Sur les murs des bâtiments, l’eau suinte à flot. Au niveau de plusieurs services, les toits menacent de s’écrouler. Telle est l’état dans lequel se trouve le centre de santé Koumpentoum, d’après le constat de Cheikh Goumbala, secrétaire exécutif du Comité de développement sanitaire (Cds) de ladite structure.
«Depuis plus de trois ans, la situation va de mal en pire. Toutes les autorités sont saisies et même la nouvelle ministre de la santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, quand elle était directrice de la santé publique. Mais aucune réponse de sa part», a-t-il déploré, visiblement très déçu.
Face à la presse, Cheikh Goumbala a interpellé directement le président de la République pour, dit-il, mettre l’État devant ses responsabilités face aux dangers qui guette les populations.
«Qu’ils n’attendent pas que le pire se produise pour venir avec leur véhicule V8 pour nous présenter des condoléances. Une visite guidée nous a permis de constater de visu l’état dans lequel se trouvent les bâtiments des services de maternité, le bloc opératoire, le bureau du médecin et même les logements des médecins. D’ailleurs, nous avons constaté que plusieurs salles d’hospitalisation sont abandonnées à cause de leur état de délabrement avancé et de leur suintement. Au niveau du bloc opératoire, en pleine séance, les malades cohabitent avec les flaques d’eau», a-t-il dit.
Dix communes dans le désarroi
À côté de ce problème, Cheikh Goumbala et Cie ont également plaidé pour l'achat d’un autre groupe électrogène. «C’est un groupe qui a duré, nous n’avons plus confiance. Le centre de santé de Koumpentoum a reçu récemment du ministère de la santé deux nouvelles ambulances médicalisées. Malheureusement, nous ne disposons pas de pistes praticables. Il faut que l’État désenclave certaines communes du département pour la durée des véhicules», a réclamé Issaga Sy, trésorier du Cds.
Pour rappel, le centre de santé de Koumpentoum couvre plus de 10 communes. En attendant avec impatience la réaction rapide des autorités, patients, le personnel soignant ainsi que les populations vivent dans l'inquiétude totale. Au paroxysme de leur effroi, ils redoutent les fortes pluies qui s'abattent dans la région de Tambacounda !
Bes Bi
«Depuis plus de trois ans, la situation va de mal en pire. Toutes les autorités sont saisies et même la nouvelle ministre de la santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, quand elle était directrice de la santé publique. Mais aucune réponse de sa part», a-t-il déploré, visiblement très déçu.
Face à la presse, Cheikh Goumbala a interpellé directement le président de la République pour, dit-il, mettre l’État devant ses responsabilités face aux dangers qui guette les populations.
«Qu’ils n’attendent pas que le pire se produise pour venir avec leur véhicule V8 pour nous présenter des condoléances. Une visite guidée nous a permis de constater de visu l’état dans lequel se trouvent les bâtiments des services de maternité, le bloc opératoire, le bureau du médecin et même les logements des médecins. D’ailleurs, nous avons constaté que plusieurs salles d’hospitalisation sont abandonnées à cause de leur état de délabrement avancé et de leur suintement. Au niveau du bloc opératoire, en pleine séance, les malades cohabitent avec les flaques d’eau», a-t-il dit.
Dix communes dans le désarroi
À côté de ce problème, Cheikh Goumbala et Cie ont également plaidé pour l'achat d’un autre groupe électrogène. «C’est un groupe qui a duré, nous n’avons plus confiance. Le centre de santé de Koumpentoum a reçu récemment du ministère de la santé deux nouvelles ambulances médicalisées. Malheureusement, nous ne disposons pas de pistes praticables. Il faut que l’État désenclave certaines communes du département pour la durée des véhicules», a réclamé Issaga Sy, trésorier du Cds.
Pour rappel, le centre de santé de Koumpentoum couvre plus de 10 communes. En attendant avec impatience la réaction rapide des autorités, patients, le personnel soignant ainsi que les populations vivent dans l'inquiétude totale. Au paroxysme de leur effroi, ils redoutent les fortes pluies qui s'abattent dans la région de Tambacounda !
Bes Bi