Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné « fermement » cette attaque, rappelant dans un communiqué que « les attaques contre les Casques bleus des Nations unies peuvent constituer un crime de guerre en vertu du droit international ».
L’appareil, en provenance de Beni, a essuyé des tirs aux alentours de 15H00 (12H00 GMT) au cours d’un vol à destination de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, où il a finalement réussi à atterrir.
L’armée sud-africaine avait confirmé cette information dans la soirée, précisant dans un communiqué que l’hélicoptère Onyx avait essuyé des tirs, qu’un « membre de l’équipage a été tué, un autre blessé mais il est parvenu à continuer à diriger l’appareil et à le faire atterrir ». La défense sud-africaine, après avoir informé « les familles des soldats impliqués dans ce malheureux incident », a précisé qu’elle communiquerait d’autres détails « en temps voulu ».
Selon Amadou Ba, un porte-parole de la mission des Nations unies en RDC (Monusco), l’origine des tirs n’est pas encore connue et leur localisation précise reste à déterminer.
« Attaque lâche »
Dans un communiqué publié dimanche soir, Bintou Keita, la cheffe de la Monusco, avait condamné une « attaque lâche contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations unies ». M. Guterres a appelé les autorités congolaises « à enquêter sur cet acte odieux et à traduire rapidement les responsables en justice ». Les Nations unies « continueront à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays », a-t-il assuré.
Ces tirs sur un hélicoptère de l’ONU surviennent au lendemain d’une rencontre au Burundi entre plusieurs chefs d’Etats d’Afrique de l’Est, y compris les présidents congolais et rwandais entre lesquels les relations sont exécrables ces derniers mois. Ce sommet s’est conclu par un appel au « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers » dans l’est de la RDC.
Le 29 mars 2022, huit Casques bleus (six Pakistanais, un Russe, un Serbe) avaient été tués dans le crash de leur hélicoptère au-dessus d’une zone de combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
Depuis novembre 2021, la rébellion majoritairement tutsi du M23 s’est emparée de territoires au nord de Goma. La RDC accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui est corroboré par des experts de l’ONU et les pays occidentaux, mais Kigali s’en défend.
Afp
L’appareil, en provenance de Beni, a essuyé des tirs aux alentours de 15H00 (12H00 GMT) au cours d’un vol à destination de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, où il a finalement réussi à atterrir.
L’armée sud-africaine avait confirmé cette information dans la soirée, précisant dans un communiqué que l’hélicoptère Onyx avait essuyé des tirs, qu’un « membre de l’équipage a été tué, un autre blessé mais il est parvenu à continuer à diriger l’appareil et à le faire atterrir ». La défense sud-africaine, après avoir informé « les familles des soldats impliqués dans ce malheureux incident », a précisé qu’elle communiquerait d’autres détails « en temps voulu ».
Selon Amadou Ba, un porte-parole de la mission des Nations unies en RDC (Monusco), l’origine des tirs n’est pas encore connue et leur localisation précise reste à déterminer.
« Attaque lâche »
Dans un communiqué publié dimanche soir, Bintou Keita, la cheffe de la Monusco, avait condamné une « attaque lâche contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations unies ». M. Guterres a appelé les autorités congolaises « à enquêter sur cet acte odieux et à traduire rapidement les responsables en justice ». Les Nations unies « continueront à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l’est du pays », a-t-il assuré.
Ces tirs sur un hélicoptère de l’ONU surviennent au lendemain d’une rencontre au Burundi entre plusieurs chefs d’Etats d’Afrique de l’Est, y compris les présidents congolais et rwandais entre lesquels les relations sont exécrables ces derniers mois. Ce sommet s’est conclu par un appel au « cessez-le-feu immédiat de toutes les parties » et un retrait de tous les groupes armés, « y compris les étrangers » dans l’est de la RDC.
Le 29 mars 2022, huit Casques bleus (six Pakistanais, un Russe, un Serbe) avaient été tués dans le crash de leur hélicoptère au-dessus d’une zone de combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23.
Depuis novembre 2021, la rébellion majoritairement tutsi du M23 s’est emparée de territoires au nord de Goma. La RDC accuse le Rwanda de la soutenir, ce qui est corroboré par des experts de l’ONU et les pays occidentaux, mais Kigali s’en défend.
Afp