L’argument de ‘’temps d’antenne vendu’’ avancé comme ligne de défense par Walfadjri TV, est tout simplement inacceptable, d’autant qu’il y a déjà deux ans, l’entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée, pour des faits de même nature. Nous sommes devant un cas de récidive.
• Les dégâts de la violence à l’écran sur nos enfants adolescents sont un fait indiscutable prouvé scientifiquement. Aussi ne pourrait-il y avoir de spécificité sénégalaise sur cette question. Aucun régulateur au monde ne l’accepterait, plus de trois décennies après l’entrée en vigueur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ce dernier étant défini comme "tout être humain âgé de moins de dix-huit ans’’. Notre pays a été en tête de liste des Etats ayant ratifiée
• ladite CIDE qui énonce en treize points, un ensemble de droits d'ordre civil, politique, économique, social et culturel applicables aux enfants. Les cinquième et onzième de ces points notamment mettent en exergue respectivement, ‘’le droit d’être protégé de la violence’’, et ‘’l’implication d’enfants dans les conflits armés’’.
Le Sénégal ne peut aller dans un sens opposé de ce qui est codifié en matière d’images télévisuelles. Le Code de la Presse (Loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017) enjoint aux éditeurs de veiller (Article 100) de veiller à ‘’la protection des enfants mineurs, vis-à-vis des productions pouvant compromettre leur épanouissement moral et intellectuel’’.
Dans d’autres pays aussi attachés que le Sénégal, à la liberté d’expression adossée au sens de la responsabilité, les éditeurs sont tenus à la ‘’protection des mineurs à la télévision’’, qu’il s’agisse aussi bien de ‘’l’enfant spectateur que de l’enfant acteur au sens large, en tant qu’enfant qui participe à des évènements’’. A tous, comme il en est ailleurs, ces considérations devraient suffire comme ligne de conduite à tous médias poursuivant une mission de service public.
Je ne m’arrêterai pas pour ma part, sur les comparaisons tout à fait inadéquates, avec les évènements du Capitole et des Gilets jaunes survenus dans des pays où l’Enfance est très protégée, en application de la Convention qui lui est consacrée par les Nations Unies.
Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions, mais celle-ci ne saurait l’être. Il s’agit de l’avenir de nos enfants ; de notre pays.
• Les dégâts de la violence à l’écran sur nos enfants adolescents sont un fait indiscutable prouvé scientifiquement. Aussi ne pourrait-il y avoir de spécificité sénégalaise sur cette question. Aucun régulateur au monde ne l’accepterait, plus de trois décennies après l’entrée en vigueur de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, ce dernier étant défini comme "tout être humain âgé de moins de dix-huit ans’’. Notre pays a été en tête de liste des Etats ayant ratifiée
• ladite CIDE qui énonce en treize points, un ensemble de droits d'ordre civil, politique, économique, social et culturel applicables aux enfants. Les cinquième et onzième de ces points notamment mettent en exergue respectivement, ‘’le droit d’être protégé de la violence’’, et ‘’l’implication d’enfants dans les conflits armés’’.
Le Sénégal ne peut aller dans un sens opposé de ce qui est codifié en matière d’images télévisuelles. Le Code de la Presse (Loi n° 2017-27 du 13 juillet 2017) enjoint aux éditeurs de veiller (Article 100) de veiller à ‘’la protection des enfants mineurs, vis-à-vis des productions pouvant compromettre leur épanouissement moral et intellectuel’’.
Dans d’autres pays aussi attachés que le Sénégal, à la liberté d’expression adossée au sens de la responsabilité, les éditeurs sont tenus à la ‘’protection des mineurs à la télévision’’, qu’il s’agisse aussi bien de ‘’l’enfant spectateur que de l’enfant acteur au sens large, en tant qu’enfant qui participe à des évènements’’. A tous, comme il en est ailleurs, ces considérations devraient suffire comme ligne de conduite à tous médias poursuivant une mission de service public.
Je ne m’arrêterai pas pour ma part, sur les comparaisons tout à fait inadéquates, avec les évènements du Capitole et des Gilets jaunes survenus dans des pays où l’Enfance est très protégée, en application de la Convention qui lui est consacrée par les Nations Unies.
Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions, mais celle-ci ne saurait l’être. Il s’agit de l’avenir de nos enfants ; de notre pays.