Dans une tribune intitulée « Réduction du mandat du Président : Les confusions et contrevérités des partisans du Wax waxeet », il indique : « Contrairement à l'attitude de remise à l'ordre qu'il a toujours eue face aux dérives de certains membres de son parti, le Président Macky Sall a, cette fois-ci, trop laissé faire. Cette nouvelle approche qui met à contribution ses proches collaborateurs renseigne sur une stratégie que le temps ne tardera certainement pas de révéler. Tout porte à croire que le Président Macky Sall est derrière le débat sur la faisabilité du respect de son engagement ».
M. Bocoum en veut pour preuve : « Il se pose encore des questions sur cette faisabilité, malgré son autre engagement de faire un référendum en 2016. En atteste sa dernière sortie à Nioro ».
« Eu égard aux argumentaires développés ça et là par les partisans du ‘Wax waxeet’, et dont le but est de semer le doute dans la tête des Sénégalais », il sied, selon lui, d'apporter des précisions.
« Ils disent que le Président a juré de respecter et de faire respecter la Constitution. Par conséquent, il ne peut la toucher pour réduire son mandat de 7 à 5 ans. Le Président Macky Sall a touché au moins à deux reprises à la Constitution depuis son accession au pouvoir. Cela a été possible, parce que la Constitution prévoit sa propre révision en son article 103. Par conséquent, une révision constitutionnelle visant la réduction de la durée du mandat du président de la République est bien prévue par la même Constitution », soutient Thierno Bocoum.
Par rapport à l’argument selon lequel « le référendum est coûteux », le député déclare : « C'est le Président qui a décidé d'aller au référendum. Il pouvait passer par la voie parlementaire. Cela n'aurait presque rien coûté à l'Etat ».
M. Bocoum précise que « l'interprétation de l'article 27 de la Constitution qui aboutit à l'exigence de passer par la voie référendaire était valable dans sa formulation de 2001. La disposition de 2001 a été modifiée en 2008 par la loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008 ».
Le « rewmiste » balaie également l’argumentaire consistant à dire « le Président ne peut démissionner qu'en cas d'incapacité ». « La démission est constatée par le Conseil constitutionnel qui doit être saisi par le président de la République. Le Président peut donc décider de démissionner, quand il veut, sans souffrir d'aucune incapacité ».
Aux partisans du « Wax waxeet » qui disent que «la loi ne peut pas rétroagir», M. Bocoum leur rétorque : « Le principe de la non-rétroactivité des lois comporte des limites parmi lesquelles, et en l'espèce, les lois expressément rétroactives ».
En définitive, souligne-t-il : « Le Président dispose d'au moins trois possibilités pour respecter son engagement. Il peut passer par la voie parlementaire, par la voie référendaire ou tout simplement démissionner. La balle est dans son camp ».
Le Pop
M. Bocoum en veut pour preuve : « Il se pose encore des questions sur cette faisabilité, malgré son autre engagement de faire un référendum en 2016. En atteste sa dernière sortie à Nioro ».
« Eu égard aux argumentaires développés ça et là par les partisans du ‘Wax waxeet’, et dont le but est de semer le doute dans la tête des Sénégalais », il sied, selon lui, d'apporter des précisions.
« Ils disent que le Président a juré de respecter et de faire respecter la Constitution. Par conséquent, il ne peut la toucher pour réduire son mandat de 7 à 5 ans. Le Président Macky Sall a touché au moins à deux reprises à la Constitution depuis son accession au pouvoir. Cela a été possible, parce que la Constitution prévoit sa propre révision en son article 103. Par conséquent, une révision constitutionnelle visant la réduction de la durée du mandat du président de la République est bien prévue par la même Constitution », soutient Thierno Bocoum.
Par rapport à l’argument selon lequel « le référendum est coûteux », le député déclare : « C'est le Président qui a décidé d'aller au référendum. Il pouvait passer par la voie parlementaire. Cela n'aurait presque rien coûté à l'Etat ».
M. Bocoum précise que « l'interprétation de l'article 27 de la Constitution qui aboutit à l'exigence de passer par la voie référendaire était valable dans sa formulation de 2001. La disposition de 2001 a été modifiée en 2008 par la loi constitutionnelle n° 2008-66 du 21 octobre 2008 ».
Le « rewmiste » balaie également l’argumentaire consistant à dire « le Président ne peut démissionner qu'en cas d'incapacité ». « La démission est constatée par le Conseil constitutionnel qui doit être saisi par le président de la République. Le Président peut donc décider de démissionner, quand il veut, sans souffrir d'aucune incapacité ».
Aux partisans du « Wax waxeet » qui disent que «la loi ne peut pas rétroagir», M. Bocoum leur rétorque : « Le principe de la non-rétroactivité des lois comporte des limites parmi lesquelles, et en l'espèce, les lois expressément rétroactives ».
En définitive, souligne-t-il : « Le Président dispose d'au moins trois possibilités pour respecter son engagement. Il peut passer par la voie parlementaire, par la voie référendaire ou tout simplement démissionner. La balle est dans son camp ».
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