Plus de 300 enfants autistes, orphelins, sourds-muets, handicapés moteurs et visuels, mais aussi d’enfants issus de certains daaras et de familles démunies, ont retrouvé hier le sourire, dans le cadre de la 8e édition des Noël du social.
Ils ont en effet, bénéficié des cadeaux de Noël de l’association Aide aux malades mentaux démunis (Ammd), dirigée par Mme Binta Fatime Dieng. Laquelle a mis en place depuis 2016, la première pouponnière du département de Thiès, «Sourire bébé», pour une meilleure prise en charge des enfants issus de cette couche sociale. Une façon pour Mme Dieng et son association, de faire vivre les fêtes de Noël à ces enfants handicapés.
«Les Noël du social sont créés pour passer la fête avec ces enfants en situation difficile. Et depuis 8 ans, Ammd perpétue cette initiative, avec le soutien de ses partenaires», dit-elle. A l’en croire, «la situation de ces enfants est critique et en les voyant, j’ai la chair de poule. Mais quand je vois l’engagement, le courage et la satisfaction de leurs mamans, je me dis que nous sommes sur la bonne voie», a dit la directrice du Centre d’action d’intégration des déficients intellectuels (Caidi) de Thiès, qui confie : «J’ai une maman handicapée, c’est quelque chose que j’ai vécu et je sais que ces enfants sont normaux.»
Pour simplement dire que son objectif, c’est d’insérer ces enfants dans le tissu social, pour qu’ils y aient des conditions de vie favoÂrable. Ceci, enchaîne Binta Fatime Dieng, pour participer au développement de son pays en tant que citoyenne. Elle a, en outre, salué le discours de Mgr Benjamin Ndiaye qui a invité, dans son message de Noël, à protéger les enfants porteurs de handicap. «C’est ce genre de discours que nous voulons, c’est-à -dire insister pour que la société porte plus d’attention à ces enfants. Parce que le regard de la société est très important pour ces enfants. Donc nous, en tant que société, on doit les accompagner, leur montrer notre affection et notre accompagnement. Cela va aussi encourager davantage les parents», a fait remarquer Mme Dieng.
A sa suite, Doudou Gnagna Diop, représentant du parrain, le maire de Yène, a largement salué l’initiative de Mme Dieng. Il dit : «Si Thiès avait une autre femme comme vous, il n’y aurait plus de cas sociaux». Ainsi, il a demandé aux autorités gouvernementales et locales, d’accompagner davantage cette initiative pour une bonne prise en charge des pensionnaires de la pouponnière, en mettant la main à la pâte pour aider la structure, qui est au chevet des enfants démunis depuis plus de 5 ans. Surtout, qu’estime-t-il, «c’est la seule pouponnière dans le département de Thiès».
Aussi, insiste-t-il, «les autorités devraient être les premières à se soucier des conditions de vie de ces enfants vulnérables. C’est le rôle de l’Etat de dégager des budgets pour venir en aide et éduquer tous ces enfants qui sont normaux, mais qui ont seulement quelques handicapes qui les empêchent d’être comme tout le monde».
Le Quotidien
Ils ont en effet, bénéficié des cadeaux de Noël de l’association Aide aux malades mentaux démunis (Ammd), dirigée par Mme Binta Fatime Dieng. Laquelle a mis en place depuis 2016, la première pouponnière du département de Thiès, «Sourire bébé», pour une meilleure prise en charge des enfants issus de cette couche sociale. Une façon pour Mme Dieng et son association, de faire vivre les fêtes de Noël à ces enfants handicapés.
«Les Noël du social sont créés pour passer la fête avec ces enfants en situation difficile. Et depuis 8 ans, Ammd perpétue cette initiative, avec le soutien de ses partenaires», dit-elle. A l’en croire, «la situation de ces enfants est critique et en les voyant, j’ai la chair de poule. Mais quand je vois l’engagement, le courage et la satisfaction de leurs mamans, je me dis que nous sommes sur la bonne voie», a dit la directrice du Centre d’action d’intégration des déficients intellectuels (Caidi) de Thiès, qui confie : «J’ai une maman handicapée, c’est quelque chose que j’ai vécu et je sais que ces enfants sont normaux.»
Pour simplement dire que son objectif, c’est d’insérer ces enfants dans le tissu social, pour qu’ils y aient des conditions de vie favoÂrable. Ceci, enchaîne Binta Fatime Dieng, pour participer au développement de son pays en tant que citoyenne. Elle a, en outre, salué le discours de Mgr Benjamin Ndiaye qui a invité, dans son message de Noël, à protéger les enfants porteurs de handicap. «C’est ce genre de discours que nous voulons, c’est-à -dire insister pour que la société porte plus d’attention à ces enfants. Parce que le regard de la société est très important pour ces enfants. Donc nous, en tant que société, on doit les accompagner, leur montrer notre affection et notre accompagnement. Cela va aussi encourager davantage les parents», a fait remarquer Mme Dieng.
A sa suite, Doudou Gnagna Diop, représentant du parrain, le maire de Yène, a largement salué l’initiative de Mme Dieng. Il dit : «Si Thiès avait une autre femme comme vous, il n’y aurait plus de cas sociaux». Ainsi, il a demandé aux autorités gouvernementales et locales, d’accompagner davantage cette initiative pour une bonne prise en charge des pensionnaires de la pouponnière, en mettant la main à la pâte pour aider la structure, qui est au chevet des enfants démunis depuis plus de 5 ans. Surtout, qu’estime-t-il, «c’est la seule pouponnière dans le département de Thiès».
Aussi, insiste-t-il, «les autorités devraient être les premières à se soucier des conditions de vie de ces enfants vulnérables. C’est le rôle de l’Etat de dégager des budgets pour venir en aide et éduquer tous ces enfants qui sont normaux, mais qui ont seulement quelques handicapes qui les empêchent d’être comme tout le monde».
Le Quotidien