«Quand on voit quelque chose qui vient perturber notre activité, on est obligé de lancer un cri du cœur (…) Qui dit Lac Rose, c’est à cause de la coloration rose qui est due à une forte concentration en sel ; ce qui suscite la curiosité pour les touristes. Si le lac n’est plus rose, il n’y aura plus de tourisme ici, il n y’aura plus d’exploitation de sel et ce sera une catastrophe pour l’économie. Si ça continue comme ça, d’ici 2 ou 3 ans, on aura plus de sel», a posé Maguette Ndiour, président de la Coopérative des exploitants de sel du site.
C’est la couleur du lac qui en fait un lieu de tourisme. Avec l’opération de reprofilage, le lac s’est en effet retrouvé avec de très grandes quantités d’eau pluviale qui font subir aux exploitants des dommages jamais enregistrés auparavant.
«Le lac rempli avec les eaux de pluie a créé des dégâts énormes sur l’activité des producteurs de sel et de tous les autres s’activant autour du lac. Des pertes évaluées à des millions de francs sont en train d’être subies sous le regard impuissant des exploitants», s’est désolé Massaer Seck, chef du village Dény Birame Ndao Nord.
«Des tas de sel, évalués à des dizaines de millions et stockés sur la berge en attendant leur embarquement, sont en train d’être emportés par l’eau. Même pour déplacer les stocks, tu es obligé de payer des dizaines de mille. Ce que nous voulons, c’est que l’Etat nous vienne en aide», a dit Aïta Ndao Faye, au nom des femmes s’activant sur le site.
«C’est une urgence, que l’Etat vienne nous donner un coup de main en créant des bassins de rétention sur le trajet du lit naturel (…) Si on veut transformer le lac en bassin de rétention, ça va créer des problèmes», a relevé M. Ndiour, d’avis que le soulagement des victimes des inondations ne devrait point causer leur malheur. «On ne peut pas soulager les populations d’un côté et créer des problèmes aux populations de l’autre côté», at-il déploré. Il a ainsi appelé l’Etat à se pencher sérieusement sur la question pour assurer la vitalité du lac.
«Le Sénégal a adhéré à un programme qu’on appelle Iodation universelle du sel. Par ce programme, l’Etat veut chaque année faire sortir 100 mille tonnes de sel et sur ces 100 mille tonnes, le Lac Rose participe pour plus de la moitié. Donc l’Etat doit tenir en compte la production de sel et l’emploi créé par la filière sel», a-t-il brandi entre autres arguments
Le quotidien
C’est la couleur du lac qui en fait un lieu de tourisme. Avec l’opération de reprofilage, le lac s’est en effet retrouvé avec de très grandes quantités d’eau pluviale qui font subir aux exploitants des dommages jamais enregistrés auparavant.
«Le lac rempli avec les eaux de pluie a créé des dégâts énormes sur l’activité des producteurs de sel et de tous les autres s’activant autour du lac. Des pertes évaluées à des millions de francs sont en train d’être subies sous le regard impuissant des exploitants», s’est désolé Massaer Seck, chef du village Dény Birame Ndao Nord.
«Des tas de sel, évalués à des dizaines de millions et stockés sur la berge en attendant leur embarquement, sont en train d’être emportés par l’eau. Même pour déplacer les stocks, tu es obligé de payer des dizaines de mille. Ce que nous voulons, c’est que l’Etat nous vienne en aide», a dit Aïta Ndao Faye, au nom des femmes s’activant sur le site.
«C’est une urgence, que l’Etat vienne nous donner un coup de main en créant des bassins de rétention sur le trajet du lit naturel (…) Si on veut transformer le lac en bassin de rétention, ça va créer des problèmes», a relevé M. Ndiour, d’avis que le soulagement des victimes des inondations ne devrait point causer leur malheur. «On ne peut pas soulager les populations d’un côté et créer des problèmes aux populations de l’autre côté», at-il déploré. Il a ainsi appelé l’Etat à se pencher sérieusement sur la question pour assurer la vitalité du lac.
«Le Sénégal a adhéré à un programme qu’on appelle Iodation universelle du sel. Par ce programme, l’Etat veut chaque année faire sortir 100 mille tonnes de sel et sur ces 100 mille tonnes, le Lac Rose participe pour plus de la moitié. Donc l’Etat doit tenir en compte la production de sel et l’emploi créé par la filière sel», a-t-il brandi entre autres arguments
Le quotidien