Les 15 jeunes sénégalais arrêtés à Ndjamena et gardé à vue depuis une semaine ne savent toujours pas pour quelle raison ils sont incarcérés, mais soupçonnent que c’est l’affaire de Hissène Habré qui a des répercussions sur eux. Très inquiets, ils interpellent les autorités sénégalaises à réagir pour les faire libérer.
« On nous a trouvés dans nos lieux de travail, d’autres chez eux. Depuis jeudi, nous sommes au commissariat central de Ndjamena. Ils ne nous ont rien dit par rapport à ce qu’ils nous rapprochent. Le policier nous a fait savoir qu’il a reçu des instructions de ses supérieurs qu’il exécute, mais dit ignorer ce qu’on nous reproche », explique le représentant des sénégalais persécutés au Tchad, Omar Sakho que PressAfrik a joint au téléphone. L’émigré au pays de Deby de poursuivre « nous sommes 14 sénégalais ici plus un guinéen qui parle wolof. On a un consul ici, il est venu trois fois nous voir, mais il n’a rien pu faire parce que ses pouvoirs ne sont pas très étendus comme ceux d’un ambassadeur. Ils ne nous donnent pas à manger, ni à boire. Ce sont les sénégalais de Ndjamena qui nous amènent à manger ».
Parmi ces jeunes sénégalais qui vivent actuellement l’enfer au Tchad pour des raisons qu’ils ignorent pour l’instant, « il y en a qui sont là depuis plus de 20 ans et qui réclament une carte consulaire », renseigne notre interlocuteur
« On nous a trouvés dans nos lieux de travail, d’autres chez eux. Depuis jeudi, nous sommes au commissariat central de Ndjamena. Ils ne nous ont rien dit par rapport à ce qu’ils nous rapprochent. Le policier nous a fait savoir qu’il a reçu des instructions de ses supérieurs qu’il exécute, mais dit ignorer ce qu’on nous reproche », explique le représentant des sénégalais persécutés au Tchad, Omar Sakho que PressAfrik a joint au téléphone. L’émigré au pays de Deby de poursuivre « nous sommes 14 sénégalais ici plus un guinéen qui parle wolof. On a un consul ici, il est venu trois fois nous voir, mais il n’a rien pu faire parce que ses pouvoirs ne sont pas très étendus comme ceux d’un ambassadeur. Ils ne nous donnent pas à manger, ni à boire. Ce sont les sénégalais de Ndjamena qui nous amènent à manger ».
Parmi ces jeunes sénégalais qui vivent actuellement l’enfer au Tchad pour des raisons qu’ils ignorent pour l’instant, « il y en a qui sont là depuis plus de 20 ans et qui réclament une carte consulaire », renseigne notre interlocuteur
Mamadou Sakhir Ndiaye