Des formateurs de l’éducation du moyen secondaire, venus de diverses régions du pays, se sont retrouvés au Centre national d’éducation populaire et sportive(CNEPS) de Thiès, pour plancher sur leur statut.
La rencontre était axée sur le thème : ‘’Quel statut pour un formateur du CRFPE indépendant et performant ?’’. Elle a été organisée par le COFOMS, né en 2021, des cendres de l’Association sénégalaise des conseillers pédagogiques (ASCP).
L’Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès ville, Arfang Seck, qui présidait la cérémonie d’ouverture, a salué cette volonté des formateurs de se mettre ensemble. Il les a invités à s’intéresser aux valeurs et aux nouvelles technologies, pour mieux encadrer les jeunes enseignants.
Selon Ibra Mboup, président du Collectif, la question centrale abordée lors de ce week-end de réflexion, est de voir comment ‘’travailler au renforcement de la qualité dans le système éducatif’’.
‘’Les formateurs sont des agents de l’Education nationale mutés dans les Centre régionaux de formation des personnels de l’éducation (CFRPE), pour être des formateurs, des conseillers pédagogiques, des facilitateurs, des évaluateurs, mais ils n’ont pas suffisamment de moyens pour mener cette mission’’, a-t-il relevé.
Cela justifie l’importance d’examiner la question du statut des formateurs, en plus des problèmes associatifs internes, de familiarisation et de renforcement des liens entre membres, a laissé entendre M. Mboup, formateur en espagnol au CRFPE de Dakar.
Depuis la fusion des écoles de formation des instituteurs (EFI) et les pôles régionaux de formation (PRF), pour donner naissance en 2011 aux CRFPE, ces structures ‘’fonctionnent bon an mal an’’, a-t-il fait valoir.
‘’Nous voulons avoir un statut très clair et les avantages liés à ce statut’’, a encore indiqué le président du COFOMS, qui revendique ‘’plus de 200 membres’’.
‘’Nous sommes les seuls agents de l’Education nationale qui n’ont pas d’indemnité et cela dure depuis la création des CFRFPE", a-t-il poursuivi, non sans se réjouir du fait que la question a été portée par les syndicats d’enseignants.
Dans l’accord signé avec l’Etat, les syndicats ont pu obtenir 100.000 francs Cfa d’indemnités pour les formateurs, dont une première moitié payable chaque mois à partir de mai dernier jusqu’en fin d’année. L’autre moitié devrait être injectée dans leur salaire à partir de fin janvier prochain, en plus des rappels.
Déplorant ‘’quelques lenteurs’’ dans son application, il a dit espérer qu’elle sera effective en fin septembre. ‘’Pour cette fin du mois, j’attends du gouvernement du Sénégal qu’il respecte les 100.000 FCfa qu’il doit à chaque formateur, d’autant plus qu’ils ne sont pas nombreux’’, a dit dans le même sillage, le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), Saourou Sène, qui était présent.
Le président du COFOMS a aussi agité la question des recrutements de formateurs, dont le nombre déjà faible, est davantage effiloché par les départs à la retraite et les décès. ‘’La formation continue est un dispositif essentiel pour le renforcement de la qualité dans le système éducatif’’, a-t-il souligné.
Pour atteindre ses objectifs, la nouvelle organisation de formateurs du CRFPE compte mettre à profit une ‘’relation de communion et de complicité’’ avec les syndicats du moyen secondaire, a dit Ibra Mboup.
La rencontre était axée sur le thème : ‘’Quel statut pour un formateur du CRFPE indépendant et performant ?’’. Elle a été organisée par le COFOMS, né en 2021, des cendres de l’Association sénégalaise des conseillers pédagogiques (ASCP).
L’Inspecteur de l’Education et de la Formation de Thiès ville, Arfang Seck, qui présidait la cérémonie d’ouverture, a salué cette volonté des formateurs de se mettre ensemble. Il les a invités à s’intéresser aux valeurs et aux nouvelles technologies, pour mieux encadrer les jeunes enseignants.
Selon Ibra Mboup, président du Collectif, la question centrale abordée lors de ce week-end de réflexion, est de voir comment ‘’travailler au renforcement de la qualité dans le système éducatif’’.
‘’Les formateurs sont des agents de l’Education nationale mutés dans les Centre régionaux de formation des personnels de l’éducation (CFRPE), pour être des formateurs, des conseillers pédagogiques, des facilitateurs, des évaluateurs, mais ils n’ont pas suffisamment de moyens pour mener cette mission’’, a-t-il relevé.
Cela justifie l’importance d’examiner la question du statut des formateurs, en plus des problèmes associatifs internes, de familiarisation et de renforcement des liens entre membres, a laissé entendre M. Mboup, formateur en espagnol au CRFPE de Dakar.
Depuis la fusion des écoles de formation des instituteurs (EFI) et les pôles régionaux de formation (PRF), pour donner naissance en 2011 aux CRFPE, ces structures ‘’fonctionnent bon an mal an’’, a-t-il fait valoir.
‘’Nous voulons avoir un statut très clair et les avantages liés à ce statut’’, a encore indiqué le président du COFOMS, qui revendique ‘’plus de 200 membres’’.
‘’Nous sommes les seuls agents de l’Education nationale qui n’ont pas d’indemnité et cela dure depuis la création des CFRFPE", a-t-il poursuivi, non sans se réjouir du fait que la question a été portée par les syndicats d’enseignants.
Dans l’accord signé avec l’Etat, les syndicats ont pu obtenir 100.000 francs Cfa d’indemnités pour les formateurs, dont une première moitié payable chaque mois à partir de mai dernier jusqu’en fin d’année. L’autre moitié devrait être injectée dans leur salaire à partir de fin janvier prochain, en plus des rappels.
Déplorant ‘’quelques lenteurs’’ dans son application, il a dit espérer qu’elle sera effective en fin septembre. ‘’Pour cette fin du mois, j’attends du gouvernement du Sénégal qu’il respecte les 100.000 FCfa qu’il doit à chaque formateur, d’autant plus qu’ils ne sont pas nombreux’’, a dit dans le même sillage, le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS), Saourou Sène, qui était présent.
Le président du COFOMS a aussi agité la question des recrutements de formateurs, dont le nombre déjà faible, est davantage effiloché par les départs à la retraite et les décès. ‘’La formation continue est un dispositif essentiel pour le renforcement de la qualité dans le système éducatif’’, a-t-il souligné.
Pour atteindre ses objectifs, la nouvelle organisation de formateurs du CRFPE compte mettre à profit une ‘’relation de communion et de complicité’’ avec les syndicats du moyen secondaire, a dit Ibra Mboup.