C'est suite à une information anonyme, faisant état de l'existence d'un intense réseau de trafic de chanvre indien, animé par Saliou Camara au Front de terre, que les limiers du Commissariat de Grand-Dakar avait fait une décente dans sa chambre le 16 juillet 2015.
Sur place, les agents trouvent le mis en cause en train de fumer le produit prohibé, en compagnie de ses amis Fallou Ndiaye et Ousmane Nelson Diédhiou. Et, la perquisition faite sur les lieux avait permis aux policiers d'y découvrir 61 kg de chanvre indien, dissimulés sous un matelas (30 blocs de 2 kg chacun et une autre quantité en vrac d'1 kg).
Arrêtés tous les trois, Saliou Camara soutient qu'il avait acheté à crédit le produit nocif à Kaolack auprès d'un trafiquant du nom Boubacar Diatta. C'est après sa commercialisation qu'il devait payer son fournisseur. Mais, ses deux présumés acolytes étaient venus auprès de lui pour acheter un mouton qu'il vendait pour le compte d'un ami du nom d'Ousmane Karbala Ndiaye.
A leur tour, Ousmane Nelson Diédhiou et Fallou Ndiaye confirme ses déclarations sans pour autant convaincre les enquêteurs de leur bonne foi.
Devant la chambre criminelle de Dakar ce mardi, Saliou Camara, né en 1994 tente de diminuer sa responsabilité pénale. Il affirme que les agents n'avaient découvert dans sa chambre que 2 kg de chanvre indien, destiné à son usage personnel. " Boubacar Diatta est mon client. Il avait sollicité mes services pour que je lui fasse une rampe d'escalier. C'est après avoir accompli ce travail, qu'il m'avait offert les 2 kg de chanvre indien. J'avais refusé de donner de l'argent aux policiers, suite à mon arrestation. Raison pour laquelle, ils ont mentionné dans le procès-verbal 61 kg. Je ne suis pas un trafiquant ", s'est défendu le sieur Camara.
" C'est mon père qui m'avait donné la somme de 90 mille francs pour que je lui achète un mouton. C'est sur ces entrefaites, que j'avais demandé à mon ami Fallou Ndiaye de m'accompagner chez Saliou Camara. Ce dernier, vendait le mouton pour le compte d'Ousmane Karbala Ndiaye. C'est après la rupture du jeune qu'on s'était rendus chez Saliou. Lorsque les policiers nous ont trouvés sur les lieux, ils nous ont tous embarqués. C'est une fois, à la police que j'avais su que les deux sachets trouvés sous le matelas, contenaient du chanvre indien. Je ne fume même pas de la cigarette", a juré Ousmane Nelson Diédhiou, né en 1993, chauffeur de son état et domicilié à Grand-Yoff.
Fallou Ndiaye soutient lui aussi qu'il a été au mauvais endroit au mauvais moment. " Au moment de mon arrestation, je travaillais à Eiffage Sénégal. Je ne suis ni un vendeur ni un fumeur de chanvre indien", s'est-il dédouané.
Dans son réquisitoire le parquet a souligné qu'il n'y a aucun élément objectif du dossier qui permet d'asseoir la culpabilité de Fallou Ndiaye et d'Ousmane Diédhiou. Puisque, dit-il, ils ont toujours nié leur implication dans les faits d'association de malfaiteurs et de trafic intérieur de drogue qui leur sont reprochés.
En outre, poursuit-il, le père d'Ousmane Diédhiou, entendu par les enquêteurs avait confirmé les dires de son fils. Ainsi, il a sollicité leur acquittement.
Concernant Saliou Camara, le maître des poursuites a requis 10 ans de travaux forcés contre lui et une amende de 5 millions pour trafic intérieur de drogue.
D'après lui, il est constant que, c'est la quantité de 61 kg qui a été retrouvée dans la chambre que l'accusé avait prise en location.
L'avocate de ce dernier, Me Fatimata Sall a sollicité la disqualification des faits en détention de chanvre indien, en vue de l'usage, avant de solliciter une application bienveillante de la loi.
Me Bamar Faye et ses deux consœurs qui se sont constitués pour Fallou Ndiaye et Ousmane Diédhiou ont plaidé l'acquittement. "Le parquet a demandé l'acquittement de Fallou Ndiaye. Mais, je ne suis pas satisfaite. Parce que, mon client qui n'était âgé que de 20 ans au moment de son arrestation a passé trois ans à Rebeuss pour des accusations aussi, légères. Il n'était pas connu des services de la police. Il n'a été retrouvé par devers lui ni argent ni drogue. Il n'avait rien à faire devant cette chambre", a dénoncé Me Ramatoulaye Ba.
" Ses deux enfants sont en train de vivre une injustice. Si vous devez mettre en délibéré cette affaire, je vous demande Monsieur le juge de leur accorder une liberté provisoire pour abréger leur souffrance et celle des parents", a sollicité Me Faye.
