La politique est un art où seuls les malins réussissent. Et au Sénégal, le nouveau métier qui est celui de politicien rapporte gros. Des postes, des titres qu’on accumule au gré des régimes en place. Et ce n’est pas Djibo Leity Kâ qui nous démentira. Il suffit juste d’avoir le réflexe de se présenter à une manifestation ou de porter le dernier costume six boutons, de marcher en clopinant, pour se faire engager. De plus en plus, le King Fahd est devenu le lieu de retrouvailles de ces barons et reines du Pds qui se battent pour être dans le viseur des responsables de l’Apr, avant de se dandiner au palais présidentiel. C’est ainsi qu’avec la magie des images, Fatou Bintou Taya Ndiaye se fait zoomer.
À Saly, lors de la rencontre de la Cojer, cette ancienne ministre de la Solidarité nationale sous Wade qui ne s’est jamais familiarisée avec la langue de Molière, les notes de ses conseillers montrent qu’elle n’est plus dans l’agenda de Karim Wade. L’ancienne ministre, native de Kaolack, ne pourra jamais trouver une place au soleil, devant des dures à cuire de l’Apr. Militante de la Génération du Concret, avec comme Cv la beauté des îles, elle a été battue à plate couture à toutes les élections. On ne sait même pas quel rôle peut-elle jouer dans cette coalition, où il faut parler et écrire Français, avoir une base politique et un programme. Toujours très élégante, Fatou Bintou Taya Ndiaye n’a jamais su gérer convenablement un département ministériel. Quel poste va-t-elle donc occuper en migrant vers les marrons ? Wait and see.
La même question est à poser à deux ex-ambassadrices du Sénégal. Il s’agit de Maïmouna Sourang Ndir et Safiétou Ndiaye Diop. Ces deux grandes dames de la diplomatie sénégalaise ont trouvé la bonne astuce. Elles auraient été invitées par l’actuel ministre des Affaires étrangères. Voilà un bon subterfuge. Ce dernier qui est dans son nouveau combat, pour une diplomatie économique et la recherche de solutions, comme dans le terrorisme. Et les deux libérales sont venues participer à la rencontre, en tant que membres de l’association des anciens ambassadeurs. Comme si elles n’attendaient que ce moment pour réapparaître dans le cercle de famille. Mais c’est dommage que ces femmes qui ont occupé de hauts postes de décision, des portefeuilles ministériels stratégiques en arrivent à squatter les manifestations, pour s’attirer les faveurs du président Macky Sall.
Ce qu’elles ont eu avec Me Abdoulaye Wade, elles ne l’auront pas avec le patron de l’Apr. Car, la gouvernance « sombre », Macky Sall ne connaît pas. Et au niveau du parti, tous les postes demandent une efficacité sur le terrain. Mieux, les Sénégalais leur ont tourné le dos. Et ce n’est pas sous les marrons qu’elles vont engranger des suffrages pour leur nouveau leader.
Rewmi Quotidien
À Saly, lors de la rencontre de la Cojer, cette ancienne ministre de la Solidarité nationale sous Wade qui ne s’est jamais familiarisée avec la langue de Molière, les notes de ses conseillers montrent qu’elle n’est plus dans l’agenda de Karim Wade. L’ancienne ministre, native de Kaolack, ne pourra jamais trouver une place au soleil, devant des dures à cuire de l’Apr. Militante de la Génération du Concret, avec comme Cv la beauté des îles, elle a été battue à plate couture à toutes les élections. On ne sait même pas quel rôle peut-elle jouer dans cette coalition, où il faut parler et écrire Français, avoir une base politique et un programme. Toujours très élégante, Fatou Bintou Taya Ndiaye n’a jamais su gérer convenablement un département ministériel. Quel poste va-t-elle donc occuper en migrant vers les marrons ? Wait and see.
La même question est à poser à deux ex-ambassadrices du Sénégal. Il s’agit de Maïmouna Sourang Ndir et Safiétou Ndiaye Diop. Ces deux grandes dames de la diplomatie sénégalaise ont trouvé la bonne astuce. Elles auraient été invitées par l’actuel ministre des Affaires étrangères. Voilà un bon subterfuge. Ce dernier qui est dans son nouveau combat, pour une diplomatie économique et la recherche de solutions, comme dans le terrorisme. Et les deux libérales sont venues participer à la rencontre, en tant que membres de l’association des anciens ambassadeurs. Comme si elles n’attendaient que ce moment pour réapparaître dans le cercle de famille. Mais c’est dommage que ces femmes qui ont occupé de hauts postes de décision, des portefeuilles ministériels stratégiques en arrivent à squatter les manifestations, pour s’attirer les faveurs du président Macky Sall.
Ce qu’elles ont eu avec Me Abdoulaye Wade, elles ne l’auront pas avec le patron de l’Apr. Car, la gouvernance « sombre », Macky Sall ne connaît pas. Et au niveau du parti, tous les postes demandent une efficacité sur le terrain. Mieux, les Sénégalais leur ont tourné le dos. Et ce n’est pas sous les marrons qu’elles vont engranger des suffrages pour leur nouveau leader.
Rewmi Quotidien