L a mort de deux (02) soldats sénégalais en patrouille le long de la frontière nord de la Casamance (avec la Gambie) et la disparition de neuf (09) autres n’est qu’une conséquence de plus de l’exploitation abusive des forêts casamançaises.
Confrontées à un pillage abusif et organisé de ces ressources ligneuses, à cause de Chinois et Indiens implantés en Gambie et quelques fois en Guinée-Bissau, avec la complicité parfois de populations locales et d’éléments armés appartenant au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) qui en font un fonds de commerce en plus de la culture et du trafic de drogue, la Casamance est en train de perdre ses dernières réserves forestières.
Le Sénégal est quasi impuissant. Le déploiement militaire et les nombreuses mesures n’y ont rien changé. Au contraire. Les camions chargés de bois continuent de quitter frauduleusement le sol sénégalais, en atteste l’annonce de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) d’avant-hier, mardi 25 janvier 2022. «Durant les cinq derniers mois, 77 camions transportant illégalement du bois provenant du Sénégal ont été immobilisés par le 5e Détachement déployé au sein de la Force internationale en Gambie», renseigne la source militaire.
Et pourtant, en plus de l’intervention militaire, l’Etat du Sénégal avait décidé de la suspension de l’autorisation d’exploitation de bois, la révision du Code forestier pour durcir les peines et du renforcement du personnel forestier. Le trafic de bois en Casamance est un problème sérieux qui a pris de l’ampleur ces dernières années. L’écologiste Aly El Aïdar fait partie des premiers à sonner l’alerte, en montrant, preuves à l’appui, les dépôts de bois en provenance de la Casamance le long de la frontière avec la Gambie.
Il s’en était suivi une mission de plusieurs ministres à l’époque, notamment Augustin Tine des Forces Armées, Abdoulaye Daouda Diallo de l’Intérieur et de la Sécurité publique et Abdoulaye Bibi Baldé de l’Environnement et du Développement durable. Une manière pour le gouvernement de montrer qu’il mesure l’ampleur du désastre écologique. Mais, hélas !
Les évènements de Boffa Bayotte sont venus rappeler l’acuité de la question. Avant que le reportage de BBC, «Africa Eye», intitulé «Les arbres qui saignent», ne parle d’un manque à gagner du Sénégal estimé à 117 milliards de FCFA. Et tout cela, avec la complicité présumée de fonctionnaires gambiens.
Pour ce trafic de bois, la sincérité du gouvernement gambien, envers le voisin sénégalais, est sujette à questionnements. Des accords entre les deux pays ont toujours mis en avant la volonté gambienne de soutenir le Sénégal à mettre fin à ce trafic, sans qu’une solution définitive ne soit trouvée.
L’arrivée du président Adama Barrow au pouvoir et la relance du dialogue entre les deux Etats avait suscité un espoir. Hélas, la gangrène est toujours présente. Et comme pour couronner ce pillage, le mouvement indépendantiste des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) qui déroge à la règle établie par l’Etat et se donne le droit d’octroyer ses propres permis de coupe ne facilite pas le combat, en terre sénégalaise. Il y a aussi la complicité de villageois qui sont parfois de connivence avec les trafiquants. Rapporte Vipeoples .
Confrontées à un pillage abusif et organisé de ces ressources ligneuses, à cause de Chinois et Indiens implantés en Gambie et quelques fois en Guinée-Bissau, avec la complicité parfois de populations locales et d’éléments armés appartenant au Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) qui en font un fonds de commerce en plus de la culture et du trafic de drogue, la Casamance est en train de perdre ses dernières réserves forestières.
Le Sénégal est quasi impuissant. Le déploiement militaire et les nombreuses mesures n’y ont rien changé. Au contraire. Les camions chargés de bois continuent de quitter frauduleusement le sol sénégalais, en atteste l’annonce de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) d’avant-hier, mardi 25 janvier 2022. «Durant les cinq derniers mois, 77 camions transportant illégalement du bois provenant du Sénégal ont été immobilisés par le 5e Détachement déployé au sein de la Force internationale en Gambie», renseigne la source militaire.
Et pourtant, en plus de l’intervention militaire, l’Etat du Sénégal avait décidé de la suspension de l’autorisation d’exploitation de bois, la révision du Code forestier pour durcir les peines et du renforcement du personnel forestier. Le trafic de bois en Casamance est un problème sérieux qui a pris de l’ampleur ces dernières années. L’écologiste Aly El Aïdar fait partie des premiers à sonner l’alerte, en montrant, preuves à l’appui, les dépôts de bois en provenance de la Casamance le long de la frontière avec la Gambie.
Il s’en était suivi une mission de plusieurs ministres à l’époque, notamment Augustin Tine des Forces Armées, Abdoulaye Daouda Diallo de l’Intérieur et de la Sécurité publique et Abdoulaye Bibi Baldé de l’Environnement et du Développement durable. Une manière pour le gouvernement de montrer qu’il mesure l’ampleur du désastre écologique. Mais, hélas !
Les évènements de Boffa Bayotte sont venus rappeler l’acuité de la question. Avant que le reportage de BBC, «Africa Eye», intitulé «Les arbres qui saignent», ne parle d’un manque à gagner du Sénégal estimé à 117 milliards de FCFA. Et tout cela, avec la complicité présumée de fonctionnaires gambiens.
Pour ce trafic de bois, la sincérité du gouvernement gambien, envers le voisin sénégalais, est sujette à questionnements. Des accords entre les deux pays ont toujours mis en avant la volonté gambienne de soutenir le Sénégal à mettre fin à ce trafic, sans qu’une solution définitive ne soit trouvée.
L’arrivée du président Adama Barrow au pouvoir et la relance du dialogue entre les deux Etats avait suscité un espoir. Hélas, la gangrène est toujours présente. Et comme pour couronner ce pillage, le mouvement indépendantiste des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) qui déroge à la règle établie par l’Etat et se donne le droit d’octroyer ses propres permis de coupe ne facilite pas le combat, en terre sénégalaise. Il y a aussi la complicité de villageois qui sont parfois de connivence avec les trafiquants. Rapporte Vipeoples .