Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
Barack Obama a pris la parole peu avant 18 h 00 TU, à la Maison Blanche, pour une allocution d'une dizaine de minutes, très solennelle. La principale nouvelle à retenir de ce discours est qu’il va convoquer le Congrès avant toute intervention en Syrie. Le président américain va donc attendre que le Congrès, en ce moment en vacances, reprenne son travail. Cela signifie qu’il n’y aura pas d’intervention militaire avant le 9 septembre, au plus tôt, date à laquelle les élus reviendront à Washington.
Une précision importante, alors que tout le monde pensait que le président américain allait annoncer le début d’une intervention militaire.
L’objet de cette déclaration était d’informer les Américains de sa décision, leur dire exactement quelles étaient ses intentions et, de nouveau, plaider avec fermeté pour une intervention militaire. « J'ai décidé que les Etats-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien », a-t-il déclaré. « Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons, demain, la semaine prochaine ou dans un mois », a-t-il encore affirmé.
Un débat au Congrès le 9 septembre
« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui s'est passé à Damas et nous ne le ferons pas », a insisté le président américain, considérant l'intervention comme une obligation morale pour les Etats-Unis. Il a également demandé au Congrès de l'appuyer dans sa décision d'engager des frappes sur la Syrie, « au nom de la sécurité nationale », pointant notamment le risque d'une « escalade » dans l'utilisation d'armes chimiques dans la région.
« En consultation avec le président (Barack Obama, ndlr), nous nous attendons à ce que la Chambre examine cette mesure la semaine du 9 septembre », a confirmé John Boehner, président républicain de la Chambre des représentants, dans un communiqué publié dans les minutes qui ont suivi l'intervention du président américain. Le président de la Chambre des représentants et les élus républicains se sont également dits « satisfaits que le président demande l'autorisation pour une intervention militaire. »
RFI
Barack Obama a pris la parole peu avant 18 h 00 TU, à la Maison Blanche, pour une allocution d'une dizaine de minutes, très solennelle. La principale nouvelle à retenir de ce discours est qu’il va convoquer le Congrès avant toute intervention en Syrie. Le président américain va donc attendre que le Congrès, en ce moment en vacances, reprenne son travail. Cela signifie qu’il n’y aura pas d’intervention militaire avant le 9 septembre, au plus tôt, date à laquelle les élus reviendront à Washington.
Une précision importante, alors que tout le monde pensait que le président américain allait annoncer le début d’une intervention militaire.
L’objet de cette déclaration était d’informer les Américains de sa décision, leur dire exactement quelles étaient ses intentions et, de nouveau, plaider avec fermeté pour une intervention militaire. « J'ai décidé que les Etats-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien », a-t-il déclaré. « Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons, demain, la semaine prochaine ou dans un mois », a-t-il encore affirmé.
Un débat au Congrès le 9 septembre
« Nous ne pouvons pas fermer les yeux sur ce qui s'est passé à Damas et nous ne le ferons pas », a insisté le président américain, considérant l'intervention comme une obligation morale pour les Etats-Unis. Il a également demandé au Congrès de l'appuyer dans sa décision d'engager des frappes sur la Syrie, « au nom de la sécurité nationale », pointant notamment le risque d'une « escalade » dans l'utilisation d'armes chimiques dans la région.
« En consultation avec le président (Barack Obama, ndlr), nous nous attendons à ce que la Chambre examine cette mesure la semaine du 9 septembre », a confirmé John Boehner, président républicain de la Chambre des représentants, dans un communiqué publié dans les minutes qui ont suivi l'intervention du président américain. Le président de la Chambre des représentants et les élus républicains se sont également dits « satisfaits que le président demande l'autorisation pour une intervention militaire. »
RFI