Les Sénégalais n’ont-ils pas donné, à plusieurs reprises, une éloquente illustration de leur totale souveraineté ? Notre peuple n’a-t-il pas, bien souvent, administré, par un vote résolu, la preuve manifeste qu’il savait choisir ceux emportant sa confiance pour une séquence temporelle déterminée ? Comment alors comprendre l’option, avant échéance, de prise de chemins de traverse avec, comme résultats, des destructions, du sang versé, des vies arrachées ? Les Sénégalais devraient-ils se convaincre que la vie démocratique se ramène dorénavant à l’absence de lois, c’est-à -dire à un état où chacun s’arroge le droit de faire ce qu’il veut, de dire ce qu’il veut, de pousser ostensiblement à la casse ou, pire, d’appeler au meurtre simplement par esprit partisan?
Pour le Parti de l’Indépendance et du Travail, il y a urgence à revenir à la raison. D’abord, parce que les compétitions politiques dans un pays n’ont de sens que si ce pays existe. Ensuite, parce qu’il n’y a pas de vie sociale possible si la décision assumée par un groupe relativement important, c’est de ne respecter rien ni personne. Mais aussi parce que l’environnement international et celui sous-régional imposent, de façon pressante, lucidité et discernement.
Enfin, parce que nulle part au monde, ni la haine ni le rejet de l’autre, encore moins l’appel au meurtre, n’ont été de bons ferments pour bâtir de façon viable (ou consolider) une nation. Qu’un fils du Sénégal aspire à diriger, à titre principal, le Sénégal est d’une légitimité indiscutable.
Cependant, que cette prétention puisse être évaluée à l’aune d’exigences dûment éprouvées par des organes dédiées, est indispensable. Voilà pourquoi toutes celles et tous ceux qui nourrissent un tel dessein, doivent s’efforcer d’en remplir les critères non seulement de compétence -dans un monde de plus en plus exigeant- mais aussi de probité. Pour que rien, véritablement rien, ne puisse, à bon droit, leur être reproché, de sorte à rendre leur prétention irrecevable. A cet égard, nul ne devrait, se prévalant de ses propres turpitudes, nourrir le dessein d’imposer sa volonté au reste de ses compatriotes.
Les citoyens sénégalais étant d’égale dignité, les droits de tous doivent être respectés. Ce qui ne peut se faire sans règles, sans repères, sans arbitres. Ensemble, nous devons avoir la volonté d’épargner notre pays de convulsions aux conséquences pas toujours nettement mesurées par la plupart d’entre nous.
Pour ce faire, il est temps de nous accorder sur un socle minimal mais incontournable. D’abord, la souveraineté de notre peuple auquel il faut continuer à garantir les conditions d’une expression libre, la plus libre possible. Ensuite, la reconnaissance et le respect des institutions. Mais aussi l’acceptation de la différence, l’admission que d’autres aient des préférences ou des options différentes des nôtres sans que cela ne soit synonyme de vilenie. Enfin, le respect des règles du jeu sans lesquelles aucune partie n’est envisageable.
C’est avec la volonté de respecter ces principes permettant de faire société, que le PIT chemine tranquillement vers son congrès des 29 et 30 avril 2023. Ce congrès, entre autres questions importantes, se penchera sur la problématique de la présidentielle du 25 février 2024.
En attendant d’en être là , une certitude. Fidèle à une tradition ancrée, l’option qui sera choisie par le PIT ira dans le sens de l’approfondissement des libertés, de la lutte résolue pour plus de justice sociale mais aussi, pour la préservation des acquis démocratiques, de la paix civile et de la stabilité du Sénégal. Car, et pour le dire en un mot, ce dont il s’agit, c’est de préserver le Sénégal. Le Pit en appelle aux jeunes, aux femmes, aux travailleurs, à l’ensemble des citoyen épris de paix pour faire front et dresser une barrière infranchissable, à tout velléité de saborder notre si beau pays.
Samba Sy, ministre du Travail
Pour le Parti de l’Indépendance et du Travail, il y a urgence à revenir à la raison. D’abord, parce que les compétitions politiques dans un pays n’ont de sens que si ce pays existe. Ensuite, parce qu’il n’y a pas de vie sociale possible si la décision assumée par un groupe relativement important, c’est de ne respecter rien ni personne. Mais aussi parce que l’environnement international et celui sous-régional imposent, de façon pressante, lucidité et discernement.
Enfin, parce que nulle part au monde, ni la haine ni le rejet de l’autre, encore moins l’appel au meurtre, n’ont été de bons ferments pour bâtir de façon viable (ou consolider) une nation. Qu’un fils du Sénégal aspire à diriger, à titre principal, le Sénégal est d’une légitimité indiscutable.
Cependant, que cette prétention puisse être évaluée à l’aune d’exigences dûment éprouvées par des organes dédiées, est indispensable. Voilà pourquoi toutes celles et tous ceux qui nourrissent un tel dessein, doivent s’efforcer d’en remplir les critères non seulement de compétence -dans un monde de plus en plus exigeant- mais aussi de probité. Pour que rien, véritablement rien, ne puisse, à bon droit, leur être reproché, de sorte à rendre leur prétention irrecevable. A cet égard, nul ne devrait, se prévalant de ses propres turpitudes, nourrir le dessein d’imposer sa volonté au reste de ses compatriotes.
Les citoyens sénégalais étant d’égale dignité, les droits de tous doivent être respectés. Ce qui ne peut se faire sans règles, sans repères, sans arbitres. Ensemble, nous devons avoir la volonté d’épargner notre pays de convulsions aux conséquences pas toujours nettement mesurées par la plupart d’entre nous.
Pour ce faire, il est temps de nous accorder sur un socle minimal mais incontournable. D’abord, la souveraineté de notre peuple auquel il faut continuer à garantir les conditions d’une expression libre, la plus libre possible. Ensuite, la reconnaissance et le respect des institutions. Mais aussi l’acceptation de la différence, l’admission que d’autres aient des préférences ou des options différentes des nôtres sans que cela ne soit synonyme de vilenie. Enfin, le respect des règles du jeu sans lesquelles aucune partie n’est envisageable.
C’est avec la volonté de respecter ces principes permettant de faire société, que le PIT chemine tranquillement vers son congrès des 29 et 30 avril 2023. Ce congrès, entre autres questions importantes, se penchera sur la problématique de la présidentielle du 25 février 2024.
En attendant d’en être là , une certitude. Fidèle à une tradition ancrée, l’option qui sera choisie par le PIT ira dans le sens de l’approfondissement des libertés, de la lutte résolue pour plus de justice sociale mais aussi, pour la préservation des acquis démocratiques, de la paix civile et de la stabilité du Sénégal. Car, et pour le dire en un mot, ce dont il s’agit, c’est de préserver le Sénégal. Le Pit en appelle aux jeunes, aux femmes, aux travailleurs, à l’ensemble des citoyen épris de paix pour faire front et dresser une barrière infranchissable, à tout velléité de saborder notre si beau pays.
Samba Sy, ministre du Travail