En visite dans les Niayes, le ministre du Commerce Aminata Assome Diatta a écouté les producteurs qui ont d'abord salué les efforts du gouvernement suite à la décision de geler l'importation de certaines denrées. Toutefois, des problèmes subsistent.
« Nous les femmes, nous vivons des situations difficiles. Nous ne pouvons même pas faire de la transformation, à chaque fois nos légumes pourrissent entre nos mains faute d'unité de transformation. L’engrais, le gasoil sont trop chers. Par exemple un sac d'engrais coûte 35 mille fcfa. C'est exorbitant", tonne Fatou Sow, membre de l'association de l'Union maraîchère de Fass Boye.
Mévente des produits: un léger mieux
Contraire à la campagne de la l'année dernière, les producteurs pour cette saison poussent un ouf de soulagement. Le gèle des importations a permis aux acteurs de vendre leurs productions. Du moins une bonne partie.
« Il y a une amélioration du côté de l’importation, nous avons fait un bilan de commercialisation, nous avons constaté une perte de 9 milliards fcfa. Mais cette saison, avec les discussions, nous avons trouvé des solutions. Après l’arrêt des importations, nous nous en sortons" s'est réjoui Maodo Samb, président de la filière carotte à Fass boye. Il poursuit pour poser les urgences.
"Ce que nous voulons, c'est l’augmentation des surfaces à emblaver. Certains services de l’Etat nous fatiguent sous prétexte que nous sommes sur la zone de restauration. Nous demandons aussi l’augmentation des subventions, des lignes de crédit. Nous avons également des problèmes d’infrastructures, des chambres froides..."
Aminata Assome Diatta pour sa part les a rassurés. « Le président de la République a un seul objectif. Que le Sénégal soit auto-suffisant. Et pour cela nous avons besoin de soutenir les producteurs et nous savons que pour encourager le producteur à produire davantage, il faut régler le problème de la commercialisation. Ces deux dernières années, les producteurs ont rencontré beaucoup de difficultés dues à la pandémie. C’est la raison pour laquelle nous avons pris des mesures suite à notre mission de l’année dernière et tout au long de l’année les services ont travaillé avec les producteurs et surtout l’appui avec les autorités pour aider les producteurs à ne pas connaître les mêmes difficultés que l’année dernière", dit-elle.
Un marché à terme pour aider les producteurs
Le ministre du Commerce reconnaît qu' "Il y a des progrès qui sont notés mais le travail doit se poursuivre tout au long de la commercialisation pour que les producteurs ne rencontrent plus de difficultés". Elle explique : " J’ai dit également aux producteurs que nous avons initié un projet, un marché à terme qui va aider les producteurs. Dans tous les pays développés, ce sont les marchés à terme qui ont aidé à résoudre les problèmes. Il y a des instructions du président Sall pour la construction des chambres froides, nous y travaillons avec un privé, nous avons entrepris de rendre fonctionnel le marché d’intérêt national qui se trouve à Diamniadio. L’oignon et la pomme de terre importés ne sont plus dans le marché, c’est la production locale qui est sur le marché. », a-t-elle soutenu. Apporte Vipeoples .
« Nous les femmes, nous vivons des situations difficiles. Nous ne pouvons même pas faire de la transformation, à chaque fois nos légumes pourrissent entre nos mains faute d'unité de transformation. L’engrais, le gasoil sont trop chers. Par exemple un sac d'engrais coûte 35 mille fcfa. C'est exorbitant", tonne Fatou Sow, membre de l'association de l'Union maraîchère de Fass Boye.
Mévente des produits: un léger mieux
Contraire à la campagne de la l'année dernière, les producteurs pour cette saison poussent un ouf de soulagement. Le gèle des importations a permis aux acteurs de vendre leurs productions. Du moins une bonne partie.
« Il y a une amélioration du côté de l’importation, nous avons fait un bilan de commercialisation, nous avons constaté une perte de 9 milliards fcfa. Mais cette saison, avec les discussions, nous avons trouvé des solutions. Après l’arrêt des importations, nous nous en sortons" s'est réjoui Maodo Samb, président de la filière carotte à Fass boye. Il poursuit pour poser les urgences.
"Ce que nous voulons, c'est l’augmentation des surfaces à emblaver. Certains services de l’Etat nous fatiguent sous prétexte que nous sommes sur la zone de restauration. Nous demandons aussi l’augmentation des subventions, des lignes de crédit. Nous avons également des problèmes d’infrastructures, des chambres froides..."
Aminata Assome Diatta pour sa part les a rassurés. « Le président de la République a un seul objectif. Que le Sénégal soit auto-suffisant. Et pour cela nous avons besoin de soutenir les producteurs et nous savons que pour encourager le producteur à produire davantage, il faut régler le problème de la commercialisation. Ces deux dernières années, les producteurs ont rencontré beaucoup de difficultés dues à la pandémie. C’est la raison pour laquelle nous avons pris des mesures suite à notre mission de l’année dernière et tout au long de l’année les services ont travaillé avec les producteurs et surtout l’appui avec les autorités pour aider les producteurs à ne pas connaître les mêmes difficultés que l’année dernière", dit-elle.
Un marché à terme pour aider les producteurs
Le ministre du Commerce reconnaît qu' "Il y a des progrès qui sont notés mais le travail doit se poursuivre tout au long de la commercialisation pour que les producteurs ne rencontrent plus de difficultés". Elle explique : " J’ai dit également aux producteurs que nous avons initié un projet, un marché à terme qui va aider les producteurs. Dans tous les pays développés, ce sont les marchés à terme qui ont aidé à résoudre les problèmes. Il y a des instructions du président Sall pour la construction des chambres froides, nous y travaillons avec un privé, nous avons entrepris de rendre fonctionnel le marché d’intérêt national qui se trouve à Diamniadio. L’oignon et la pomme de terre importés ne sont plus dans le marché, c’est la production locale qui est sur le marché. », a-t-elle soutenu. Apporte Vipeoples .