Au terme des plaidoiries, le juge qui a rejeté les demandes de liberté provisoire a fixé son délibéré au 2 Octobre prochain.
Kady FATY Leral
Sur place, les agents trouvent le mis en cause en train de fumer le produit prohibé, en compagnie de ses amis Fallou Ndiaye et Ousmane Nelson Diédhiou. Et, la perquisition faite sur les lieux avait permis aux policiers d'y découvrir 61 kg de chanvre indien, dissimulés sous un matelas (30 blocs de 2 kg chacun et une autre quantité en vrac d'1 kg).
Arrêtés tous les trois, Saliou Camara soutient qu'il avait acheté à crédit le produit nocif à Kaolack auprès d'un trafiquant du nom Boubacar Diatta. C'est après sa commercialisation qu'il devait payer son fournisseur. Mais, ses deux présumés acolytes étaient venus auprès de lui pour acheter un mouton qu'il vendait pour le compte d'un ami du nom d'Ousmane Karbala Ndiaye.
A leur tour, Ousmane Nelson Diédhiou et Fallou Ndiaye confirme ses déclarations sans pour autant convaincre les enquêteurs de leur bonne foi.
Devant la chambre criminelle de Dakar ce mardi, Saliou Camara, né en 1994 tente de diminuer sa responsabilité pénale. Il affirme que les agents n'avaient découvert dans sa chambre que 2 kg de chanvre indien, destiné à son usage personnel. " Boubacar Diatta est mon client. Il avait sollicité mes services pour que je lui fasse une rampe d'escalier. C'est après avoir accompli ce travail, qu'il m'avait offert les 2 kg de chanvre indien. J'avais refusé de donner de l'argent aux policiers, suite à mon arrestation. Raison pour laquelle, ils ont mentionné dans le procès-verbal 61 kg. Je ne suis pas un trafiquant ", s'est défendu le sieur Camara.
" C'est mon père qui m'avait donné la somme de 90 mille francs pour que je lui achète un mouton. C'est sur ces entrefaites, que j'avais demandé à mon ami Fallou Ndiaye de m'accompagner chez Saliou Camara. Ce dernier, vendait le mouton pour le compte d'Ousmane Karbala Ndiaye. C'est après la rupture du jeune qu'on s'était rendus chez Saliou. Lorsque les policiers nous ont trouvés sur les lieux, ils nous ont tous embarqués. C'est une fois, à la police que j'avais su que les deux sachets trouvés sous le matelas, contenaient du chanvre indien. Je ne fume même pas de la cigarette", a juré Ousmane Nelson Diédhiou, né en 1993, chauffeur de son état et domicilié à Grand-Yoff.
Fallou Ndiaye soutient lui aussi qu'il a été au mauvais endroit au mauvais moment. " Au moment de mon arrestation, je travaillais à Eiffage Sénégal. Je ne suis ni un vendeur ni un fumeur de chanvre indien", s'est-il dédouané.
Dans son réquisitoire le parquet a souligné qu'il n'y a aucun élément objectif du dossier qui permet d'asseoir la culpabilité de Fallou Ndiaye et d'Ousmane Diédhiou. Puisque, dit-il, ils ont toujours nié leur implication dans les faits d'association de malfaiteurs et de trafic intérieur de drogue qui leur sont reprochés.
En outre, poursuit-il, le père d'Ousmane Diédhiou, entendu par les enquêteurs avait confirmé les dires de son fils. Ainsi, il a sollicité leur acquittement.
Concernant Saliou Camara, le maître des poursuites a requis 10 ans de travaux forcés contre lui et une amende de 5 millions pour trafic intérieur de drogue.
D'après lui, il est constant que, c'est la quantité de 61 kg qui a été retrouvée dans la chambre que l'accusé avait prise en location.
L'avocate de ce dernier, Me Fatimata Sall a sollicité la disqualification des faits en détention de chanvre indien, en vue de l'usage, avant de solliciter une application bienveillante de la loi.
Me Bamar Faye et ses deux consœurs qui se sont constitués pour Fallou Ndiaye et Ousmane Diédhiou ont plaidé l'acquittement. "Le parquet a demandé l'acquittement de Fallou Ndiaye. Mais, je ne suis pas satisfaite. Parce que, mon client qui n'était âgé que de 20 ans au moment de son arrestation a passé trois ans à Rebeuss pour des accusations aussi, légères. Il n'était pas connu des services de la police. Il n'a été retrouvé par devers lui ni argent ni drogue. Il n'avait rien à faire devant cette chambre", a dénoncé Me Ramatoulaye Ba.
" Ses deux enfants sont en train de vivre une injustice. Si vous devez mettre en délibéré cette affaire, je vous demande Monsieur le juge de leur accorder une liberté provisoire pour abréger leur souffrance et celle des parents", a sollicité Me Faye.
Au terme des plaidoiries, le juge qui a rejeté les demandes de liberté provisoire a fixé son délibéré au 2 Octobre prochain.
Kady FATY Leral