En ce début d’hivernage, les rues de Thiaroye Azur sont inondées par plusieurs produits. Mais les plus visibles sont la mangue, la papaye, la pastèque, le corossol, etc. Le prix des pastèques varient entre 35 et 50 000 FCfa la caisse, Fatou Diba Kâ vend des mangues provenant de la Casamance. Celles venant de « Diass et Pout » ne sont pas encore mûres. « Tout est cher. On ne peut rien refuser pour nos clients. Ceux qui achetaient les mangues à 1000 francs Cfa, viennent rarement maintenant », a-t-elle dit.
Interpellé sur la question, Abdoulaye Diongue, un autre commerçant, pense que cela constitue une problématique qui n'est pas seulement spécifique à la filière des fruits. Pour lui, c'est un problème global de notre système de production. C'est le maillon faible du système de production au Sénégal. Les bagages sont très chers. Dans la foulée, cette jeune transporteuse de fruits du nom de Daba, martèle que ça fait 6 ans qu’elle pratique ce métier, livrant dans la zone de Thiaroye Azur. « J’amène des melons, des mangues et des papayes. Je paye le chauffeur 10 mille francs Cfa».
A l’en croire, à l’heure actuelle, c’est seulement sa dignité qu’elle tente de sauvegarder dans ce commerce, car tout est cher. « Nous vendeurs, on ne s'en sort pas. D’ici peu, avec cette augmentation, je ne vais plus livrer de fruits à Dakar. Les taxes sont à la hausse. Nous vendons à perte. Que le ministre du Commerce réagisse vite sinon ce sera un calvaire pour tous », avertit-elle.
Interpellé sur la question, Abdoulaye Diongue, un autre commerçant, pense que cela constitue une problématique qui n'est pas seulement spécifique à la filière des fruits. Pour lui, c'est un problème global de notre système de production. C'est le maillon faible du système de production au Sénégal. Les bagages sont très chers. Dans la foulée, cette jeune transporteuse de fruits du nom de Daba, martèle que ça fait 6 ans qu’elle pratique ce métier, livrant dans la zone de Thiaroye Azur. « J’amène des melons, des mangues et des papayes. Je paye le chauffeur 10 mille francs Cfa».
A l’en croire, à l’heure actuelle, c’est seulement sa dignité qu’elle tente de sauvegarder dans ce commerce, car tout est cher. « Nous vendeurs, on ne s'en sort pas. D’ici peu, avec cette augmentation, je ne vais plus livrer de fruits à Dakar. Les taxes sont à la hausse. Nous vendons à perte. Que le ministre du Commerce réagisse vite sinon ce sera un calvaire pour tous », avertit-elle.