Les partenaires techniques et financiers du Sénégal ont accepté d’accompagner le Plan Sénégal Émergent (Pse), un des projets clés du président de la République, dont l’exécution rime surtout avec transparence. Selon les informations obtenues par Libération, les bailleurs de Fonds verraient d’un mauvais œil le fait que celui qui est à la tête du Bureau opérationnel de suivi (Bos) du Pse soit éclaboussé par les derniers rapports de l’Inspection générale d’Etat (Ige). Comme le révélait le journal, Ibrahima Wade a été formellement mis en cause par l’Ige alors qu’il était Secrétaire général à la Stratégie de la croissance accélérée (Sca). Mieux, les griefs exhibés ne sont pas d’ordre administratif mais financière. En effet, l’article 14 du décret n° 2011-1880 du 24 novembre 2011 portant Règlement général sur Comptabilité publique consacre l’incompatibilité entre les fonctions d’ordonnateur et celles de comptable public. Cette règle n’a pas été appliquée par Ibrahima Wade qui a cosigné, avec le gestionnaire comptable, les chèques des dépenses sans émission de mandat de paiement.
Dans le même temps, il ne respectait pas la procédure d’engagement et d’exécution de la dépense publique. Ces pratiques sont contraires aux prescriptions de l’article 4 de l’arrêté n° 8390 du 17 septembre 2008 portant organisation et fonctionnement du Secrétariat permanent du Comité d’Orientation et de suivi de la stratégie de croissance accélérée (Sca).
Dans le même temps, il ne respectait pas la procédure d’engagement et d’exécution de la dépense publique. Ces pratiques sont contraires aux prescriptions de l’article 4 de l’arrêté n° 8390 du 17 septembre 2008 portant organisation et fonctionnement du Secrétariat permanent du Comité d’Orientation et de suivi de la stratégie de croissance accélérée (Sca).