« Que font les organisations se réclamant de la défense et de la protection de l’enfance ? Où sont les porteurs de voix de la société civile si souvent prompts à agiter le chiffon rouge pour moins que ça ? », se demande Pèdre Ndiaye, président du Cercle des amis et défenseurs des enfants (Cade) dans un communiqué parvenu à Leral. Il se dit inquiet des séries de malheurs dont les enfants sont victimes, citant comme exemple le cas du talibé Dame Dieng, battu à mort par son maître coranique. Aussi, dénonce-t-il le mutisme dont font montre les organisations de défense des droits de l’Homme mais également l’absence de réaction de la part de l’Etat. « En dépit de la démission des parents, l’Etat doit prendre des mesures hardies et concrètes pour faire face à ce qui ressemble à un esclavage moderne. La situation des talibés est devenue insoutenable. Inacceptable. Puisque le monde nous regarde », s’offusque le journaliste.
Il demande aux associations de maîtres coraniques de porter le combat. « J’en appelle aux associations des maîtres coraniques pour diriger la lutte contre les prédateurs qui ternissent l’image des vaillants éducateurs islamiques et qui permettent à des esprits malveillants de dénigrer et de stigmatiser l’islam et l’héritage extraordinaire de nos guides religieux dont les daaras constituent la référence et l’outil de veille permanent », invite M. Ndiaye. Pour lui, « les Ong qui dépensent des centaines de million par an sur des séminaires doivent mettre en place un Fonds national d’appuis aux daaras et à l’enseignement coranique ». Mais aussi, « il faut que l’Etat convie toutes les composantes de la nation autour d’une concertation inclusive et nationale sur le phénomène des talibés afin de trouver des solutions adaptées à notre contexte socioreligieux. C’est une exigence de l’époque », a-t-il conclu.
Il demande aux associations de maîtres coraniques de porter le combat. « J’en appelle aux associations des maîtres coraniques pour diriger la lutte contre les prédateurs qui ternissent l’image des vaillants éducateurs islamiques et qui permettent à des esprits malveillants de dénigrer et de stigmatiser l’islam et l’héritage extraordinaire de nos guides religieux dont les daaras constituent la référence et l’outil de veille permanent », invite M. Ndiaye. Pour lui, « les Ong qui dépensent des centaines de million par an sur des séminaires doivent mettre en place un Fonds national d’appuis aux daaras et à l’enseignement coranique ». Mais aussi, « il faut que l’Etat convie toutes les composantes de la nation autour d’une concertation inclusive et nationale sur le phénomène des talibés afin de trouver des solutions adaptées à notre contexte socioreligieux. C’est une exigence de l’époque », a-t-il conclu.