Dimanche dernier, jour du référendum, alors que les Sénégalais se préparaient à aller aux urnes pour accomplir leur devoir citoyen, la Cité Soprim, située dans la Commune de Patte d’Oie, a failli être le théâtre d’un drame. En effet, indique le journal, vers les coups de 6 heures, Khady Dione, une ménagère de profession, de nationalité guinéenne, a tenté de tuer la nommée Fatou Lô. La victime, qui souffre d’hypertension a expliqué dans sa déclaration aux enquêteurs de la police des Parcelles Assainies, qui ont hérité de l’affaire, qu’elle est suivie par un médecin à Dakar. Habitant Touba, elle est obligée, à chaque fois, de rallier la capitale pour ses rendez-vous. Ainsi, à chaque fois qu’elle débarque à Dakar, elle est hébergée, pendant les quelques jours qu’elle y passe, par l’épouse d’un de ses frères vivant en Italie et qui habite à la Cité Soprim. C’est donc pour le compte de cette dernière que Khady Dione, son bourreau, travaille. Et c’est avec elle qu’elle partage la chambre durant son séjour.
« Le dimanche 20 mars, je me suis levée à l’aube pour la prière du matin. Et, après avoir l’avoir effectuée, je me suis recouchée. Soudain, j’ai aperçu Khady qui était debout, qui tenait un drap entre les mains, en train de faire des va-et-vient dans la chambre. Quelques minutes après, croyant que je dormais, elle s’est penchée et s’est acharnée violemment sur moi en m’enroulant la tête avec le drap qu’elle tenait », a narré la victime lors de son audition. Poursuivant, la dame d’ajouter que malgré ses cris, son agresseur a continué son action pressant fortement le drap sur son visage et lui assénant de violents coups de poing. A l’en croire, c’est au moment où elle a commencé à suffoquer et sur le point de perdre connaissance qu’une de ses nièces, âgée à peine de 8 ans, est entrée dans la chambre. Etant tombée sur la scène et croyant que les deux jeunes femmes étaient en train de se battre, elle a couru pour ameuter le voisinage. C’est ainsi que la domestique a été contrainte de lâcher prise avant l’arrivée des voisins.
Entendue par les enquêteurs, Khady Dione a reconnu les faits non sans tenter de se justifier. « C’est vers 6 heures du matin, le dimanche que je m’en suis pris à elle. Mais j’étais animée d’une force étrange qui m’a poussée à vouloir tuer Fatou Lô. Vraiment, c’était plus fort que moi et je ne sais pas pourquoi j’ai agi de la sorte. Je sais que c’est sans raison. Je ne sais même pas pourquoi je me suis servie du drap pour l’étouffer », a-t-elle dit. Sans se débiner, la jeune femme s’est voulue formelle : « Tout ce que je sais, c’est que mon intention était bien de tuer Fatou en l’étouffant avec le drap que j’ai passé sur son visage. Je n’avais d’ailleurs pas l’intention d’arrêter mon action. C’est l’arrivée de sa nièce qui m’a obligée à arrêter ainsi que les voisins qui accouraient ».
Placée en garde à vue depuis le 21 mars dernier, le journal renseigne que Khady Dione a été finalement déférée au parquet hier. Placée sous mandat de dépôt, c’est en prison qu’elle va attendre son jugement.
« Le dimanche 20 mars, je me suis levée à l’aube pour la prière du matin. Et, après avoir l’avoir effectuée, je me suis recouchée. Soudain, j’ai aperçu Khady qui était debout, qui tenait un drap entre les mains, en train de faire des va-et-vient dans la chambre. Quelques minutes après, croyant que je dormais, elle s’est penchée et s’est acharnée violemment sur moi en m’enroulant la tête avec le drap qu’elle tenait », a narré la victime lors de son audition. Poursuivant, la dame d’ajouter que malgré ses cris, son agresseur a continué son action pressant fortement le drap sur son visage et lui assénant de violents coups de poing. A l’en croire, c’est au moment où elle a commencé à suffoquer et sur le point de perdre connaissance qu’une de ses nièces, âgée à peine de 8 ans, est entrée dans la chambre. Etant tombée sur la scène et croyant que les deux jeunes femmes étaient en train de se battre, elle a couru pour ameuter le voisinage. C’est ainsi que la domestique a été contrainte de lâcher prise avant l’arrivée des voisins.
Entendue par les enquêteurs, Khady Dione a reconnu les faits non sans tenter de se justifier. « C’est vers 6 heures du matin, le dimanche que je m’en suis pris à elle. Mais j’étais animée d’une force étrange qui m’a poussée à vouloir tuer Fatou Lô. Vraiment, c’était plus fort que moi et je ne sais pas pourquoi j’ai agi de la sorte. Je sais que c’est sans raison. Je ne sais même pas pourquoi je me suis servie du drap pour l’étouffer », a-t-elle dit. Sans se débiner, la jeune femme s’est voulue formelle : « Tout ce que je sais, c’est que mon intention était bien de tuer Fatou en l’étouffant avec le drap que j’ai passé sur son visage. Je n’avais d’ailleurs pas l’intention d’arrêter mon action. C’est l’arrivée de sa nièce qui m’a obligée à arrêter ainsi que les voisins qui accouraient ».
Placée en garde à vue depuis le 21 mars dernier, le journal renseigne que Khady Dione a été finalement déférée au parquet hier. Placée sous mandat de dépôt, c’est en prison qu’elle va attendre son jugement.