L’audimat de l’une des premières chaînes privées du pays a grimpé. «Notre démocratie est à terre, la liberté de presse est menacée sous toutes ses formes», peste un jeune, habillé d’un blouson jaune poussin, sirotant sa tasse de café Touba devant les locaux de Walfadjri. Ce dernier, un inconditionnel du groupe, est venu apporter son soutien suite à la suspension des programmes de Tv par le Cnra, pour 7 jours.
La grande bâtisse abritant la chaîne de télévision continue de recevoir des hôtes, certains avec des tee-shirts où il est écrit : «Touche pas à ma télé !». Le vigile préposé à la sécurité filtre les entrées. Avec rigueur. Il faut montrer patte blanche pour accéder à l’intérieur. Au deuxième palier de l’immeuble, c’est le calme plat. Les bureaux sont fermés.
Au fond du couloir, se trouve la salle de rédaction. Elle est presque vide. La seule journaliste a le téléphone scotché à l’oreille. Elle nous montre le bureau du responsable de l’équipe du soir dirigée par le journaliste Assane Gueye. C’est ce dernier qui, en l’absence du responsable de la télé et de la radio, Moustapha Diop, nous reçoit. Feuilles blanches à la main, il prépare sa présentation. Il précise d’emblée que, généralement, les week-ends, surtout les dimanches, il y a moins de monde.
«YouTube a pris le relais et les abonnements ont explosé»
Walf vit cette situation difficilement. Mais elle n’est nouvelle pour eux, dans ce groupe. D’un ton plus contenu, il renseigne que l’objectif du Cnra, c’était d’empêcher les journalistes de Walf de parler de cet évènement.
«Aujourd’hui, l’impact que cet évènement a créé est plus grand que ce que nous avions eu à montrer à la télé. Du coup, ils se sont tapés dessus eux-mêmes. Leur objectif est d’asphyxier Walf financièrement. Nous avons senti le soutien de la corporation. Le public aussi s’indigne de cette mesure. La preuve : en 24 h, nous avons eu 36 mille abonnés sur YouTube. Les vues ont explosé. Nous en sommes à plus de deux millions. Cela prouve que les populations ont envie de regarder Walf Tv et nous réconforte davantage que nous sommes sur la bonne voie», a-t-il confié avec assurance.
La grande bâtisse abritant la chaîne de télévision continue de recevoir des hôtes, certains avec des tee-shirts où il est écrit : «Touche pas à ma télé !». Le vigile préposé à la sécurité filtre les entrées. Avec rigueur. Il faut montrer patte blanche pour accéder à l’intérieur. Au deuxième palier de l’immeuble, c’est le calme plat. Les bureaux sont fermés.
Au fond du couloir, se trouve la salle de rédaction. Elle est presque vide. La seule journaliste a le téléphone scotché à l’oreille. Elle nous montre le bureau du responsable de l’équipe du soir dirigée par le journaliste Assane Gueye. C’est ce dernier qui, en l’absence du responsable de la télé et de la radio, Moustapha Diop, nous reçoit. Feuilles blanches à la main, il prépare sa présentation. Il précise d’emblée que, généralement, les week-ends, surtout les dimanches, il y a moins de monde.
«YouTube a pris le relais et les abonnements ont explosé»
Walf vit cette situation difficilement. Mais elle n’est nouvelle pour eux, dans ce groupe. D’un ton plus contenu, il renseigne que l’objectif du Cnra, c’était d’empêcher les journalistes de Walf de parler de cet évènement.
«Aujourd’hui, l’impact que cet évènement a créé est plus grand que ce que nous avions eu à montrer à la télé. Du coup, ils se sont tapés dessus eux-mêmes. Leur objectif est d’asphyxier Walf financièrement. Nous avons senti le soutien de la corporation. Le public aussi s’indigne de cette mesure. La preuve : en 24 h, nous avons eu 36 mille abonnés sur YouTube. Les vues ont explosé. Nous en sommes à plus de deux millions. Cela prouve que les populations ont envie de regarder Walf Tv et nous réconforte davantage que nous sommes sur la bonne voie», a-t-il confié avec assurance.