Chez certains habitants de Memphis, il ne faisait pas de doute que c’était un cas d’Ebola d’autant plus que le malade en question vient de l’Afrique de l’Ouest, plus précisément du Sénégal. Il s’agissait en réalité de Mamadou Sow alias Baboye. Le lutteur sénégalais y est il y a à peine 5 jours pour rendre visite à son épouse basée à Memphis.
Selon des sources locales, le lutteur s’est lui-même présenté à la clinique avec une forte fièvre, des maux de tête, accompagnés de vomissements. Mais dès qu’il a informé les services d’accueil de sa nationalité et de la date de son voyage, le personnel médical habilité l’a placé en quarantaine, ameutant du coup les curieux et la presse locale. Le placement en quarantaine du lutteur s’est par la suite répandu dans la ville comme une traînée de poudre, obligeant même des Sénégalais de Memphis de faire le pied de grue devant la clinique.
Mais Baboye, qui s’est présenté à la clinique le matin, a pu regagner son domicile le soir, après que des tests effectués sur lui soient revenus négatifs. C’était finalement plus de peur que de mal, mais des Sénégalais avec qui on a parlé ont exprimé leur désarroi, relativement à la stigmatisation dont ils se disent victimes à Memphis. Sauf que la phobie du virus Ebola s’est emparée de tous les Etats-Unis, depuis que le pays a connu des cas confirmés. Tous les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest ou presque font aujourd’hui l’objet d’une stigmatisation écœurante et parfois même de violences physiques.
C’est le cas par exemple de deux frères sénégalais, arrivés à New York il y a environ un mois. Ils auraient été battus par plus de 10 élèves qui les soupçonnaient d’avoir contracté le virus «Ebola» pendant leurs vacances au Sénégal. Selon leur père, Ousmane Dramé, qui s’est confié à News12.com et dont les propos sont relayés dans les sites sénégalais, les jeunes Sénégalais ont été victimes d’intimidation depuis le premier jour. Mais aucune mesure n’a jusque-là été prise par la police de New York. Ce qui a fait d’ailleurs que le Conseil consultatif africain a pris l’affaire à son compte et entreprend de lui donner une suite judiciaire.
Le Quotidien
Selon des sources locales, le lutteur s’est lui-même présenté à la clinique avec une forte fièvre, des maux de tête, accompagnés de vomissements. Mais dès qu’il a informé les services d’accueil de sa nationalité et de la date de son voyage, le personnel médical habilité l’a placé en quarantaine, ameutant du coup les curieux et la presse locale. Le placement en quarantaine du lutteur s’est par la suite répandu dans la ville comme une traînée de poudre, obligeant même des Sénégalais de Memphis de faire le pied de grue devant la clinique.
Mais Baboye, qui s’est présenté à la clinique le matin, a pu regagner son domicile le soir, après que des tests effectués sur lui soient revenus négatifs. C’était finalement plus de peur que de mal, mais des Sénégalais avec qui on a parlé ont exprimé leur désarroi, relativement à la stigmatisation dont ils se disent victimes à Memphis. Sauf que la phobie du virus Ebola s’est emparée de tous les Etats-Unis, depuis que le pays a connu des cas confirmés. Tous les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest ou presque font aujourd’hui l’objet d’une stigmatisation écœurante et parfois même de violences physiques.
C’est le cas par exemple de deux frères sénégalais, arrivés à New York il y a environ un mois. Ils auraient été battus par plus de 10 élèves qui les soupçonnaient d’avoir contracté le virus «Ebola» pendant leurs vacances au Sénégal. Selon leur père, Ousmane Dramé, qui s’est confié à News12.com et dont les propos sont relayés dans les sites sénégalais, les jeunes Sénégalais ont été victimes d’intimidation depuis le premier jour. Mais aucune mesure n’a jusque-là été prise par la police de New York. Ce qui a fait d’ailleurs que le Conseil consultatif africain a pris l’affaire à son compte et entreprend de lui donner une suite judiciaire.
Le Quotidien