Le combat des transitaires et transporteurs se poursuit. Ils sont remontés contre les multinationales qui, selon eux, continuent d’appliquer des taxes sans l’aval du ministère du commerce. En effet, M. Alioune Sarr, informé de cette nouvelle taxation, à sortir une lettre pour demander à ces compagnies de ne pas appliquer la nouvelle tarification que continuent de payer les transitaires. Mais jusque-là rien n’a été fait, et cela au détriment des membres du l’Union des Entreprises de Transit et de Transport Agrées (USSETA).
« L’autorité portuaire a bien les moyens de sanctions, elle ne doit pas laisser faire les multinationales qui ne cessent de bafouer les lois et règlements qui régissent les formes de taxation », peste Moctar Diallo, le président de l’USSETA. Malgré la lettre circulaire rédigée par le ministère du commerce et adressé aux multinationales, ces dernières refusent de se conformer à son injonction et continuent d’appliquer de plus belle leur nouvelle taxation. M. Diallo a d’ailleurs donné des preuves montrant que lui et ses collègues transitaires continuent de faire les frais de la puissance des multinationales.
« il y a quelques jours, j’ai reçu une facture illicite de la part de SOCOPAO. Je pense que trop c’est trop », estime-t-il. Selon lui, si les entreprises continuent d’appliquer ces prix, c’est parce qu’il y a une complicité quelque part. Entouré de membres de l’USSETA, le président estime que l’autorité portuaire ainsi que le ministère du commerce ne peuvent pas rester sans réagir, surtout que toutes ces deux entités ont des pouvoirs de sanction. Et pour mettre fin à cette pratique illicite de taxation, L’USSETA dit ne pas exclure de bloquer le Port Autonome de Dakar. Il n’y aura aucune sorti de marchandise encore moins d’entrée de camions », menace-t-il. Au-delà de bloquer le Port, les transitaires comptent saisir la justice pour que les multinationales reviennent à la taxation antérieure. A cet effet, ils ont constitué l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Ameth Ba, pour diligenter cette procédure.
Parmi les nombreux maux dont ils souffrent, les membres de l’USSETA considèrent l’un comme étant incompréhensible. « On ne peut pas faire la différence entre l’avis d’arrivée et la communication qu’ils font pour vous informer que votre marchandise est arrivée. Et tout cela nous est taxé à 10 000 francs cfa », ajoute-t-il.
« L’autorité portuaire a bien les moyens de sanctions, elle ne doit pas laisser faire les multinationales qui ne cessent de bafouer les lois et règlements qui régissent les formes de taxation », peste Moctar Diallo, le président de l’USSETA. Malgré la lettre circulaire rédigée par le ministère du commerce et adressé aux multinationales, ces dernières refusent de se conformer à son injonction et continuent d’appliquer de plus belle leur nouvelle taxation. M. Diallo a d’ailleurs donné des preuves montrant que lui et ses collègues transitaires continuent de faire les frais de la puissance des multinationales.
« il y a quelques jours, j’ai reçu une facture illicite de la part de SOCOPAO. Je pense que trop c’est trop », estime-t-il. Selon lui, si les entreprises continuent d’appliquer ces prix, c’est parce qu’il y a une complicité quelque part. Entouré de membres de l’USSETA, le président estime que l’autorité portuaire ainsi que le ministère du commerce ne peuvent pas rester sans réagir, surtout que toutes ces deux entités ont des pouvoirs de sanction. Et pour mettre fin à cette pratique illicite de taxation, L’USSETA dit ne pas exclure de bloquer le Port Autonome de Dakar. Il n’y aura aucune sorti de marchandise encore moins d’entrée de camions », menace-t-il. Au-delà de bloquer le Port, les transitaires comptent saisir la justice pour que les multinationales reviennent à la taxation antérieure. A cet effet, ils ont constitué l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats, Me Ameth Ba, pour diligenter cette procédure.
Parmi les nombreux maux dont ils souffrent, les membres de l’USSETA considèrent l’un comme étant incompréhensible. « On ne peut pas faire la différence entre l’avis d’arrivée et la communication qu’ils font pour vous informer que votre marchandise est arrivée. Et tout cela nous est taxé à 10 000 francs cfa », ajoute-t-il.