Apparue à Wuhan, dans le centre de la Chine en décembre 2019, l’épidémie de Covid-19 s’est depuis transformée en pandémie. Elle débarque au Sénégal le 02 mars 2020. L’Europe se déconfine petit à petit, mais le virus sévit largement aux États-Unis, en Amérique latine, mais aussi en Afrique.
Alors que dans beaucoup de pays, la propagation du virus diminue, au Sénégal la courbe ne fléchit toujours pas, et depuis près d’un moins, on enregistre une moyenne de 02 morts par jour. Les autorités semblent dépassées et désarmées face à forte offensive de la covid-19 qui sévit toujours.
Après Dakar, aujourd’hui, aucune région du pays n’est épargnée dans l’expansion de cette maladie qui emporte les nôtres, nos vieux parents et surtout nos frères et sœurs qui souffrent de certaines maladies chroniques comme le diabète et autres.
Confrontées à une telle réalité, les autorités étatiques du Sénégal ont renoué avec un durcissement des mesures barrières qui sont aujourd’hui obligatoires dans les lieux d’administration publique et privée et dans les lieux publics.
Le Sénégal, comme chaque année, va vers la tenue de grands rendez-vous religieux comme le Gamou qui célèbre la naissance du prophète et le Magal de Touba qui célèbre le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba vers le Gabon. Deux grandes rencontres qui polarisent des milliers de personnes. Le virus aime ça !
A cet effet, si ces deux rendez-vous sont maintenus, il est fort probable qu’il deviennent des cadres propices, qui vont favoriser une relance fulgurante de la propagation de ce virus capricieux et dangereux.
Ainsi, s’il arrivait que se tiennent le Gamou et le Magal, le Sénégal ira vers une explosion des cas communautaires vers toutes les contrées du pays mais aussi et probablement un transfert du virus vers d’autres pays de l’Afrique et du monde. Et voila ce que risquent Touba, Tivaouane et les autres foyers religieux, s’ils tenaient ces deux rendez-vous religieux.