Devant la barre du tribunal des flagrants délits, où il a comparu ce mercredi, à côté de Mamadou Dial, Babacar Diagne dit Back a accusé quatre policiers du Commissariat central d'être à l'origine de son arrestation. A en croire, le résident de la Médina qui a été condamné dans le passé pour trafic de chanvre indien, c'est suite à une querelle chez lui avec lesdits agents que ces derniers lui avaient soutiré la somme de 500 mille francs Cfa. Et comme si, cela ne suffisait pas, ils l'avaient menacé de l'emprisonner.
« C'est le jour où, on faisait le partage de notre héritage chez nous que je me suis disputé avec les policiers. Lorsque je les ai insultés, ils ont perquisitionné ma chambre avant de prendre mes 500 mille francs. Par la suite, je suis allé porter plainte contre eux. Ainsi pour se venger, ils sont venus chez moi, le 29 juin avec Mamadou Dial sous prétexte que ce dernier, m'a désigné comme étant son fournisseur de chanvre indien. Alors que, depuis mon élargissement, je me suis reconverti en éleveur. Mes moutons coûtent minimum 500 mille francs », s'est défendu le sieur Diagne, né en 1990.
Interpelé par le juge, Mamadou Dial, électricien de son état qui a été arrêté chez lui avec 26 cornets de chanvre indien, suite à une dénonciation anonyme, tente de restreindre sa responsabilité sur les faits. Il soutient que les limiers n'ont trouvé entre ses mains qu'un joint, destiné à son usage personnel. Il ajoute qu'il a acheté le produit illicite auprès d'un trafiquant établi au Colobane. Et, il ne connaît ni d'Adam, ni d'Eve son présumé acolyte.
Dans son réquisitoire, le parquet a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre Mamadou Dial. Et, le renvoi des fins de la poursuite à l'encontre de Babacar Diagne.
Selon le maître des poursuites, le sieur Dial avait bel et bien dit aux enquêteurs de la Sûreté urbaine qu'il avait acheté une quantité de 250 grammes du produit illicite auprès de son co-prévenu au prix de 20 mille francs. Mais, étant donné que ce dernier, l'a toujours nié et aucune drogue n'a été retrouvée par devers lui, sa culpabilité ne pourrait être retenue.
Abondant dans le même sens, le tonitruant Me El Hadji Diouf qui s'est constitué pour Babacar Diagne, a sollicité la relaxe. A en croire l'avocat, c'est depuis le mois de mai que son client avait porté plainte contre ses antagonistes qui utilisent la justice à des fins de règlement de comptes. « Notre République est en danger. Car, on se sert de la justice pour massacrer des gens. Ils avaient vandalisé toute la chambre de mon client sans succès. Malgré tout, ils l'ont emmené faire quelques jours en prison. Alors que notre plainte était restée sans suite », a dénoncé la robe noire.
Ses confrères Mes Iba Mar Diop et Baba Diop ont quant à eux, sollicité une disqualification des faits en détention de chanvre indien pour Mamadou Dial.
Rendant sa décision, le juge qui a suivi le réquisitoire du Ministère public a condamné Mamadou Dial à deux ans d'emprisonnement ferme pour offre ou cession de drogue. Avant de prononcer la relaxe à l'encontre de Babacar Diagne.
Kady FATY Leral
« C'est le jour où, on faisait le partage de notre héritage chez nous que je me suis disputé avec les policiers. Lorsque je les ai insultés, ils ont perquisitionné ma chambre avant de prendre mes 500 mille francs. Par la suite, je suis allé porter plainte contre eux. Ainsi pour se venger, ils sont venus chez moi, le 29 juin avec Mamadou Dial sous prétexte que ce dernier, m'a désigné comme étant son fournisseur de chanvre indien. Alors que, depuis mon élargissement, je me suis reconverti en éleveur. Mes moutons coûtent minimum 500 mille francs », s'est défendu le sieur Diagne, né en 1990.
Interpelé par le juge, Mamadou Dial, électricien de son état qui a été arrêté chez lui avec 26 cornets de chanvre indien, suite à une dénonciation anonyme, tente de restreindre sa responsabilité sur les faits. Il soutient que les limiers n'ont trouvé entre ses mains qu'un joint, destiné à son usage personnel. Il ajoute qu'il a acheté le produit illicite auprès d'un trafiquant établi au Colobane. Et, il ne connaît ni d'Adam, ni d'Eve son présumé acolyte.
Dans son réquisitoire, le parquet a requis deux ans d'emprisonnement ferme contre Mamadou Dial. Et, le renvoi des fins de la poursuite à l'encontre de Babacar Diagne.
Selon le maître des poursuites, le sieur Dial avait bel et bien dit aux enquêteurs de la Sûreté urbaine qu'il avait acheté une quantité de 250 grammes du produit illicite auprès de son co-prévenu au prix de 20 mille francs. Mais, étant donné que ce dernier, l'a toujours nié et aucune drogue n'a été retrouvée par devers lui, sa culpabilité ne pourrait être retenue.
Abondant dans le même sens, le tonitruant Me El Hadji Diouf qui s'est constitué pour Babacar Diagne, a sollicité la relaxe. A en croire l'avocat, c'est depuis le mois de mai que son client avait porté plainte contre ses antagonistes qui utilisent la justice à des fins de règlement de comptes. « Notre République est en danger. Car, on se sert de la justice pour massacrer des gens. Ils avaient vandalisé toute la chambre de mon client sans succès. Malgré tout, ils l'ont emmené faire quelques jours en prison. Alors que notre plainte était restée sans suite », a dénoncé la robe noire.
Ses confrères Mes Iba Mar Diop et Baba Diop ont quant à eux, sollicité une disqualification des faits en détention de chanvre indien pour Mamadou Dial.
Rendant sa décision, le juge qui a suivi le réquisitoire du Ministère public a condamné Mamadou Dial à deux ans d'emprisonnement ferme pour offre ou cession de drogue. Avant de prononcer la relaxe à l'encontre de Babacar Diagne.
Kady FATY Leral