Suite à cette démolition, le président de la République, Macky Sall, avait octroyé 20 hectares à Tivaouane Peulh pour reloger ces victimes et avait expressément demandé un traitement rapide de leur dossier. Le collectif avait obtenu une autorisation de lotir, avec le soutien des autorités locales et le terrassement du site avait été réalisé. Cependant, en septembre de cette année, le ministre Abdoulaye Seydou Sow a inexplicablement retiré cette autorisation, selon le porte-parole, malgré une décision de justice en faveur des victimes par le décret numéro 39-2023 de la cour suprême.
Lamine Diédhiou a souligné que le refus du ministre d'exécuter cette décision de justice constitue un acte de délinquance, mettant en péril la séparation des pouvoirs dans un État de droit. Les victimes appellent le président Macky Sall à intervenir pour faire respecter la décision présidentielle et la décision de justice.
De plus, lors d'un débat télévisé, Boubacar Camara a publiquement accusé le ministre Abdoulaye Seydou Sow de collusion avec un promoteur immobilier dans un deal foncier de 500 millions de FCFA. Les victimes craignent que cela ne concerne leur site à Tivaouane Peulh et ont averti qu'elles prendront des mesures contre tout acte de banditisme et de corruption.
Les victimes rappellent détenir légalement le site et demandent aux autorités d'accélérer le dossier pour qu'elles puissent récupérer leurs droits, construire leurs maisons et vivre en paix, tout en maintenant leur revendication pour les 20 hectares supplémentaires au lac rose, également revendiqués légalement.
Birame Khary Ndaw
Lamine Diédhiou a souligné que le refus du ministre d'exécuter cette décision de justice constitue un acte de délinquance, mettant en péril la séparation des pouvoirs dans un État de droit. Les victimes appellent le président Macky Sall à intervenir pour faire respecter la décision présidentielle et la décision de justice.
De plus, lors d'un débat télévisé, Boubacar Camara a publiquement accusé le ministre Abdoulaye Seydou Sow de collusion avec un promoteur immobilier dans un deal foncier de 500 millions de FCFA. Les victimes craignent que cela ne concerne leur site à Tivaouane Peulh et ont averti qu'elles prendront des mesures contre tout acte de banditisme et de corruption.
Les victimes rappellent détenir légalement le site et demandent aux autorités d'accélérer le dossier pour qu'elles puissent récupérer leurs droits, construire leurs maisons et vivre en paix, tout en maintenant leur revendication pour les 20 hectares supplémentaires au lac rose, également revendiqués légalement.
Birame Khary Ndaw