On n’achète pas un mouton par des paroles. A deux jours de la Tabaski, les Apéristes nous pompent l’air avec des responsables politiques qui se fusillent par presse interposée. Par ailleurs, la pilule de la défaite essuyée lors de l’élection du Haut conseil des collectivités territoriales n’est pas encore déglutie. Chacun des perdants tire la couverture de son côté. A cet effet, on assiste à des passes d’armes aussi regrettables que futiles. Au moment où le “goorgoorlu sunugalien” se courbe l’échine pour trouver un mouton, vous vous permettez de nous tympaniser avec une élection qui n’avait même pas sa raison d’être car l’institution en question est inutile: “c’est une arme de distraction massive” disait le politologue Yoro Dia. Elle ne sert qu’à caser un personnel politique en vue de préparer les législatives.
Les pères de familles vivent une angoisse tenace. Le coût des moutons excessivement chers met en doute le bon déroulement de la fête. D’aucuns se rabattent à contre cœur sur “les moutons prés du corps” pour s’en sortir.
Dégoûte par ces politiciens, le gamin tend une oreille à la radio. Il entend certains musiciens vitupérer sans ambages Youssou Ndour. Quelques minutes après, d’autres artistes musiciens portent leur robe noire pour défendre le roi du Mbalakh. Ainsi donc ils abandonnent les studios et se disputent les colonnes des journaux et les plateaux des télés. A quoi sert une bataille de deux manches de couteaux? qui gagne? qui perd ? Et pourtant on continue à alimenter cette vaine polémique. Le véritable débat qu’on doit poser sur les vacances citoyennes, c’est la transparence dans la gestion des fonds.
Déboussolé par les bisbilles de toutes les couleurs, l’enfant jette un regard sur la toile et tombe sur un gâteau en forme de la grande mosquée de Touba. Un cadeau offert à Viviane par Fatou Guéwél lors de son anniversaire. Ce gâteau a suscité des sorties les plus virulentes les une les autres. Sans prendre des gants, les internautes ont broyé Viviane à l’envi. Malgré les excuses de Fatou Guéwel Diouf, le courroux des Mourides est loin de s’estomper d’ailleurs, une plainte a été même brandie.
Timidement, le gamin, désarmé, larmes aux yeux, soulève son regard et fixe la photo de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh sur le mur. A quelques jours de la commémoration de sa disparition le 14 septembre prochain, le pays ressemble à “Ndoumbélane“. L’enfant se lève et bafouilla comme Dakah avait l’habitude de le dire: “Na ñu tape xol yi…”
Les pères de familles vivent une angoisse tenace. Le coût des moutons excessivement chers met en doute le bon déroulement de la fête. D’aucuns se rabattent à contre cœur sur “les moutons prés du corps” pour s’en sortir.
Dégoûte par ces politiciens, le gamin tend une oreille à la radio. Il entend certains musiciens vitupérer sans ambages Youssou Ndour. Quelques minutes après, d’autres artistes musiciens portent leur robe noire pour défendre le roi du Mbalakh. Ainsi donc ils abandonnent les studios et se disputent les colonnes des journaux et les plateaux des télés. A quoi sert une bataille de deux manches de couteaux? qui gagne? qui perd ? Et pourtant on continue à alimenter cette vaine polémique. Le véritable débat qu’on doit poser sur les vacances citoyennes, c’est la transparence dans la gestion des fonds.
Déboussolé par les bisbilles de toutes les couleurs, l’enfant jette un regard sur la toile et tombe sur un gâteau en forme de la grande mosquée de Touba. Un cadeau offert à Viviane par Fatou Guéwél lors de son anniversaire. Ce gâteau a suscité des sorties les plus virulentes les une les autres. Sans prendre des gants, les internautes ont broyé Viviane à l’envi. Malgré les excuses de Fatou Guéwel Diouf, le courroux des Mourides est loin de s’estomper d’ailleurs, une plainte a été même brandie.
Timidement, le gamin, désarmé, larmes aux yeux, soulève son regard et fixe la photo de Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh sur le mur. A quelques jours de la commémoration de sa disparition le 14 septembre prochain, le pays ressemble à “Ndoumbélane“. L’enfant se lève et bafouilla comme Dakah avait l’habitude de le dire: “Na ñu tape xol yi…”