Les populations de Saré Gayo, une localité de la commune de Sinthiou Malème, dans le département de Tambacounda, ne savent plus où donner de la tête. En cause, des difficultés de diverses natures ayant pour noms : absence d’accès à l’eau potable, d’électricité et d’état-civil. Et pour se faire entendre, ils ont tenu à étalé leur calvaire. «Notre village a été créé vers les années 1947, depuis lors, nous souffrons d’un manque d’eau», a déploré Dieynaba Bâ, porte-parole des manifestants. Ce manque du liquide précieux n’est pas sans conséquences. «Les animaux font des kilomètres pour s’abreuver. C’est pourquoi les populations réclament un forage dans le village pour faire face à cette pénurie d’eau qui les guette», renseigne Mme Bâ, qui rappelle que le village de Saré Gayo est sur le corridor Dakar-Bamako.
Sur le plan sanitaire, une seule case de santé couvre 5000 personnes qui habitent Saré Gayo et ses environs. De plus, il y a des risques d’effondrement des bâtiments. «La structure de santé n’est pas équipée. La sage-femme qui nous avait fait visiter les locaux, nous a fait savoir que c’est avec beaucoup de peine qu’elle y travaille car, il n’y a pas de lumière ni d’eau. Les femmes sont obligées d’accoucher n’importe où», dénonce Dieynaba Bâ, bouillante de colère.
L’inscription dans les registres de naissances est aussi une réelle difficulté dans la commune de Sinthioiu Malème. Selon la porte-parole des habitants, beaucoup de jeunes ne disposent pas d’actes de naissance. A ce titre, la mairie est pointée du doigt. «Tu y vas, ils ne te regardent même pas», a tonné Amadou Bâ, un jeune du village.
A propos de l’éducation, l’école est ouverte depuis 1996, mais jusque-là , il n’y a que trois classes. La preuve, beaucoup de parents veulent amener leurs enfants à l’école, mais au moment des inscriptions, on leur dit qu’il n’y a plus de place. Ce qui pousse bon nombre de parents à ne pas amener leurs enfants à l’école.
Face à toutes ces difficultés, les habitants de Saré Gayo haussent le ton et interpellent directement le président de la République, Macky Sall, afin que le «Sénégal émerge aussi de leur côté. Si rien n’est fait, nous allons passer à la vitesse supérieure, en barrant la route», a averti Dieynaba Bâ, sous les applaudissements de ses camarades de lutte.
Sur le plan sanitaire, une seule case de santé couvre 5000 personnes qui habitent Saré Gayo et ses environs. De plus, il y a des risques d’effondrement des bâtiments. «La structure de santé n’est pas équipée. La sage-femme qui nous avait fait visiter les locaux, nous a fait savoir que c’est avec beaucoup de peine qu’elle y travaille car, il n’y a pas de lumière ni d’eau. Les femmes sont obligées d’accoucher n’importe où», dénonce Dieynaba Bâ, bouillante de colère.
L’inscription dans les registres de naissances est aussi une réelle difficulté dans la commune de Sinthioiu Malème. Selon la porte-parole des habitants, beaucoup de jeunes ne disposent pas d’actes de naissance. A ce titre, la mairie est pointée du doigt. «Tu y vas, ils ne te regardent même pas», a tonné Amadou Bâ, un jeune du village.
A propos de l’éducation, l’école est ouverte depuis 1996, mais jusque-là , il n’y a que trois classes. La preuve, beaucoup de parents veulent amener leurs enfants à l’école, mais au moment des inscriptions, on leur dit qu’il n’y a plus de place. Ce qui pousse bon nombre de parents à ne pas amener leurs enfants à l’école.
Face à toutes ces difficultés, les habitants de Saré Gayo haussent le ton et interpellent directement le président de la République, Macky Sall, afin que le «Sénégal émerge aussi de leur côté. Si rien n’est fait, nous allons passer à la vitesse supérieure, en barrant la route», a averti Dieynaba Bâ, sous les applaudissements de ses camarades de lutte.