« Au 31 décembre 2015, les Aéroports du Sénégal ont enregistré 2 004 020 passagers globaux contre 1 974 846 durant la même période en 2014, soit une augmentation de 1,5% en valeur relative et 29.164 en valeur absolue », a indiqué le rapport d’activités et de gestion de 2015 de la Direction du contrôle interne et de gestion des Ads. « Au niveau mondial, le trafic de passagers a augmenté de 6,1% sur un échantillon de 908 aéroports (source Aci) tandis qu’en Afrique sur un échantillonnage de 66 aéroports, la croissance est de 0,3% », lit-on dans un communiqué reçu à leral. Selon le document, « plusieurs facteurs sont à la base de cette embellie pour les Aéroports du Sénégal (Ads). L’éradication du virus Ebola a été particulièrement significative sur le trafic en provenance d’Europe (notamment la reprise de certains vols charters qui avaient arrêté de desservir la sous-région) mais également sur le trafic de la zone CEDEAO qui a enregistré une hausse de 6% par rapport à l’année précédente soit 26400 passagers de plus (plus spécifiquement le trafic vers la Guinée Conakry a augmenté de 40% soit 20374 passagers de plus que 2014) ». Il y a, aussi, la redynamisation de la destination Sénégal grâce à l’implication décisive de la Tutelle en direction des compagnies majeures (Air France, Brussels Airlines, Corsair, Royal Air Maroc et Emirates). En plus des vols de Sénégal Airlines affrétés à Transair qui ont contribué à une amélioration du trafic domestique de 17% en termes de mouvements et 8% en termes de passagers, soit respectivement 1072 et 3243 en valeur absolue.
Pour ce qui est du nombre de passagers, le rapport montre : « En 2013, pour la première fois, le Sénégal a enregistré plus de deux (02) millions de passagers avec une croissance de 13% dans les mouvements, 8% pour les passagers. En 2014, la crise persistante de Sénégal Airlines, les difficultés dans le secteur du tourisme et l’épidémie du virus Ébola ont fait baisser le trafic de manière considérable avec -1% pour les passagers ». Cependant, grâce aux facteurs sus mentionnés, indique-t-on, « le trafic a encore atteint deux (02) millions de passagers cette année malgré la baisse de performance de certaines compagnies. Par conséquent, pour maintenir le cap à ce niveau, il faut consolider les acquis ». « Le trafic est plutôt concentré sur Dakar qui représente 90% des mouvements, un chiffre qui n’a pas changé par rapport à 2014. Au niveau des aérodromes, en dehors de Ziguinchor qui a enregistré une hausse de 2%, on constate une baisse globale de 47%, 13% et 4% respectivement dans les aérodromes de Saint louis, Tambacounda et Cap-Skiring », mentionne-t-on encore.
Pour le fret, les quantités transportées ont connu une hausse de 15 % comparativement au volume enregistré en 2014. « L’arrivée de nouvelles compagnies cargo telles que Turkishb Airlines et Etihad cargo au 4ème semestre 2015 ont contribué à cette croissance en plus du démarrage effectif de la gare de fret. Des résultats plus satisfaisants pourraient être obtenus si certaines compagnies européennes (Air France et SN Brussels) n’avaient pas suspendues un moment leurs activités pour des raisons de sécurité après les attentats survenus à Paris », note le document qui poursuit : « Relativement au fret, les résultats restent donc satisfaisants pour la période visée. Car, sur un échantillon de 656, les aéroports au niveau mondial ont enregistré une hausse de 2.3% contre 3.2% en Afrique sur un échantillon de 46 aéroports ».
En effet, malgré la réduction de 50% des redevances « passagers » et « sûreté » qui constituent des parts relativement importantes des recettes globales de l’Agence (56% et 14% respectivement), le niveau de qualité des services, de sécurité et de sûreté requis ont été maintenus. C’est dans ce sillage qu’il faut ajouter l’appui du Gouvernement. « Au regard de ces contraintes opérationnelles et pour atténuer le déficit de 8,4 milliards résultant des réductions indiquées, le Gouvernement a bien voulu après avoir accordé en 2015, 1,5 milliard de FCfa, allouer un concours budgétaire de 3,5 milliards dont 1 milliard au titre des investissements dans le cadre du Budget 2016 », lit-on dans le rapport.
Pour ce qui est du nombre de passagers, le rapport montre : « En 2013, pour la première fois, le Sénégal a enregistré plus de deux (02) millions de passagers avec une croissance de 13% dans les mouvements, 8% pour les passagers. En 2014, la crise persistante de Sénégal Airlines, les difficultés dans le secteur du tourisme et l’épidémie du virus Ébola ont fait baisser le trafic de manière considérable avec -1% pour les passagers ». Cependant, grâce aux facteurs sus mentionnés, indique-t-on, « le trafic a encore atteint deux (02) millions de passagers cette année malgré la baisse de performance de certaines compagnies. Par conséquent, pour maintenir le cap à ce niveau, il faut consolider les acquis ». « Le trafic est plutôt concentré sur Dakar qui représente 90% des mouvements, un chiffre qui n’a pas changé par rapport à 2014. Au niveau des aérodromes, en dehors de Ziguinchor qui a enregistré une hausse de 2%, on constate une baisse globale de 47%, 13% et 4% respectivement dans les aérodromes de Saint louis, Tambacounda et Cap-Skiring », mentionne-t-on encore.
Pour le fret, les quantités transportées ont connu une hausse de 15 % comparativement au volume enregistré en 2014. « L’arrivée de nouvelles compagnies cargo telles que Turkishb Airlines et Etihad cargo au 4ème semestre 2015 ont contribué à cette croissance en plus du démarrage effectif de la gare de fret. Des résultats plus satisfaisants pourraient être obtenus si certaines compagnies européennes (Air France et SN Brussels) n’avaient pas suspendues un moment leurs activités pour des raisons de sécurité après les attentats survenus à Paris », note le document qui poursuit : « Relativement au fret, les résultats restent donc satisfaisants pour la période visée. Car, sur un échantillon de 656, les aéroports au niveau mondial ont enregistré une hausse de 2.3% contre 3.2% en Afrique sur un échantillon de 46 aéroports ».
En effet, malgré la réduction de 50% des redevances « passagers » et « sûreté » qui constituent des parts relativement importantes des recettes globales de l’Agence (56% et 14% respectivement), le niveau de qualité des services, de sécurité et de sûreté requis ont été maintenus. C’est dans ce sillage qu’il faut ajouter l’appui du Gouvernement. « Au regard de ces contraintes opérationnelles et pour atténuer le déficit de 8,4 milliards résultant des réductions indiquées, le Gouvernement a bien voulu après avoir accordé en 2015, 1,5 milliard de FCfa, allouer un concours budgétaire de 3,5 milliards dont 1 milliard au titre des investissements dans le cadre du Budget 2016 », lit-on dans le rapport.