Poursuivi par trois de ses talibés et placé sous mandat de dépôt le 21 juillet dernier pour des faits d’abus de confiance, le chef religieux Mame cheikh Fall a comparu, hier, à l’audience des flagrants délits du Tgi de Dakar.
Le prévenu avait fait croire à ses victimes qu’il a permis à plusieurs dizaine de jeunes de réaliser leur rêve de rejoindre les Usa en passant par le Nicaragua. Selon l’avocat des plaignants, le prévenu leur a proposé de passer par l’Espagne avant de rejoindre le Nicaragua pour ensuite rejoindre le pays de l’oncle Sam.
Venus de Touba, les talibés se sont rendus dans une agence de voyage piur l’achat de billets d’avion. Puis le chef religieux Mame Cheikh Fall leur a demandé d’aller dans une autre agence parce que les dates que leur proposait la prelière sont trop éloignées. Ils devaient partir le 30 avril, puis le 14 mai, ensuite le 29 juin. A chaque fois, Mame Cheikh Fall les appelait pour reprogrammer à une autre date.
Les parties civiles ont soutenu à la barre que les billets électroniques de format aller-retour que leur a remis le marabout sont des faux. Dans sa plaidoirie, Me Fatou Ndiaye a expliqué qu’un billet d’avion porte au moins le nom de l’agence émettrice.
Pour la réparation du préjudice subi, Bada Cissé a réclamé 3 500 000 Fcfa, Mor Pouye 2.000.000 Fcfa, Malick Mbaye 2 500 000 Fcfa, Ngagne Mbengue 2 500 000 Fcfa et Ousmane Fall 3 500 000 Fcfa. Le maître des poursuites a expliqué que le prévenu est un multirécidiviste qui était déjà en prison lorsque ces nouvelles plaintes ont été déposées contre lui. Il a requis l’application de la loi pénale contre Mame Cheikh Fall.
« Les parties civiles savaient qu’il s’agit de billets bien confirmés et non remboursables. Il y a des problèmes pour l’articulation de l’infraction de l’abus de confiance. Elles doivent apporter des preuves de la contestation des déclarations conformes du prévenu. La remise des sommes à Mame Cheikh n’est pas établie. Il a mis en rapport ses voisins qui désirent voyager avec une agence de voyage. Son rôle constituait à établir un lien entre les parties civiles et l’agence pour l’achat des billets d’avion. Les faits ne sont ni établis ni caractérisés. L’infraction d’abus de confiance fait défaut», a plaidé l’avocat de la défense qui a sollicité la relaxe de son client des fins de la poursuite sans peine ni dépens.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 16 août prochain.
Le Témoin
Le prévenu avait fait croire à ses victimes qu’il a permis à plusieurs dizaine de jeunes de réaliser leur rêve de rejoindre les Usa en passant par le Nicaragua. Selon l’avocat des plaignants, le prévenu leur a proposé de passer par l’Espagne avant de rejoindre le Nicaragua pour ensuite rejoindre le pays de l’oncle Sam.
Venus de Touba, les talibés se sont rendus dans une agence de voyage piur l’achat de billets d’avion. Puis le chef religieux Mame Cheikh Fall leur a demandé d’aller dans une autre agence parce que les dates que leur proposait la prelière sont trop éloignées. Ils devaient partir le 30 avril, puis le 14 mai, ensuite le 29 juin. A chaque fois, Mame Cheikh Fall les appelait pour reprogrammer à une autre date.
Les parties civiles ont soutenu à la barre que les billets électroniques de format aller-retour que leur a remis le marabout sont des faux. Dans sa plaidoirie, Me Fatou Ndiaye a expliqué qu’un billet d’avion porte au moins le nom de l’agence émettrice.
Pour la réparation du préjudice subi, Bada Cissé a réclamé 3 500 000 Fcfa, Mor Pouye 2.000.000 Fcfa, Malick Mbaye 2 500 000 Fcfa, Ngagne Mbengue 2 500 000 Fcfa et Ousmane Fall 3 500 000 Fcfa. Le maître des poursuites a expliqué que le prévenu est un multirécidiviste qui était déjà en prison lorsque ces nouvelles plaintes ont été déposées contre lui. Il a requis l’application de la loi pénale contre Mame Cheikh Fall.
« Les parties civiles savaient qu’il s’agit de billets bien confirmés et non remboursables. Il y a des problèmes pour l’articulation de l’infraction de l’abus de confiance. Elles doivent apporter des preuves de la contestation des déclarations conformes du prévenu. La remise des sommes à Mame Cheikh n’est pas établie. Il a mis en rapport ses voisins qui désirent voyager avec une agence de voyage. Son rôle constituait à établir un lien entre les parties civiles et l’agence pour l’achat des billets d’avion. Les faits ne sont ni établis ni caractérisés. L’infraction d’abus de confiance fait défaut», a plaidé l’avocat de la défense qui a sollicité la relaxe de son client des fins de la poursuite sans peine ni dépens.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré au 16 août prochain.
Le Témoin