Lol Mahamat Choua avait dirigé le Tchad pendant pendant les périodes de trouble que le pays avait connu à la fin des années 1970, avant de devenir un sage dans le marigot politique tchadien.
Ses collègues députés de la législature en cours l'appelaient «le vieux» ou «le doyen». Lol Mahamat Choua était député et président du groupe parlementaire de son parti depuis deux législatures.
Courtois et pondéré, l’ancien président, diplômé en administration publique, s’est retrouvé en première ligne pendant la guerre de la fin des années 1970, lors des négociations entre groupes militaires. Mais son passage à la tête de l’État ne sera que de courte durée.
Conseiller de crise
En 1990, quand Idriss Déby prend le pouvoir, il crée son parti, le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP), et participe à la Conférence nationale souveraine. Il est élu président du Conseil supérieur de la transition, le Parlement provisoire, puis député à partir de 1997.
Depuis, il n’avait plus quitté le Parlement et la scène politique où il jouait le rôle de conseiller aidant à dénouer les crises. En 2008, quand les rebelles investissent la capitale, il est brutalement interpellé avant d’être relâché. Depuis deux ans, il s’était retiré de la vie publique en raison de sa santé déclinante.
Ses collègues députés de la législature en cours l'appelaient «le vieux» ou «le doyen». Lol Mahamat Choua était député et président du groupe parlementaire de son parti depuis deux législatures.
Courtois et pondéré, l’ancien président, diplômé en administration publique, s’est retrouvé en première ligne pendant la guerre de la fin des années 1970, lors des négociations entre groupes militaires. Mais son passage à la tête de l’État ne sera que de courte durée.
Conseiller de crise
En 1990, quand Idriss Déby prend le pouvoir, il crée son parti, le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP), et participe à la Conférence nationale souveraine. Il est élu président du Conseil supérieur de la transition, le Parlement provisoire, puis député à partir de 1997.
Depuis, il n’avait plus quitté le Parlement et la scène politique où il jouait le rôle de conseiller aidant à dénouer les crises. En 2008, quand les rebelles investissent la capitale, il est brutalement interpellé avant d’être relâché. Depuis deux ans, il s’était retiré de la vie publique en raison de sa santé déclinante.