Plus d’une dizaine de camions et de grues gambiens, des centaines de charrettes et plusieurs centaines de troncs d’arbre ont été saisis et immobilisés dans plusieurs postes militaires de la région de Ziguinchor, a appris samedi l’Aps auprès du commandement militaire de la zone sud. La lutte contre le trafic de bois dans la forêt de la Casamance commence « à porter ses fruits » compte tenu de l’importance de la saisie ces derniers mois, a souligné le commandant Serge Boissy du poste militaire de Diouloulou, dans le département de Bignona. « Les saisies sont considérables dans la zone. Des troncs sont souvent mobilisés par l’Armée », a expliqué le commandant Boissy.
Le commandant s’exprimait au cours d’une rencontre faisant le point de la lutte contre le trafic de bois en présence de trois ministres venus expressément s’enquérir de l’État de dégradation de la forêt de la Casamance, dernier poumon vert du pays. Il s’agit des ministres Augustin Tine (Forces Armées), Abdoulaye Daouda Diallo (Intérieur et Sécurité publique) et Abdoulaye Bibi Baldé (Environnement et Développement durable). Ils ont été mandatés par le président de la République Macky Sall pour constater de visu le trafic de bois dont fait l’objet la forêt de la Casamance.
Après l’étape de Diouloulou, les ministres, en compagnie des autorités administratives, sécuritaires et locales de la région de Ziguinchor et des chefs de service, ont fait le cap sur Bignona où « la moisson de la lutte était beaucoup plus lisible. Ici, les Forces armées, en collaboration avec les services des Eaux et forêts et chasse, ont mobilisé « 122 charrettes, 10 camions et des grues d’immatriculation gambienne et plusieurs troncs d’arbre ». « Nous avons même plus d’espace pour garder les charrettes, les camions et les troncs. Les locaux sont pleins du fait de la saisie. Mais nous avons lancé une procédure de confiscation définitive des charrettes et camions », a expliqué, devant les ministres, le commandant Djimanga Diédhiou, l’inspecteur régional des Eaux et forêt à Ziguinchor.
A Toubacouta, les militaires ont aussi eu à mobiliser « 58 charrettes et 699 troncs de tek et de vène principalement ».
Le Quotidien
Le commandant s’exprimait au cours d’une rencontre faisant le point de la lutte contre le trafic de bois en présence de trois ministres venus expressément s’enquérir de l’État de dégradation de la forêt de la Casamance, dernier poumon vert du pays. Il s’agit des ministres Augustin Tine (Forces Armées), Abdoulaye Daouda Diallo (Intérieur et Sécurité publique) et Abdoulaye Bibi Baldé (Environnement et Développement durable). Ils ont été mandatés par le président de la République Macky Sall pour constater de visu le trafic de bois dont fait l’objet la forêt de la Casamance.
Après l’étape de Diouloulou, les ministres, en compagnie des autorités administratives, sécuritaires et locales de la région de Ziguinchor et des chefs de service, ont fait le cap sur Bignona où « la moisson de la lutte était beaucoup plus lisible. Ici, les Forces armées, en collaboration avec les services des Eaux et forêts et chasse, ont mobilisé « 122 charrettes, 10 camions et des grues d’immatriculation gambienne et plusieurs troncs d’arbre ». « Nous avons même plus d’espace pour garder les charrettes, les camions et les troncs. Les locaux sont pleins du fait de la saisie. Mais nous avons lancé une procédure de confiscation définitive des charrettes et camions », a expliqué, devant les ministres, le commandant Djimanga Diédhiou, l’inspecteur régional des Eaux et forêt à Ziguinchor.
A Toubacouta, les militaires ont aussi eu à mobiliser « 58 charrettes et 699 troncs de tek et de vène principalement ».
Le Quotidien