On vous a trouvée en pleine répétition avec votre orchestre, que vous préparez en ce moment ?
On a un calendrier très chargé en ligne de mire. Depuis la sortie de mon dernier single, j’enchaine les tournées. Le 22 Avril dernier, j’étais à Paris. Lundi passé, je me suis produit à Douta Seck pour un spectacle sons etlumières. Je serai ce 27 à un festival à Toubacouta. Après cela,j’aidesdatesprévues en Gambie. Et à mon retour, je dois animer un gala dans un hôtel de la place, avant de me rendre à Kaolack, puis au Canada avec mon orchestre «Bari bagass» et Canada.
Les tournées s’enchaînent, on peut dire que Titi cartonne fort et est l’artiste du moment…Depuis la sortie de «Dikkatina» en décembre dernier, j’avais promis à mes fans de revenir en force, avec beaucoup de surprises. J’avais fait un «Live performance», lors de la tabaskipassé et cela avait cartonné. Je suis revenue dernièrement avec «Booko lalé». Je pense que le public avait déjà un avant-goût. J’ai l’habitude de faire plaisir à mes fans avec le choix des thèmes, la richesse des textes etc. Et comme d’habitude, ils l’ont bien accueilli.
Est-ce que vous vous attendiez à un tel succès ?
C’est normal, l’attente a été longue. Mon retour sur scène était en quelque sorte, une demande du public. Depuis 2019, après «Baye Karim », je n’ai pas sorti un nouvel album. Titi est une artiste confirmée qu’on ne présente plus dans le landerneau musical. Depuis mon entrée dans la musique, j’ai réussi à m’imposer à bâtir une solide carrière. Et «Booko laalé» est venu s’inscrire dans l’optique de confirmer cela. Je m’attendais à un tel succès. Et je rends grâce à Dieu, car je ne suis pas déçue.
«Booko laalé», racontez nous, l’histoire de cette chanson dont les rythmes viennent des Navétanes ?
Je confirme, on avait l’habitude d’entendre cet air dans les chansons Navétanes. Ça me rappelle mon enfance, lorsque j’accompagnais mes grands -frères lors des matchs pendant l’hivernage. J’ai encore les chansons qu’on fredonnait en mémoire. Quand j’ai eu l’idée d’écrire une autre chanson d’amour, je me suis dit cette fois-ci que j’allais innover en y mettant une touche particulière. J’ai alors fait un texte, en créant un scenario autour d’une femme mariée qui n’aimerait pas qu’on touche à son mari. Il en est de même pour l’homme aussi. Même les célibataires sont concernés. Personne n’accepte qu’on fasse les yeux doux à son partenaire. Tout tourne autour de l’amour. L’idée m’est venue naturellement. Lors de ma prestation à Bercy, j’avais déjà essayé de tâter le terrain en chantant un extrait du morceau. Et j’ai été agréablement surprise. Le morceau a cartonné, avant même sa sortie officielle.
«Je n’ai aucun regret…
Autant votre succès est tangible, autant vous êtes critiquée à cause de votre look vestimentaire.
Qu’en dîtes-vous ?
Je le prends avec beaucoup de philosophie. Chacun est libre d’émettre son jugement. Mais, en ce qui me concerne, j’ai toujours eu un penchant pour les belles choses. Même quand je vois quelqu’un s’habiller de manière chic et élégante,je suis contente.Lamode est enperpétuelle évolution.Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. En tant qu’artiste, je trouve très normal que les gens aient un œil critique sur mon style vestimentaire. Cela ne me dérange aucunement. Jenem’y attardemême pas. Je prends juste en considération les critiques constructives et j’avance.
Titi, vous comptez plusieurs années sur la scène musicale. Si vous deviez en tirer le bilan, quel serait- il ?
Je suis largement satisfaite. Quand je regarde dans le rétroviseur ,je ne peux que rendre grâce à Dieu. Ce n’était pas du tout évident. J’ai beaucoup appréhendé mon entrée en matière. Je me suis posée énormément de questions. Est-ce que je serais acceptée ?Est-ce-que je serais à la hauteur ? Mais les Sénégalais m’ont adoptée et à mon plus grand bonheur. Aujourd’hui, les fans clubs de Titi sont partout à travers le monde. Il ne se passe pas un jour sans qu’ils ne me témoignent de leur affection, d’une admiration sans pareil. J’ai une communauté très fidèle.
Qui dit satisfactions, dit regrets. En avez-vous ?
Non, je ne dirais pas que j’ai eu des regrets. Parce que je me dis que chaque mauvaise expérience est une leçon de vie. Je suis très positive. J’essaie de voir chaque jour le bon côté des choses.
Selon certains observateurs de la musique, Titi aurait dû dépasser ce niveau grâce à son talent. Avez-vous l’impression d’être en retard ?
