C'est suite à des vols répétitifs que Nd. T. Ndiaye a été surprise dans le bureau de la secrétaire de sa patronne, S. Touré en train de fouiller les placards. Interrogée, la demoiselle Ndiaye soutient qu'elle cherchait un médicament sur les lieux. Une version qui n'avait pas convaincu la secrétaire qui avait aussitôt informé sa supérieure A. Sarr.
" Ma secrétaire me signalait tout le temps des cas de vol dans son bureau. C'est ainsi que dernièrement, Nd. T. Ndiaye a été surprise sur les lieux en train de fouiller les placards à l'heure de la pause. Lorsque, je l'ai interpelée, elle m'a dit qu'elle cherchait le médicament Upex. Alors qu'il n'y en avait pas dans le bureau. Même la clé, j'ignorais qu'elle en disposait", a expliqué la représentante de la société Compagnie Prestige Immobilier.
Cependant, la prévenue n'a pas changé de version devant la barre. " C'est l'un des vigiles du nom de Mohamed qui m'avait remis la clé du bureau avant le magal. Depuis lors, je l'avais avec moi. Le jour des faits, je ne me sentais pas bien. Raison pour laquelle, j'avais ouvert le bureau pour prendre le médicament Upex. Je ne savais même pas qu'une caisse se trouvait sur les lieux. Je ne suis pas une voleuse. Je n'ai fait que quatre mois dans l'entreprise ", s'est lavé à grande eau la femme de ménage, domiciliée à Zac Mbao.
Le conseil de l'agence immobilière a par ailleurs souligné, qu'il n'a pas les preuves que, c'est la prévenue qui est l'auteure des séries de vols, dont le montant s'élève à 300 mille francs. " Par contre, la tentative de vol est établie. N'eût été l'intervention de la secrétaire, elle allait commettre son forfait. Le fait qu'elle dit aussi que c'est l'un des vigiles qui lui avait donné la clé du bureau n'engage qu'elle. Parce que ce dernier l'a nié, lorsqu'il a été entendu à l'enquête préliminaire", a plaidé Me Ousseynou Ngom, avant de réclamer la somme de 250 mille francs à titre de préjudice moral.
Le parquet qui a estimé que les faits sont constants, a requis l'application de la loi.
Constitués pour la défense des intérêts de la prévenue, Mes El Mamadou Guèye et Diabel Samb ont plaidé la relaxe au bénéfice du doute.
Au terme de leurs plaidoiries, le juge a condamné la prévenue à deux ans d'emprisonnement, dont un mois ferme. Elle doit aussi, payer 200 mille francs à la partie civile.
Kady FATY Leral
" Ma secrétaire me signalait tout le temps des cas de vol dans son bureau. C'est ainsi que dernièrement, Nd. T. Ndiaye a été surprise sur les lieux en train de fouiller les placards à l'heure de la pause. Lorsque, je l'ai interpelée, elle m'a dit qu'elle cherchait le médicament Upex. Alors qu'il n'y en avait pas dans le bureau. Même la clé, j'ignorais qu'elle en disposait", a expliqué la représentante de la société Compagnie Prestige Immobilier.
Cependant, la prévenue n'a pas changé de version devant la barre. " C'est l'un des vigiles du nom de Mohamed qui m'avait remis la clé du bureau avant le magal. Depuis lors, je l'avais avec moi. Le jour des faits, je ne me sentais pas bien. Raison pour laquelle, j'avais ouvert le bureau pour prendre le médicament Upex. Je ne savais même pas qu'une caisse se trouvait sur les lieux. Je ne suis pas une voleuse. Je n'ai fait que quatre mois dans l'entreprise ", s'est lavé à grande eau la femme de ménage, domiciliée à Zac Mbao.
Le conseil de l'agence immobilière a par ailleurs souligné, qu'il n'a pas les preuves que, c'est la prévenue qui est l'auteure des séries de vols, dont le montant s'élève à 300 mille francs. " Par contre, la tentative de vol est établie. N'eût été l'intervention de la secrétaire, elle allait commettre son forfait. Le fait qu'elle dit aussi que c'est l'un des vigiles qui lui avait donné la clé du bureau n'engage qu'elle. Parce que ce dernier l'a nié, lorsqu'il a été entendu à l'enquête préliminaire", a plaidé Me Ousseynou Ngom, avant de réclamer la somme de 250 mille francs à titre de préjudice moral.
Le parquet qui a estimé que les faits sont constants, a requis l'application de la loi.
Constitués pour la défense des intérêts de la prévenue, Mes El Mamadou Guèye et Diabel Samb ont plaidé la relaxe au bénéfice du doute.
Au terme de leurs plaidoiries, le juge a condamné la prévenue à deux ans d'emprisonnement, dont un mois ferme. Elle doit aussi, payer 200 mille francs à la partie civile.
Kady FATY Leral