Tout allait bien. Très bien même. Pour mieux gagner sa vie et entretenir son épouse. A. Y. gère comme elle peut la lourde charge de l’éducation de ses deux enfants. Fatiguée d’attendre son époux depuis années, A. Y. a noué une relation sentimentale avec le menuisier Abdoulaye Sissao. D’ailleurs, ces derniers se fréquentaient avec assiduité et les membres de la famille du mari, particulièrement Koutoubo Kane, petit frère du mari d’A. Y. qui soupçonnait une relation amoureuse entre les deux, finit par les surprendre à plusieurs reprises dans des positions inconfortables.
Koutoubo interpelle la femme de son grand frère sur sa relation avec Moro. A. Y. finit par reconnaître qu’elle entretient une relation amoureuse avec Moro et soutient à son beau-frère que c’est Moro qui ne cesse de lui faire la cour. L’enquête révèle que le mari avait du mal à joindre au téléphone sa femme les nuits. Cette dernière était tout le temps au téléphone avec son amant Moro.
Koutoubo est allé voir Moro pour demander de laisser tranquille la femme de son grand-frère. Ce dernier refuse d’entendre raison. Informé depuis la France où il séjourne actuellement, le mari fait une procuration à son petit frère pour qu’il porte plainte au niveau de la gendarmerie afin que Moro laisse sa femme. Les hommes de l’Adjudant-chef Yague, commandant la Brigade de la gendarmerie de la localité, entrent dans la danse. Face aux enquêteurs, l’épouse de l’émigré, a avoué sa relation amoureuse avec Moro. Elle déclare que Moro est son amant. << Ce dernier ne cessait de me faire des avances. Au début, je lui avais donné un faux numéro et finalement, j’ai accepté de sortir avec lui par ce qu’il a tellement insisté. Un jour, il m’a appelé au téléphone vers 5 heures du matin pour que je me rende chez lui et c’est là que nous avons entretenu un premier rapport sexuel. A chaque nuit, il venait me rendre visite >>, avoue-t-elle. Mais l’amant donne une autre version. Face aux enquêteurs, Moro déclare que c’est la femme qui venait le retrouver toutes les nuits. Interrogé sur sa relation amoureuse avec la femme d’autrui, Moro soutient avoir entretenu des rapports sexuels à trois reprises avec la femme A. Y. dans leurs toilettes. << Une fois, elle m’a donné rendez-vous dans leurs toilettes où nous avons eu des rapports sexuels et le dernier rapport remonte à la veille de la Tabaski >>, assume-t-il. A l’issue de l’enquête, le dossier a été transmis au tribunal d’instance de Tambacounda.
Attrait le jeudi 4 février à la barre du tribunal d’instance, le prévenu Abdoulaye Sissao alias Moro a changé de fusil d’épaule. Il déclare que « c’est la femme qui ne cessait de me suivre. A chaque fois, elle venait dans mon atelier pour m’emprunter de l’argent. Chaque nuit, elle m’envoyait des messages. Une fois, elle m’a donné rendez-vous dans leurs toilettes. J’ai eu vraiment peur ce jour-là . Je tremblais comme une feuille lorsque je l’ai trouvée dans leurs toilettes», se défend-il. Suffisant pour que le substitut du procureur Fall requiert l’application de la loi. Le juge Cissé Ndao a mis l’affaire en délibéré au 11 mars prochain.
Koutoubo interpelle la femme de son grand frère sur sa relation avec Moro. A. Y. finit par reconnaître qu’elle entretient une relation amoureuse avec Moro et soutient à son beau-frère que c’est Moro qui ne cesse de lui faire la cour. L’enquête révèle que le mari avait du mal à joindre au téléphone sa femme les nuits. Cette dernière était tout le temps au téléphone avec son amant Moro.
Koutoubo est allé voir Moro pour demander de laisser tranquille la femme de son grand-frère. Ce dernier refuse d’entendre raison. Informé depuis la France où il séjourne actuellement, le mari fait une procuration à son petit frère pour qu’il porte plainte au niveau de la gendarmerie afin que Moro laisse sa femme. Les hommes de l’Adjudant-chef Yague, commandant la Brigade de la gendarmerie de la localité, entrent dans la danse. Face aux enquêteurs, l’épouse de l’émigré, a avoué sa relation amoureuse avec Moro. Elle déclare que Moro est son amant. << Ce dernier ne cessait de me faire des avances. Au début, je lui avais donné un faux numéro et finalement, j’ai accepté de sortir avec lui par ce qu’il a tellement insisté. Un jour, il m’a appelé au téléphone vers 5 heures du matin pour que je me rende chez lui et c’est là que nous avons entretenu un premier rapport sexuel. A chaque nuit, il venait me rendre visite >>, avoue-t-elle. Mais l’amant donne une autre version. Face aux enquêteurs, Moro déclare que c’est la femme qui venait le retrouver toutes les nuits. Interrogé sur sa relation amoureuse avec la femme d’autrui, Moro soutient avoir entretenu des rapports sexuels à trois reprises avec la femme A. Y. dans leurs toilettes. << Une fois, elle m’a donné rendez-vous dans leurs toilettes où nous avons eu des rapports sexuels et le dernier rapport remonte à la veille de la Tabaski >>, assume-t-il. A l’issue de l’enquête, le dossier a été transmis au tribunal d’instance de Tambacounda.
Attrait le jeudi 4 février à la barre du tribunal d’instance, le prévenu Abdoulaye Sissao alias Moro a changé de fusil d’épaule. Il déclare que « c’est la femme qui ne cessait de me suivre. A chaque fois, elle venait dans mon atelier pour m’emprunter de l’argent. Chaque nuit, elle m’envoyait des messages. Une fois, elle m’a donné rendez-vous dans leurs toilettes. J’ai eu vraiment peur ce jour-là . Je tremblais comme une feuille lorsque je l’ai trouvée dans leurs toilettes», se défend-il. Suffisant pour que le substitut du procureur Fall requiert l’application de la loi. Le juge Cissé Ndao a mis l’affaire en délibéré au 11 mars prochain.