Dans le cadre de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), le Tarif extérieur Commun (Tec) a été passé en revue, hier, à Dakar, par des acteurs de la société civile et des universitaires. Selon l’inspecteur principal des Douanes, Moustapha Ngom, le Tec, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2015, offre au Sénégal plusieurs opportunités, c’est-à -dire le pays passe d’un marché de 14 millions de consommateurs à un marché de 308 millions. « Donc, c’est un vaste potentiel de vente au niveau de la Cedeao avec la suppression des droits de douanes. Les produits fabriqués au Sénégal pourront être facilement écoulés dans la sous-région où le Sénégal est le quatrième pays en termes de poids économique, après le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Et il exporte 70% de ses produits dans la région africaine », a renseigné le coordonnateur de la cellule de suivi de l’intégration (Csi) au niveau du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.
D’après M. Ngom, qui présentait, hier, le Tec de la Cedeao aux organisations de la société civile, le Tec offre une protection plus importante aux productions locales (les savonneries, la filière aviculture, l’agrobusiness, etc.). « Ils (les produits) vont pouvoir se développer et être à l’abri des concurrences étrangères et d’aborder le marché régional avec plus de compétitivité en matière de qualité et de prix. Les entreprises doivent pouvoir saisir les opportunités de cette libre circulation. Si les entreprises sénégalaises ne sont pas suffisamment compétitives, les produits régionaux vont venir concurrencer nos produits locaux parce que c’est une libre circulation », a détaillé Moustapha Ngom.
Le coordonnateur du projet a, quant à lui, insisté sur l’intégration régionale africaine qui, d’après lui, n’a pas encore répondu aux attentes fondées sur elle en termes d’accroissement du niveau des échanges intracommunautaires, des stratégies de croissance et de développement économique. Pour remédier à tout cela, Ndiaga Mboup, un des acteurs, a appelé ses camarades à faire le diagnostic sans complaisance des politiques souvent calquées sur d’autres expériences menées dans le monde. Selon les organisateurs de cette rencontre, la Cedeao, pour jeter les bases d’une intégration africaine efficace et efficiente, a décidé d’associer la société civile à la réflexion pour l’élaboration de ses politiques.
D’après M. Ngom, qui présentait, hier, le Tec de la Cedeao aux organisations de la société civile, le Tec offre une protection plus importante aux productions locales (les savonneries, la filière aviculture, l’agrobusiness, etc.). « Ils (les produits) vont pouvoir se développer et être à l’abri des concurrences étrangères et d’aborder le marché régional avec plus de compétitivité en matière de qualité et de prix. Les entreprises doivent pouvoir saisir les opportunités de cette libre circulation. Si les entreprises sénégalaises ne sont pas suffisamment compétitives, les produits régionaux vont venir concurrencer nos produits locaux parce que c’est une libre circulation », a détaillé Moustapha Ngom.
Le coordonnateur du projet a, quant à lui, insisté sur l’intégration régionale africaine qui, d’après lui, n’a pas encore répondu aux attentes fondées sur elle en termes d’accroissement du niveau des échanges intracommunautaires, des stratégies de croissance et de développement économique. Pour remédier à tout cela, Ndiaga Mboup, un des acteurs, a appelé ses camarades à faire le diagnostic sans complaisance des politiques souvent calquées sur d’autres expériences menées dans le monde. Selon les organisateurs de cette rencontre, la Cedeao, pour jeter les bases d’une intégration africaine efficace et efficiente, a décidé d’associer la société civile à la réflexion pour l’élaboration de ses politiques.