Babacar Guèye
« On m’a vendu à 120 000 fCfa »
« Ceux qui vendent les migrants ne sont pas seulement des libyens. Il y a des noirs et plusieurs complices. Moi, personnellement, on m’a vendu à 120 000 f Cfa dans une région en Libye. Quand nous sommes arrivés dans les lieux, les acheteurs sont descendus de leurs véhicules puis m’ont demandé mon nom. On m’a acheté avec six personnes, on nous a tous mis dans une cave. Le soir, on m’a donné un téléphone portable pour que j’appelle ma mère pour payer la rançon. Comme ma mère n‘’a pas les moyens, j’ai contacté mes oncles qui ont pu mobiliser 105 000 francs. Comme ça manquait, je leur ai proposé de me laisser sortir afin de trouver un petit boulot pour compléter le reste. Chose qu’ils refusée. C’est ainsi qu’ils m’ont jeté dans le désert et c’est l’organisation internationale de la migration qui nous a acheminés à Niamey pour que le gouvernement du Sénégal nous aide, en nous affrétant un avion pour nous ramener à Dakar ».
Makhou Djolof
« On voyait des cadavres partout… »
« On nous a torturés durant tout notre trajet. On voyait des cadavres partout. Et par rapport à la vente, on peut dire que c’est à partir du Sénégal, car les ‘’coxeurs’’ sont des Sénégalais. Ce sont eux qui te font croire à des choses qui n’existent pas. Actuellement, il y a des africains qui sont coincés là-bas. On nous a tous vendus à des maures. Et parfois même, tes parents peuvent payer, mais tu restes encore dans leurs conteneurs. Vraiment, je lance un message aux jeunes pour qu’ils restent dans leur pays. C’est dans leur intérêt ».
Vox populi
« On m’a vendu à 120 000 fCfa »
« Ceux qui vendent les migrants ne sont pas seulement des libyens. Il y a des noirs et plusieurs complices. Moi, personnellement, on m’a vendu à 120 000 f Cfa dans une région en Libye. Quand nous sommes arrivés dans les lieux, les acheteurs sont descendus de leurs véhicules puis m’ont demandé mon nom. On m’a acheté avec six personnes, on nous a tous mis dans une cave. Le soir, on m’a donné un téléphone portable pour que j’appelle ma mère pour payer la rançon. Comme ma mère n‘’a pas les moyens, j’ai contacté mes oncles qui ont pu mobiliser 105 000 francs. Comme ça manquait, je leur ai proposé de me laisser sortir afin de trouver un petit boulot pour compléter le reste. Chose qu’ils refusée. C’est ainsi qu’ils m’ont jeté dans le désert et c’est l’organisation internationale de la migration qui nous a acheminés à Niamey pour que le gouvernement du Sénégal nous aide, en nous affrétant un avion pour nous ramener à Dakar ».
Makhou Djolof
« On voyait des cadavres partout… »
« On nous a torturés durant tout notre trajet. On voyait des cadavres partout. Et par rapport à la vente, on peut dire que c’est à partir du Sénégal, car les ‘’coxeurs’’ sont des Sénégalais. Ce sont eux qui te font croire à des choses qui n’existent pas. Actuellement, il y a des africains qui sont coincés là-bas. On nous a tous vendus à des maures. Et parfois même, tes parents peuvent payer, mais tu restes encore dans leurs conteneurs. Vraiment, je lance un message aux jeunes pour qu’ils restent dans leur pays. C’est dans leur intérêt ».
Vox populi