Cette histoire inédite, jamais vue ou vécue que « Le Témoin » quotidien vous raconte, laisse croire que la ville de Touba s’est dotée véritablement d’un statut spécial ! Un Etat dans l’Etat, où les ministres, gouverneurs, préfets, sous-préfets et commissaires de police ont tous montré leurs limites, dans l’application des lois et règlements du pays. Jugez-en ! Dans cette ville, un infirmier à la retraite avait demandé et obtenu, l’ouverture d’un cabinet paramédical.
Après son décès à l’âge de 70 ans, son fils, « charretier » de profession, analphabète, non instruit dans le domaine de la santé, a finalement hérité du cabinet paramédical. Depuis des années, le fils en question exerce illégalement la profession d’infirmier, au vu et au su de tout le monde. Et du coup, le cabinet géré par ce faux médecin héritier que les patients de Touba appellent « Docteur », est devenu une officine clandestine. Une situation à la fois inadmissible, inexcusable, injustifiable, inexplicable et impardonnable, qui dure depuis plus de cinq ans. Pour preuve, les différents gouverneurs, préfets, sous-préfets, médecins-chefs de région, n’ont pas réussi à fermer le cabinet incriminé. Car notre « médecin », héritier comme la plupart des faux pharmaciens et infirmiers pratiquants, bénéficie de la protection de certaines autorités religieuses de Touba. Même les services de Police et de Gendarmerie, dans leur volonté d’assainir le milieu de la santé, se sont heurtés à une ligne rouge à ne pas franchir.
Saisi de l’affaire, renseigne « Le Témoin » quotidien, le ministre de la Santé ne cesse de traîner les pieds, histoire de montrer son impuissance face à ce cabinet paramédical ! Le procureur de la République de Diourbel n’en parlons pas ! Comme quoi, aucune autorité médicale, politique, judiciaire et policièr,e n’ose se frotter à ce charretier-infirmier ! Naturellement, si cela se passait à Dakar, Thiès, Rufisque ou Thiès, Ziguinchor ou Saint-Louis, en moins de vingt-quatre heures (24h), les gouverneurs, préfets et sous-préfets auraient multiplié les arrêtés portant fermeture d’un cabinet médical clandestin, avant de procéder à l’arrestation des faussaires pour exercice illégal de la médecine et usurpation de fonction. Qui disait que les lois et règlements de la République ne sont applicables que dans une partie du pays…
Le Témoin
Après son décès à l’âge de 70 ans, son fils, « charretier » de profession, analphabète, non instruit dans le domaine de la santé, a finalement hérité du cabinet paramédical. Depuis des années, le fils en question exerce illégalement la profession d’infirmier, au vu et au su de tout le monde. Et du coup, le cabinet géré par ce faux médecin héritier que les patients de Touba appellent « Docteur », est devenu une officine clandestine. Une situation à la fois inadmissible, inexcusable, injustifiable, inexplicable et impardonnable, qui dure depuis plus de cinq ans. Pour preuve, les différents gouverneurs, préfets, sous-préfets, médecins-chefs de région, n’ont pas réussi à fermer le cabinet incriminé. Car notre « médecin », héritier comme la plupart des faux pharmaciens et infirmiers pratiquants, bénéficie de la protection de certaines autorités religieuses de Touba. Même les services de Police et de Gendarmerie, dans leur volonté d’assainir le milieu de la santé, se sont heurtés à une ligne rouge à ne pas franchir.
Saisi de l’affaire, renseigne « Le Témoin » quotidien, le ministre de la Santé ne cesse de traîner les pieds, histoire de montrer son impuissance face à ce cabinet paramédical ! Le procureur de la République de Diourbel n’en parlons pas ! Comme quoi, aucune autorité médicale, politique, judiciaire et policièr,e n’ose se frotter à ce charretier-infirmier ! Naturellement, si cela se passait à Dakar, Thiès, Rufisque ou Thiès, Ziguinchor ou Saint-Louis, en moins de vingt-quatre heures (24h), les gouverneurs, préfets et sous-préfets auraient multiplié les arrêtés portant fermeture d’un cabinet médical clandestin, avant de procéder à l’arrestation des faussaires pour exercice illégal de la médecine et usurpation de fonction. Qui disait que les lois et règlements de la République ne sont applicables que dans une partie du pays…
Le Témoin