La Chambre criminelle du tribunal de Louga a condamné mardi, le maître coranique Maguette Diop accusé d'avoir battu à mort son disciple, Fallou Diop. Il a écopé de 18 mois de prison ferme.
L’affaire remonte au 26 janvier dernier. Fallou Diop, âgé de 11 ans, a été battu à mort par son maître coranique. Violenté, il sera abandonné sur la place, où il rendra l’âme par Maguette Diop, qui va rejoindre tranquillement sa chambre.
Alertés, les gendarmes s’étaient rendus sur les lieux. Ils ont retrouvé le corps sans vie du gamin sur place mais également plusieurs autres talibés enchainés.
Arrêté pour meurtre et mise en danger de la vie d’autrui, Maguette Diop sera enfoncé par le certificat de mort qui atteste que l’enfant est décédé des suites d’un traumatisme crânien.
A la barre, le prévenu a déclaré : « Je n’avais pas l’intention de tuer Fallou Diop. Je voulais juste qu’il maîtrise la leçon du jour ». Soulignant que la victime s’est blessé lui-même à la tête en cherchant à escalader le mur.
Le père de la victime, qui s’est constitué partie civile, a été invité à solliciter des dommages et intérêts. A la surprise générale, livre L’Observateur, le vieil homme va déclarer que c’est lui au contraire qui devrait payés des dommages et intérêts au prévenu.
« Il voulait juste éduquer mon fils. Mes autres enfants ont appris le Coran dans son Daara… », a-t-il soutenu.
Le parquet qui a conclu que le mis en cause n’avait pas l’intention de tuer le jeune Fallou Diop, a demandé de requalifier les faits de meurtre, en coups mortels sans intention de donner la mort.
L’affaire remonte au 26 janvier dernier. Fallou Diop, âgé de 11 ans, a été battu à mort par son maître coranique. Violenté, il sera abandonné sur la place, où il rendra l’âme par Maguette Diop, qui va rejoindre tranquillement sa chambre.
Alertés, les gendarmes s’étaient rendus sur les lieux. Ils ont retrouvé le corps sans vie du gamin sur place mais également plusieurs autres talibés enchainés.
Arrêté pour meurtre et mise en danger de la vie d’autrui, Maguette Diop sera enfoncé par le certificat de mort qui atteste que l’enfant est décédé des suites d’un traumatisme crânien.
A la barre, le prévenu a déclaré : « Je n’avais pas l’intention de tuer Fallou Diop. Je voulais juste qu’il maîtrise la leçon du jour ». Soulignant que la victime s’est blessé lui-même à la tête en cherchant à escalader le mur.
Le père de la victime, qui s’est constitué partie civile, a été invité à solliciter des dommages et intérêts. A la surprise générale, livre L’Observateur, le vieil homme va déclarer que c’est lui au contraire qui devrait payés des dommages et intérêts au prévenu.
« Il voulait juste éduquer mon fils. Mes autres enfants ont appris le Coran dans son Daara… », a-t-il soutenu.
Le parquet qui a conclu que le mis en cause n’avait pas l’intention de tuer le jeune Fallou Diop, a demandé de requalifier les faits de meurtre, en coups mortels sans intention de donner la mort.