Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme, hier, les populations des îles du Saloum ont fait part de leurs préoccupations, face à la dégradation de la mangrove d'où elles tirent l’essentiel de leurs ressources.
Elles réclament la réalisation d’infrastructures et des équipements pour la valorisation des produits halieutiques.
En effet, l'impact du changement climatique est néfaste sur l’écosystème de la mangrove.
Ainsi, la réflexion, lors de la célébration du 8 Mars à Toubacouta, par les organisations de femmes du département de Foundiougne, a porté sur la sauvegarde de la mangrove.
"Les femmes vivant dans les zones de mangrove tirent l’essentiel de leurs ressources de la mer. Aujourd’hui, cet écosystème subit de plein fouet les effets du changement climatique, avec des ressources de plus en plus rares. Le peu qui nous reste n’est pas exploité de manière optimale, faute d’infrastructures et d’équipements adéquats. C’est une situation difficile qui pousse de plus en plus les riverains à partir", a soutenu Bintou Sonko Diakhaté, Présidente de l’Association des femmes transformatrices, en marge d’un panel initié par l’association de défense de l’environnement Nebeday.
Renseigne Vipeoples.