J’étais très jeune quand je faisais irruption sur la scène musicale. Ce n’était pas évident comme je l’ai dit tout à l’heure mais, je m’en suis bien sortie. J’ai réussi à sortir de l’anonymat. Aujourd’hui, quoi qu’on puisse dire, je fais partie du cercle des artistes les plus réputés du pays. Ne serait-ce que pour cet exploit, je rends grâce à mon Seigneur. Maintenant, chacun son parcours. L’essentiel est que je suis en train d’écrire mon histoire sur l’échiquier musical.
«Je prie pour avoir un disque d’or»
Que vous reste t-il à accomplir ?
Je dois tout à la musique. J’ai une riche palette musicale. Je mène une vie décente grâce à la musique. Je suis connue et j’ai voyagé un peu partout grâce à ma musique. Aujourd’hui, je peux dire que mon rêve s’est réalisé. Tout ce qui suivra désormais ne sera qu’un bénéfice. Je compte continuer dans cet élan. Déjà , l’année passée, j’ai été primée aux États-Unis. Je prie que d’autres distinctions suivent, pourquoi pas le disque d’or.
Quel est selon-vous, votre album le plus abouti ?
Je ne saurais vous le dire. J’accorde un soin particulier à tous mes albums. Je peux dire que depuis la sortie de mon premier album en 2004 «Kou né ak Lila yeungeul», j’ai connu des succès à répétitions. Je prépare d’ailleurs la sortie de mon prochain opus et c’est avec la même abnégation. Je donne juste le temps au public, de bien consommer, «Booko laalé».
Qu’est-ce que vous réserve aux fans avec la sortie de votre prochain album ?
Beaucoup de surprises. Les fans ne seront pas déçus. Vous avez une voix qui peut percuter dans différents styles musicaux. Seriez-vous prête à faire un album qui ne sera pas juste cantonné dans le style Mbalakh, histoire de toucher d’autres cibles en dehors du Sénégal ? C’est bien possible. J’ai une palette musicale assez variée. Je compte me perfectionner de ce côté–là . Il me reste encore une belle marge de manœuvre sur l’échelle internationale. J’y suis et j’y serais davantage.
On peut dire que la musique sénégalaise a beaucoup rajeuni avec l’arrivée de la nouvelle génération. La relève se dessine petit à petit. En tant qu’artiste confirmée, quelles appréciations faites-vous sur cette nouvelle vague ?
Je ressens juste de la fierté. La scène musicale est vaste. Chacun peut y apporter sa propre touche. Je leur souhaite une belle carrière remplie de succès et de distinctions. Je ne pourrais pas citer de noms en particulier mais, je les estime tous à leur juste valeur.
Quel est votre rapport avec le public ?
J’entretiens d’excellents rapports avec le public. Des relations particulières et cordiales. J’ai un public très fidèle et varié. Une communautéquime voueungrandamour et j’essaie à mon tour, de le leur rendre. Je remercie vraiment mes fans.Amoinsd’unmoisde la sortie de mon single, je suis déjà à 4 millions de vues. J’ai vu les challenges sur Tik-tok, Instagram. Un artiste n’est rien sans son public. Je renouvelle à tous les Sénégalais toute ma gratitude. Le meilleur reste à venir.
Quel est votre secret pour entretenir votre voix, hors de la scène musicale ?
Il n’y a pas de secret. Je ne fais que travailler. J’avoue que je mène aussi une vie saine. J’essaie de me reposer au maximum. Il m’arrive parfois de faire des enchaînements terribles.Mais je trouve toujours le temps de me reposer.
On a constaté que dernièrement, vous vous affichez beaucoup avec vos enfants, particulièrement votre fille. Quelles sont vos relations ?
Mes enfants sont avant tout mes amis. C’est comme si nous étions de la même génération, parce que je les avais eus très tôt. Ils ont grandi avec moi. On entretient vraiment des relations très particulières.
Peut-on s’attendre à ce qu’ils prennent le micro, pour assurer votre relève ?
Non ! Jusqu’ici, personne d’entre eux ne s’intéresse à la musique. Ils sont plus concentrés sur leurs études. Par contre ,ils me suivent et m’aident dans mes déplacements.
Être à la fois star et mère de famille, comment parvenez vous à gérer ?
Je le vis très naturellement. Ma mère était elle aussi artiste. Et pourtant, elle m’a inculqué de bonnes valeurs. J’ai grandi dans ce cercle et je suis ses pas. Mes enfants ne sont pas difficiles à vivre. Vraiment, je ne me plains pas.
On ne vous entend jamais parler de politique. Mais, vous devez sans doute avoir un point de vue sur les tensions qui minent le pays en ce moment ?
