors qu'il attendait son frère qui devait lui remettre de la marchandise. Il soutient qu'il n'a jamais dit que son fournisseur s'appelle Alié Dabo.
Malgré leurs dénégations, le parquet a requis deux ans ferme contre ce trio.
Après avoir plaidé la relaxe des prévenus Maguette Diagne et Mamadou Camara, les avocats de la défense ont sollicité la disqualification des faits initialement reprochés à Cheikh Diagne, en détention de drogue. Ils ont demandé une application bienveillante de la loi pour ce dernier.
Finalement, le tribunal a reconnu tous les prévenus coupables des faits qui leur sont reprochés. Maguette Diagne et Mamadou Camara ont écopé chacun d’une peine de six mois d’emprisonnement ferme. Moins chanceux que ses co-prévenus, Cheikh Diagne, qui est également reconnu coupable de corruption, est condamné à neuf mois de prison ferme.
Le tribunal a ordonné la confiscation au profit du Trésor public des 200.000 FCfa qu'il voulait proposer aux policiers.
EnQuête
Sa sœur, Maguette Diagne, qui tentait de fuir après avoir encaissé les 40 mille FCfa issus de la vente, a été également appréhendée. Comme si la saisine de 1,15 g et 2,70 g de crack par-devers lui, ne suffisait pas, Cheikh Diagne essaie d’amadouer les policiers, en leur offrant 200 mille FCfa pour préserver sa liberté.
Il a été coffré pour offre ou cession de drogue et tentative de corruption. Sa sœur, qui est aussi poursuivie pour le délit d’offre ou cession de drogue, a révèlé aux enquêteurs, le nom de leur fournisseur, Mamadou Camara.
Tous les trois ont fait face aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Présenté comme un dealer notoire et un multirécidiviste, Cheikh Diagne conteste être trafiquant de drogue devant les magistrats. Mais il avoue n’avoir détenu qu’une pipe.
‘’Les policiers ont menacé de m'embarquer, si je ne dénonçais pas Aziz qui est mon fournisseur’’, a-t-il déclaré. Alors que devant les policiers, il avait allégué que c’est Aziz qui lui avait donné deux boules de crack. Après avoir consommé l’une, il a vendu l’autre à 40 mille FCfa.
Il nie avoir tenu de tels propos et explique : ‘’Je n'ai jamais dit cela. C'est une certaine Dieynaba Tine qui m’a appelé en me disant que son fournisseur est injoignable. Nous avons acheté auprès d’Aziz’’, dit le prévenu. La police n’a pas pu mettre la main sur ce fameux Aziz.
Quant à Maguette Diagne, elle conteste les faits qui lui sont reprochés. ‘’Les 40 mille FCfa qu'il m'a remis, étaient destinés à ma mère. C'était pour la dépense quotidienne’’, s'est défendue Maguette Diagne.
Elle a nié avoir tenté de s'enfuir au moment de son arrestation et a dénoncé leur co-prévenu, Mamadou Camara. Celui-ci, présenté comme le fournisseur de la dame, a soutenu avoir été arrêté alors qu'il attendait son frère qui devait lui remettre de la marchandise. Il soutient qu'il n'a jamais dit que son fournisseur s'appelle Alié Dabo.
Malgré leurs dénégations, le parquet a requis deux ans ferme contre ce trio.
Après avoir plaidé la relaxe des prévenus Maguette Diagne et Mamadou Camara, les avocats de la défense ont sollicité la disqualification des faits initialement reprochés à Cheikh Diagne, en détention de drogue. Ils ont demandé une application bienveillante de la loi pour ce dernier.
Finalement, le tribunal a reconnu tous les prévenus coupables des faits qui leur sont reprochés. Maguette Diagne et Mamadou Camara ont écopé chacun d’une peine de six mois d’emprisonnement ferme. Moins chanceux que ses co-prévenus, Cheikh Diagne, qui est également reconnu coupable de corruption, est condamné à neuf mois de prison ferme.
Le tribunal a ordonné la confiscation au profit du Trésor public des 200.000 FCfa qu'il voulait proposer aux policiers.
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