Selon un document visité par le journal, cet effectif pléthorique, comparé à l’effectif du personnel responsable de ses détenus, fait 1 agent-pénitencier pour 100 prisonniers. Au lieu de 2 agents pour 100 détenus, comme recommandé par les normes.
Après avoir constaté que sur les 37 prisons sénégalaises, 20 ont dépassé leur capacité d’accueil et enregistrent un surpeuplement estimé à 5 247 détenus, Waly Mbodj, un ex-surveillant de prison principal de classe exceptionnelle, à la retraite a saisi l’Assemblée nationale d’« une proposition de vote d’une loi d’amnistie » en vue de remédier, dans l’immédiat, au surpeuplement qui est noté dans les établissements pénitenciers sénégalais.
Cette loi d’amnistie, qui pourrait profiter à 5 000 détenus, viserait, selon nos confrères, à effacer les peines de certains détenus de droit commun. Elle vise, aussi, « les condamnés ayant présenté des gages sérieux d’amendement et de réinsertion sociale ».
« Vu les rapports de force et de promiscuité qui prévalaient en détention, des risques de mutinerie sont à prévoir et les prisons sont au bord de l’implosion », note la saisine adressée aux députés. L’auteur de cette proposition de loi indique également dans sa correspondance que cette loi d’amnistie se veut pour cible, les personnes vulnérables, en l’occurrence, les femmes, les mineurs, les personnes vivantes avec un handicap, ainsi que les personnes du troisième âge. Ceux qui sont en détention provisoire sont exclus d’office.
Après avoir constaté que sur les 37 prisons sénégalaises, 20 ont dépassé leur capacité d’accueil et enregistrent un surpeuplement estimé à 5 247 détenus, Waly Mbodj, un ex-surveillant de prison principal de classe exceptionnelle, à la retraite a saisi l’Assemblée nationale d’« une proposition de vote d’une loi d’amnistie » en vue de remédier, dans l’immédiat, au surpeuplement qui est noté dans les établissements pénitenciers sénégalais.
Cette loi d’amnistie, qui pourrait profiter à 5 000 détenus, viserait, selon nos confrères, à effacer les peines de certains détenus de droit commun. Elle vise, aussi, « les condamnés ayant présenté des gages sérieux d’amendement et de réinsertion sociale ».
« Vu les rapports de force et de promiscuité qui prévalaient en détention, des risques de mutinerie sont à prévoir et les prisons sont au bord de l’implosion », note la saisine adressée aux députés. L’auteur de cette proposition de loi indique également dans sa correspondance que cette loi d’amnistie se veut pour cible, les personnes vulnérables, en l’occurrence, les femmes, les mineurs, les personnes vivantes avec un handicap, ainsi que les personnes du troisième âge. Ceux qui sont en détention provisoire sont exclus d’office.