Interrogé sous le régime de garde à vue, Makhtar Diokhané a admis la présence dans les rangs de Boko Haram à Handaq Sambissa (où il a rencontré Cheiklh Ababacar Shekau) Maimouna L, une ressortissante sénégalaise. D’après ses aveux, cette dernière est devenue par la suite son troisième épouse juste avant la fermeture de l’internat où il enseignait l’Arabe aux combattants. Il disait en faire une exigence parce qu’il avait signé un contrat de travail portant sur l’enseignement seulement.
Au demeurant, Aboubacar Shekau, chef sanguinaire de Boko Haram, lui avait fait parvenir la somme de 250.000 naira environ 12 000 euros dont les 6000 pour le transport de dix sénégalais combattants de la secte, qui désirent retourner au bercail, pour former un groupe.
Il ajoute qu’à son retour au Sénégal, le 15 juillet 2015, il avait envisagé de regrouper tous ses compatriotes revenus du Nigéria pour les confier à un «sage » qui ne serait personne d’autres que l’Imam Alioune Badara Ndao «apte à aplanir les divergences pour ne pas être repéré par le groupe de Lybie » (Moustapha Faye, Oumar Diaby dit Omsen, Assane Bâ dit Zaïd, Abu Sonhaïb, Aboubacar Guèye et autres). D’autant plus, ce dernier avait reçu son livre intitulé en Arabe « Al Onzr bil djiha : l’ignorance est-elle une excuse ? »
Sur le projet de création au Sénégal d’une base sous la bannière de l’Etat islamique, il disait ne pas être l’auteur de cette initiative même s’il reconnait avoir reçu le projet par l’application «Telegram» des nommés Assane Bâ alias Zaïd (tué à Syrte en Libye) et Abu Sonhaïb.
Et, d’après les informations qu’il a reçues, Cheikh Ibrahima Dieng, Moussa Mbaye sont décédés dans la zone de Boko Haram au Nigéria et Alioune Guèye, Abdallah Dièye, Moussa Aw et Moustapha Faye en détention au Niger et au Nigéria.
Liberation
Au demeurant, Aboubacar Shekau, chef sanguinaire de Boko Haram, lui avait fait parvenir la somme de 250.000 naira environ 12 000 euros dont les 6000 pour le transport de dix sénégalais combattants de la secte, qui désirent retourner au bercail, pour former un groupe.
Il ajoute qu’à son retour au Sénégal, le 15 juillet 2015, il avait envisagé de regrouper tous ses compatriotes revenus du Nigéria pour les confier à un «sage » qui ne serait personne d’autres que l’Imam Alioune Badara Ndao «apte à aplanir les divergences pour ne pas être repéré par le groupe de Lybie » (Moustapha Faye, Oumar Diaby dit Omsen, Assane Bâ dit Zaïd, Abu Sonhaïb, Aboubacar Guèye et autres). D’autant plus, ce dernier avait reçu son livre intitulé en Arabe « Al Onzr bil djiha : l’ignorance est-elle une excuse ? »
Sur le projet de création au Sénégal d’une base sous la bannière de l’Etat islamique, il disait ne pas être l’auteur de cette initiative même s’il reconnait avoir reçu le projet par l’application «Telegram» des nommés Assane Bâ alias Zaïd (tué à Syrte en Libye) et Abu Sonhaïb.
Et, d’après les informations qu’il a reçues, Cheikh Ibrahima Dieng, Moussa Mbaye sont décédés dans la zone de Boko Haram au Nigéria et Alioune Guèye, Abdallah Dièye, Moussa Aw et Moustapha Faye en détention au Niger et au Nigéria.
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