Je suis apolitique. Je ne suis pas trop imprégnée de la vie politique. Mais, en tout état de cause, je prie pourque la paix règne au Sénégal...
iGFM
On a un calendrier très chargé en ligne de mire. Depuis la sortie de mon dernier single, j’enchaine les tournées. Le 22 Avril dernier, j’étais à Paris. Lundi passé, je me suis produit à Douta Seck pour un spectacle sons etlumières. Je serai ce 27 à un festival à Toubacouta. Après cela,j’aidesdatesprévues en Gambie. Et à mon retour, je dois animer un gala dans un hôtel de la place, avant de me rendre à Kaolack, puis au Canada avec mon orchestre «Bari bagass» et Canada.
Les tournées s’enchaînent, on peut dire que Titi cartonne fort et est l’artiste du moment…Depuis la sortie de «Dikkatina» en décembre dernier, j’avais promis à mes fans de revenir en force, avec beaucoup de surprises. J’avais fait un «Live performance», lors de la tabaskipassé et cela avait cartonné. Je suis revenue dernièrement avec «Booko lalé». Je pense que le public avait déjà un avant-goût. J’ai l’habitude de faire plaisir à mes fans avec le choix des thèmes, la richesse des textes etc. Et comme d’habitude, ils l’ont bien accueilli.
Est-ce que vous vous attendiez à un tel succès ?
C’est normal, l’attente a été longue. Mon retour sur scène était en quelque sorte, une demande du public. Depuis 2019, après «Baye Karim », je n’ai pas sorti un nouvel album. Titi est une artiste confirmée qu’on ne présente plus dans le landerneau musical. Depuis mon entrée dans la musique, j’ai réussi à m’imposer à bâtir une solide carrière. Et «Booko laalé» est venu s’inscrire dans l’optique de confirmer cela. Je m’attendais à un tel succès. Et je rends grâce à Dieu, car je ne suis pas déçue.
«Booko laalé», racontez nous, l’histoire de cette chanson dont les rythmes viennent des Navétanes ?
Je confirme, on avait l’habitude d’entendre cet air dans les chansons Navétanes. Ça me rappelle mon enfance, lorsque j’accompagnais mes grands -frères lors des matchs pendant l’hivernage. J’ai encore les chansons qu’on fredonnait en mémoire. Quand j’ai eu l’idée d’écrire une autre chanson d’amour, je me suis dit cette fois-ci que j’allais innover en y mettant une touche particulière. J’ai alors fait un texte, en créant un scenario autour d’une femme mariée qui n’aimerait pas qu’on touche à son mari. Il en est de même pour l’homme aussi. Même les célibataires sont concernés. Personne n’accepte qu’on fasse les yeux doux à son partenaire. Tout tourne autour de l’amour. L’idée m’est venue naturellement. Lors de ma prestation à Bercy, j’avais déjà essayé de tâter le terrain en chantant un extrait du morceau. Et j’ai été agréablement surprise. Le morceau a cartonné, avant même sa sortie officielle.
«Je n’ai aucun regret…
Autant votre succès est tangible, autant vous êtes critiquée à cause de votre look vestimentaire.
Qu’en dîtes-vous ?
Je le prends avec beaucoup de philosophie. Chacun est libre d’émettre son jugement. Mais, en ce qui me concerne, j’ai toujours eu un penchant pour les belles choses. Même quand je vois quelqu’un s’habiller de manière chic et élégante,je suis contente.Lamode est enperpétuelle évolution.Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. En tant qu’artiste, je trouve très normal que les gens aient un œil critique sur mon style vestimentaire. Cela ne me dérange aucunement. Jenem’y attardemême pas. Je prends juste en considération les critiques constructives et j’avance.
Titi, vous comptez plusieurs années sur la scène musicale. Si vous deviez en tirer le bilan, quel serait- il ?
Je suis largement satisfaite. Quand je regarde dans le rétroviseur ,je ne peux que rendre grâce à Dieu. Ce n’était pas du tout évident. J’ai beaucoup appréhendé mon entrée en matière. Je me suis posée énormément de questions. Est-ce que je serais acceptée ?Est-ce-que je serais à la hauteur ? Mais les Sénégalais m’ont adoptée et à mon plus grand bonheur. Aujourd’hui, les fans clubs de Titi sont partout à travers le monde. Il ne se passe pas un jour sans qu’ils ne me témoignent de leur affection, d’une admiration sans pareil. J’ai une communauté très fidèle.
Qui dit satisfactions, dit regrets. En avez-vous ?
Non, je ne dirais pas que j’ai eu des regrets. Parce que je me dis que chaque mauvaise expérience est une leçon de vie. Je suis très positive. J’essaie de voir chaque jour le bon côté des choses.
Selon certains observateurs de la musique, Titi aurait dû dépasser ce niveau grâce à son talent. Avez-vous l’impression d’être en retard ?
