Dans la commune de Tambacounda, plus exactement dans le quartier de Gourél Hamath, c’est l’histoire qui défraie la chronique.
Un jeune homme répondant au nom de Boubacar Bâ, a été électrocuté par un fil électrique, alors qu’il tentait de le raccorder dans sa chambre. L’accident a eu lieu mardi dernier, aux environs de 19 h.
Selon l’économie des faits, le jeune homme venait de descendre du travail. Il est vendeur de poissons au marché aux poissons de Tambacounda, communément appelé “marché Corona’’, du fait que son ouverture a eu lieu en pleine expansion du virus de la Covid-19 dans la région.
Arrivé chez lui, comme à son habitude, il a salué et s’est dirigé dans sa chambre où il venait d’emménager, il y a une semaine. Entré dans la case qui est la seule de la concession à ne pas encore bénéficier de branchement électrique, Bakar, comme on l’appelle affectueusement, s’est emparé du fil pour aller le brancher dans la pièce d’à côté, afin d’avoir de la lumière dans sa nouvelle chambre. Au moment de brancher la prise, il y a eu une explosion. Le jeune garçon a reçu une décharge électrique en pleine poitrine. Il a poussé un cri et, est sorti en courant. Puis, il s’est écroulé dans la cour de la maison.
Alertés, les sapeurs-pompiers ont rappliqué, mais ils n’ont pu accéder à la maison, à cause de l’impraticabilité des routes. En effet, cette partie de la commune souffre d’un lotissement sauvage. Il n’y a pratiquement pas de voies pour les véhicules.
D’ailleurs, confie Fatou Sow, la soeur de la victime, “les taximen refusent systématiquement de s’aventurer dans ce quartier’’. En sus de l’inexistence des routes, le quartier se situe dans une zone marécageuse. Et en cette période de fin d’hivernage, l’eau des pluies stagne encore, rendant les déplacements quasi-impossibles.
Devant cet état de fait, la famille est parvenue à se procurer le pick-up d’un voisin. Avec, ils ont transporté la victime jusqu’aux pompiers qui ont pris le relais. Malheureusement, sur le chemin de l’hôpital régional, la victime a succombé à ses blessures. La famille du défunt demeure inconsolable, car ses membres sont persuadés que leur enfant aurait pu être sauvé, si les routes étaient praticables.
D’après toujours Fatou Sow, ce n’est guère la première fois que ce problème de voies d’accès emporte la vie d’un habitant du quartier. “Une fois, une femme qui avait perdu ses eaux et était sur le point d’accoucher, a perdu la vie dans nos bras, faute de voiture pouvant l’évacuer à l’hôpital’’, se rappelle- t-elle.
Mme Sow, qui n'a pas manqué de relever les risques encourus par les enfants au contact de l’électricité, invite les parents à mieux veiller sur leur progéniture. Les autres habitants de ce quartier périphérique de Tambacounda, demandent aux autorités municipales de leur venir en aide, avec la construction de routes pour rendre aisés les déplacements.
Ils souffrent aussi d’un problème d’accès à l’eau.
Un jeune homme répondant au nom de Boubacar Bâ, a été électrocuté par un fil électrique, alors qu’il tentait de le raccorder dans sa chambre. L’accident a eu lieu mardi dernier, aux environs de 19 h.
Selon l’économie des faits, le jeune homme venait de descendre du travail. Il est vendeur de poissons au marché aux poissons de Tambacounda, communément appelé “marché Corona’’, du fait que son ouverture a eu lieu en pleine expansion du virus de la Covid-19 dans la région.
Arrivé chez lui, comme à son habitude, il a salué et s’est dirigé dans sa chambre où il venait d’emménager, il y a une semaine. Entré dans la case qui est la seule de la concession à ne pas encore bénéficier de branchement électrique, Bakar, comme on l’appelle affectueusement, s’est emparé du fil pour aller le brancher dans la pièce d’à côté, afin d’avoir de la lumière dans sa nouvelle chambre. Au moment de brancher la prise, il y a eu une explosion. Le jeune garçon a reçu une décharge électrique en pleine poitrine. Il a poussé un cri et, est sorti en courant. Puis, il s’est écroulé dans la cour de la maison.
Alertés, les sapeurs-pompiers ont rappliqué, mais ils n’ont pu accéder à la maison, à cause de l’impraticabilité des routes. En effet, cette partie de la commune souffre d’un lotissement sauvage. Il n’y a pratiquement pas de voies pour les véhicules.
D’ailleurs, confie Fatou Sow, la soeur de la victime, “les taximen refusent systématiquement de s’aventurer dans ce quartier’’. En sus de l’inexistence des routes, le quartier se situe dans une zone marécageuse. Et en cette période de fin d’hivernage, l’eau des pluies stagne encore, rendant les déplacements quasi-impossibles.
Devant cet état de fait, la famille est parvenue à se procurer le pick-up d’un voisin. Avec, ils ont transporté la victime jusqu’aux pompiers qui ont pris le relais. Malheureusement, sur le chemin de l’hôpital régional, la victime a succombé à ses blessures. La famille du défunt demeure inconsolable, car ses membres sont persuadés que leur enfant aurait pu être sauvé, si les routes étaient praticables.
D’après toujours Fatou Sow, ce n’est guère la première fois que ce problème de voies d’accès emporte la vie d’un habitant du quartier. “Une fois, une femme qui avait perdu ses eaux et était sur le point d’accoucher, a perdu la vie dans nos bras, faute de voiture pouvant l’évacuer à l’hôpital’’, se rappelle- t-elle.
Mme Sow, qui n'a pas manqué de relever les risques encourus par les enfants au contact de l’électricité, invite les parents à mieux veiller sur leur progéniture. Les autres habitants de ce quartier périphérique de Tambacounda, demandent aux autorités municipales de leur venir en aide, avec la construction de routes pour rendre aisés les déplacements.
Ils souffrent aussi d’un problème d’accès à l’eau.