Vous faites partie des Sénégalais qui ont eu l’honneur de rencontrer le roi Pelé. Pouvez-vous revenir sur les circonstances de cette rencontre ?
J’ai eu la chance de rencontrer le roi Pelé lors de la CAN 2012 chez le président Ali Bongo au Gabon. Lors de cette rencontre, je me suis présenté, en lui disant que j’étais un jeune sénégalais et que j’étais heureux de le rencontrer. Que c’était un rêve d’enfant. Et je lui ai dit que quand j’étais petit, mon oncle Louis Camara (ancien footballeur sénégalais) m’avait raconté qu’il avait joué contre lui au Sénégal dans les années 70 (en mai 1967 plus exactement, ndlr) quand le Santos Fc était venu. Effectivement il s’en est rappelé et m’a dit qu’il avait marqué un but du milieu de terrain.
Quel était son rapport avec l’Afrique ou avec le Sénégal ?
Il m’avait dit qu’il était très fier du Sénégal notamment du parcours réalisé par les Lions en 2002 et il était persuadé que tôt ou tard une sélection africaine remporterait la Coupe du monde. Il me disait que ça se ferait étape par étape. Il insistait sur ça et en voyant l’actualité avec la performance du Maroc, je pense qu’on est sur la bonne voie.
Que retenez-vous du joueur, de la légende, de l’homme qu’il fut ?
Je veux surtout parler de l’homme. Il y a une anecdote qui m’a marqué. Après le dîner avec le président Bongo, il s’est excusé pour rentrer à son hôtel. Je l’ai accompagné. Et devant la résidence, sur le parking, je lui ai demandé si je pouvais avoir une photo avec lui. Malheureusement, mon téléphone n’avait plus de batterie pour avoir une photo claire à cet endroit et à ce moment là de la nuit. J’étais assez triste parce que je voulais vraiment immortaliser ce moment. Mais là, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Il m’a vu triste et il a pris ma main et on a commencé à marcher. Je n’ai pas compris où il m’emmenait. On est parti vers sa voiture et il a dit à son chauffeur : « Allume les phares » puis il lui a donné mon téléphone. Ensuite, il m’a dit : « Voilà, maintenant tu as ta photo ». C’est ça l’histoire de cette photo. Voir quelqu’un de cette envergure se donner autant de peine, ça m’a vraiment marqué et c’est ce que je retiens de l’homme.
J’ai eu la chance de rencontrer le roi Pelé lors de la CAN 2012 chez le président Ali Bongo au Gabon. Lors de cette rencontre, je me suis présenté, en lui disant que j’étais un jeune sénégalais et que j’étais heureux de le rencontrer. Que c’était un rêve d’enfant. Et je lui ai dit que quand j’étais petit, mon oncle Louis Camara (ancien footballeur sénégalais) m’avait raconté qu’il avait joué contre lui au Sénégal dans les années 70 (en mai 1967 plus exactement, ndlr) quand le Santos Fc était venu. Effectivement il s’en est rappelé et m’a dit qu’il avait marqué un but du milieu de terrain.
Quel était son rapport avec l’Afrique ou avec le Sénégal ?
Il m’avait dit qu’il était très fier du Sénégal notamment du parcours réalisé par les Lions en 2002 et il était persuadé que tôt ou tard une sélection africaine remporterait la Coupe du monde. Il me disait que ça se ferait étape par étape. Il insistait sur ça et en voyant l’actualité avec la performance du Maroc, je pense qu’on est sur la bonne voie.
Que retenez-vous du joueur, de la légende, de l’homme qu’il fut ?
Je veux surtout parler de l’homme. Il y a une anecdote qui m’a marqué. Après le dîner avec le président Bongo, il s’est excusé pour rentrer à son hôtel. Je l’ai accompagné. Et devant la résidence, sur le parking, je lui ai demandé si je pouvais avoir une photo avec lui. Malheureusement, mon téléphone n’avait plus de batterie pour avoir une photo claire à cet endroit et à ce moment là de la nuit. J’étais assez triste parce que je voulais vraiment immortaliser ce moment. Mais là, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Il m’a vu triste et il a pris ma main et on a commencé à marcher. Je n’ai pas compris où il m’emmenait. On est parti vers sa voiture et il a dit à son chauffeur : « Allume les phares » puis il lui a donné mon téléphone. Ensuite, il m’a dit : « Voilà, maintenant tu as ta photo ». C’est ça l’histoire de cette photo. Voir quelqu’un de cette envergure se donner autant de peine, ça m’a vraiment marqué et c’est ce que je retiens de l’homme.