J’étais très jeune quand je faisais irruption sur la scène musicale. Ce n’était pas évident comme je l’ai dit tout à l’heure mais, je m’en suis bien sortie. J’ai réussi à sortir de l’anonymat. Aujourd’hui, quoi qu’on puisse dire, je fais partie du cercle des artistes les plus réputés du pays. Ne serait-ce que pour cet exploit, je rends grâce à mon Seigneur. Maintenant, chacun son parcours. L’essentiel est que je suis en train d’écrire mon histoire sur l’échiquier musical.
«Je prie pour avoir un disque d’or»
Que vous reste t-il à accomplir ?
Je dois tout à la musique. J’ai une riche palette musicale. Je mène une vie décente grâce à la musique. Je suis connue et j’ai voyagé un peu partout grâce à ma musique. Aujourd’hui, je peux dire que mon rêve s’est réalisé. Tout ce qui suivra désormais ne sera qu’un bénéfice. Je compte continuer dans cet élan. Déjà , l’année passée, j’ai été primée aux États-Unis. Je prie que d’autres distinctions suivent, pourquoi pas le disque d’or.
Quel est selon-vous, votre album le plus abouti ?
Je ne saurais vous le dire. J’accorde un soin particulier à tous mes albums. Je peux dire que depuis la sortie de mon premier album en 2004 «Kou né ak Lila yeungeul», j’ai connu des succès à répétitions. Je prépare d’ailleurs la sortie de mon prochain opus et c’est avec la même abnégation. Je donne juste le temps au public, de bien consommer, «Booko laalé».
Qu’est-ce que vous réserve aux fans avec la sortie de votre prochain album ?
Beaucoup de surprises. Les fans ne seront pas déçus. Vous avez une voix qui peut percuter dans différents styles musicaux. Seriez-vous prête à faire un album qui ne sera pas juste cantonné dans le style Mbalakh, histoire de toucher d’autres cibles en dehors du Sénégal ? C’est bien possible. J’ai une palette musicale assez variée. Je compte me perfectionner de ce côté–là . Il me reste encore une belle marge de manœuvre sur l’échelle internationale. J’y suis et j’y serais davantage.
On peut dire que la musique sénégalaise a beaucoup rajeuni avec l’arrivée de la nouvelle génération. La relève se dessine petit à petit. En tant qu’artiste confirmée, quelles appréciations faites-vous sur cette nouvelle vague ?
Je ressens juste de la fierté. La scène musicale est vaste. Chacun peut y apporter sa propre touche. Je leur souhaite une belle carrière remplie de succès et de distinctions. Je ne pourrais pas citer de noms en particulier mais, je les estime tous à leur juste valeur.
Quel est votre rapport avec le public ?
J’entretiens d’excellents rapports avec le public. Des relations particulières et cordiales. J’ai un public très fidèle et varié. Une communautéquime voueungrandamour et j’essaie à mon tour, de le leur rendre. Je remercie vraiment mes fans.Amoinsd’unmoisde la sortie de mon single, je suis déjà à 4 millions de vues. J’ai vu les challenges sur Tik-tok, Instagram. Un artiste n’est rien sans son public. Je renouvelle à tous les Sénégalais toute ma gratitude. Le meilleur reste à venir.
Quel est votre secret pour entretenir votre voix, hors de la scène musicale ?
Il n’y a pas de secret. Je ne fais que travailler. J’avoue que je mène aussi une vie saine. J’essaie de me reposer au maximum. Il m’arrive parfois de faire des enchaînements terribles.Mais je trouve toujours le temps de me reposer.
On a constaté que dernièrement, vous vous affichez beaucoup avec vos enfants, particulièrement votre fille. Quelles sont vos relations ?
Mes enfants sont avant tout mes amis. C’est comme si nous étions de la même génération, parce que je les avais eus très tôt. Ils ont grandi avec moi. On entretient vraiment des relations très particulières.
Peut-on s’attendre à ce qu’ils prennent le micro, pour assurer votre relève ?
Non ! Jusqu’ici, personne d’entre eux ne s’intéresse à la musique. Ils sont plus concentrés sur leurs études. Par contre ,ils me suivent et m’aident dans mes déplacements.
Être à la fois star et mère de famille, comment parvenez vous à gérer ?
Je le vis très naturellement. Ma mère était elle aussi artiste. Et pourtant, elle m’a inculqué de bonnes valeurs. J’ai grandi dans ce cercle et je suis ses pas. Mes enfants ne sont pas difficiles à vivre. Vraiment, je ne me plains pas.
On ne vous entend jamais parler de politique. Mais, vous devez sans doute avoir un point de vue sur les tensions qui minent le pays en ce moment ?
Je suis apolitique. Je ne suis pas trop imprégnée de la vie politique. Mais, en tout état de cause, je prie pourque la paix règne au Sénégal...
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