La surpêche est devenue un fléau au Sénégal et si rien n’est fait dans les années à venir, les populations n’auront plus de poissons. Face à cette situation, des solutions urgentes s’imposent. Selon le directeur adjoint des aires marines protégées, lieutenant-colonel Abdou Aziz Ndiaye, ce fléau gangrène nos océans. «Il y avait 7 pêcheurs pour 100 poissons, maintenant nous sommes à 7 poissons pour 100 pêcheurs et d’ici quelques années, il y aura 2 poissons pour 200 pêcheurs», prédit-il. Si la tendance n’est pas inversée, on risque de ne plus avoir de poissons dans les eaux sénégalaises. «C’est ce qui signifie aujourd’hui toute la pertinence de cet atelier pour réfléchir sur les voies et moyens, à l’instar des Amp, pour venir à bout de ce phénomène qui gangrène nos océans», affirme-t-il.
S’agissant de la surpêche, souligne "L'As", il indique qu’en 2019, les débarquements sont évalués à 533.000 tonnes de poissons pour un Etat comme le Sénégal. «Ce sont des volumes extrêmement importants qu’il va falloir mieux gérer pour au moins une gestion durable et rationnelle de ces ressources combien chères pour le Sénégal. Il faut vraiment que l’on se mette autour d’une table pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en place pour venir à bout de ce phénomène. Ce que la mer peut produire en termes de ressources, doit être supérieur à ce que l’on peut prendre de la mer. Il faut toujours avoir un stock qui reste.»
Interpellé sur les stratégies mises en place pour lutter contre la surpêche au Sénégal, lieutenant-colonel Abdou Aziz Ndiaye affirme qu’il y a la mise en place par des aires marines protégées. «Le domaine de la pêche est tranversal et il faut une approche pluridisciplinaire qu’il va falloir mettre en place pour venir à bout de ce phénomène.»
Pour sa part, le directeur du Centre de recherche océanographique Dakar-Thiaroye, Dr. Ndiaga Thiom, soutient que la pêche joue un rôle capital dans le développement socioculturel et économique du Sénégal en termes d’entrée de devises, avec 200 millions FCfa comme recette provenant du secteur de la pêche. «Elle joue un rôle capital dans l’emploi, avec plus de 17% de la population active qui travaille dans ce secteur et en termes de fourniture et 70% des apports en protéines d’origine animale». A en croire Dr. Thiom, il y a plus de 3 décennies que la pêche traverse une crise sans précédent, marquée, entre autres, par la raréfaction de la ressource. En effet, les facteurs qui expliquent la surpêche, sont la pratique des pêches destructives prohibées, les rejets en mer, la pêche illégale. À cela s’ajoutent les changements climatiques qui bouleversent les écosystèmes marins. «Actuellement, il y a des espèces purement tropicales comme les requins joyaux, qui sont capturées dans la mer Méditerranée», affirme-t-il.
L’exploitation du pétrole et du gaz impacte négativement sur la pêche
«Quand on parle d’exploitation gazière et pétrolière, on fait allusion à la pollution marine et côtière. Il y a toujours des accidents en mer, entraînant le déversement des hydrocarbures qui impactent négativement », dit-il.
Poursuivant son propos, il soutient qu’il y a aussi les métaux lourds et que toute pollution est néfaste aux écosystèmes marins et côtiers. Cependant, il prône de mettre en place un état de référence avant l’exploitation du pétrole et du gaz au plan bioécologique, environnemental mais aussi sur le plan socio-économique, avec des indicateurs qui seront suivis.
S’agissant de la surpêche, souligne "L'As", il indique qu’en 2019, les débarquements sont évalués à 533.000 tonnes de poissons pour un Etat comme le Sénégal. «Ce sont des volumes extrêmement importants qu’il va falloir mieux gérer pour au moins une gestion durable et rationnelle de ces ressources combien chères pour le Sénégal. Il faut vraiment que l’on se mette autour d’une table pour réfléchir sur les voies et moyens à mettre en place pour venir à bout de ce phénomène. Ce que la mer peut produire en termes de ressources, doit être supérieur à ce que l’on peut prendre de la mer. Il faut toujours avoir un stock qui reste.»
Interpellé sur les stratégies mises en place pour lutter contre la surpêche au Sénégal, lieutenant-colonel Abdou Aziz Ndiaye affirme qu’il y a la mise en place par des aires marines protégées. «Le domaine de la pêche est tranversal et il faut une approche pluridisciplinaire qu’il va falloir mettre en place pour venir à bout de ce phénomène.»
Pour sa part, le directeur du Centre de recherche océanographique Dakar-Thiaroye, Dr. Ndiaga Thiom, soutient que la pêche joue un rôle capital dans le développement socioculturel et économique du Sénégal en termes d’entrée de devises, avec 200 millions FCfa comme recette provenant du secteur de la pêche. «Elle joue un rôle capital dans l’emploi, avec plus de 17% de la population active qui travaille dans ce secteur et en termes de fourniture et 70% des apports en protéines d’origine animale». A en croire Dr. Thiom, il y a plus de 3 décennies que la pêche traverse une crise sans précédent, marquée, entre autres, par la raréfaction de la ressource. En effet, les facteurs qui expliquent la surpêche, sont la pratique des pêches destructives prohibées, les rejets en mer, la pêche illégale. À cela s’ajoutent les changements climatiques qui bouleversent les écosystèmes marins. «Actuellement, il y a des espèces purement tropicales comme les requins joyaux, qui sont capturées dans la mer Méditerranée», affirme-t-il.
L’exploitation du pétrole et du gaz impacte négativement sur la pêche
«Quand on parle d’exploitation gazière et pétrolière, on fait allusion à la pollution marine et côtière. Il y a toujours des accidents en mer, entraînant le déversement des hydrocarbures qui impactent négativement », dit-il.
Poursuivant son propos, il soutient qu’il y a aussi les métaux lourds et que toute pollution est néfaste aux écosystèmes marins et côtiers. Cependant, il prône de mettre en place un état de référence avant l’exploitation du pétrole et du gaz au plan bioécologique, environnemental mais aussi sur le plan socio-économique, avec des indicateurs qui seront suivis.