Aïda Sagna, une combattante présumée de l’État islamique (Daesh), sera jugée pour terrorisme devant la Chambre criminelle de Dakar. Selon Libération, le parquet a demandé sa mise en accusation pour actes terroristes et recrutement de personnes en vue de participer à un acte de terrorisme.
Membre de la filière dite du Lac Rose, Aïda Sagna, épouse de Lamine Ndiaye, est l’émir des jihadistes sénégalais basés en Lybie. Elle avait fait deux ans de prison en Lybie avant son expulsion au Sénégal le 5 février 2018. Elle avait participé à un attentat sanglant survenu dans la ville de Sabratha. Le cerveau de cet attentat a été exécuté et il était prévu qu’elle soit aussi tuée.
Née à Tendouck, en Casamance, elle avait rallié la Lybie depuis 2016. Aux premières heures de son interrogatoire, elle a fait des aveux explosifs, notamment avoir fait le voyage avec Awa Camara, épouse de Sidy Sarr qui était l’imam de la mosquée Ibadou de Lac Rose.
Aïda Sagna a aussi avoué aux enquêteurs s’être rendue dans les bastions de Daesh pour faire le Jihad et que c’est son mari, Lamine Ndiaye, qui l’avait convaincu alors que le billet lui a été payé par Ibrahima Bâ, membre de la communauté Ibadou Rahmane du Lac Rose, qui l’a rejoint plus tard en Libye.
Membre de la filière dite du Lac Rose, Aïda Sagna, épouse de Lamine Ndiaye, est l’émir des jihadistes sénégalais basés en Lybie. Elle avait fait deux ans de prison en Lybie avant son expulsion au Sénégal le 5 février 2018. Elle avait participé à un attentat sanglant survenu dans la ville de Sabratha. Le cerveau de cet attentat a été exécuté et il était prévu qu’elle soit aussi tuée.
Née à Tendouck, en Casamance, elle avait rallié la Lybie depuis 2016. Aux premières heures de son interrogatoire, elle a fait des aveux explosifs, notamment avoir fait le voyage avec Awa Camara, épouse de Sidy Sarr qui était l’imam de la mosquée Ibadou de Lac Rose.
Aïda Sagna a aussi avoué aux enquêteurs s’être rendue dans les bastions de Daesh pour faire le Jihad et que c’est son mari, Lamine Ndiaye, qui l’avait convaincu alors que le billet lui a été payé par Ibrahima Bâ, membre de la communauté Ibadou Rahmane du Lac Rose, qui l’a rejoint plus tard en Libye.