Les populations de Yarakh, Mbao et Thiaroye sur mer n’oublieront jamais la houle qui s’est abattue, dans la nuit du dimanche à lundi, sur leurs maisons. D'après Le Quotidien, c’est vers 3 heures du matin que les vagues féroces, déchaînées, ont perturbé le sommeil de ces populations habitant en bordure de mer. Résultat : plus d’une centaine de familles, hors de leurs domiciles, regardent, impuissantes, les vagues qui détruisent leurs concessions. « Durant 3 tours d’horloge, les vagues n’ont pas arrêté de s’abattre avec force, sur nos bâtiments. Des centaines de maisons se sont effondrées. Nous n’avons pas dormi toute la nuit, car la situation était compliquée, surtout à cette heure de la nuit », raconte difficilement Adji Ndoye, victime habitant Thiaroye. Versant de chaudes larmes, elle ramasse péniblement le reste des objets perdus la veille. Plus loin, des groupes se forment pour récupérer les morceaux de briques qui se sont retrouvés dans les eaux. Des murs de maisons, presque au sol, sont ceinturés à l'aide de grosses cordes par les populations pour limiter les dégâts. « Nous sommes obligés de le faire, sinon quand le mur tombe, forcément, c’est tout le bâtiment qui s’écroule », explique Pape Mbengue, la sueur dégoulinant sur le visage.
A Yarakh, Mbao et Thiaroye sur mer, les dégâts sont nombreux. Toutes les maisons qui se retrouvent en bordure de mer ont été rudement secouées par la houle.
A Yarakh, Mbao et Thiaroye sur mer, les dégâts sont nombreux. Toutes les maisons qui se retrouvent en bordure de mer ont été rudement secouées par la houle.